Les origines du mot "Halloween"
Le mot "Halloween" viendrait de l'expression anglaise "All Hallow Eve" désignant la veille de la fête des Saints, ou Toussaint. Ce serait en 1048 que le 1er Novembre est devenu le jour des morts.
Chez les Celtes, principalement les Gaulois, installés en Europe il y a plus de trois-mille ans (de 1200 à 150 avant Jésus-Christ), la veille du Nouvel An se célébrait le 31 Octobre. La nuit de "Samain", dieu de la mort, annonçait la fin de l'été et le début de la nouvelle année celtique. Le Samain comptait trois jours de fête : le premier était consacré à la mémoire des héros, le deuxième aux défunts et le troisième aux festivités.

Selon la légende, la nuit du 31 Octobre les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes.
Durant quinze jours, on faisait la fête autour de grands feux destinés à éloigner les mauvais esprits qui accompagnaient les proches disparus venus spécialement de l'au-delà en ce jour de transition. Les druides enflammaient des branches de chêne sacré, et chaque foyer emportait de la braise pour allumer son propre feu sacré qui le protègerait tout au long de l'année.

Pour s'assurer que les mauvais esprits s'en aillent, on se revêtait en plus de costumes épouvantables et l'on se maquillait de façon effrayante.
La culture celte disparut peu à peu en France, alors qu'elle se développait en Irlande, Ecosse et Pays de Galle. La famine conduira les émigrés irlandais jusqu'aux Etats-Unis où se répandra largement cette coutume. Devenue fête nationale aux USA à la fin du XIXème siècle, Halloween est de nouveau célébrée en France depuis la fin du XXè siècle.

Le calendrier des druides
A cette époque, l'année celtique était coupée en 13 mois, chacun débutant et s'achevant à la pleine lune.
Leurs noms étaient attribués à des arbres ou à des plantes sacrées : le bouleau, le sorbier, le frêne, l'aulne, la saule, l'aubépine, le chêne, le houx, le noisetier, la vigne, le lierre, le roseau et le sureau.