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VIP-Blog de happy-halloween
  • 15 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    En savoir plus sur les citrouilles et potirons !

    18/10/2007 00:07

    En savoir plus sur les citrouilles et potirons !


             Citrouilles et potirons         

    Carrosse de Cendrillon changé en citrouille, citrouille du Cavalier sans tête et celle d'Halloween, monnaie d'Haïti et tous les récipients, instruments de musique et hochets, sculptures décoratives, potages, gratins, desserts, la citrouille et ses soeurs servent vraiment à tout !

    Les plantes comestibles dont il va être question maintenant s'appellent communément "courges" et désignent toutes les plantes potagères et d' ornement de la famille des cucurbaticées. Nous nous intéresserons aux formes cultivées et comestibles de cette nombreuse famille: citrouilles, potirons, potimarrons etc... appelées courges d'hiver.

    Elles sont originaires d'Amérique et font partie des légumes les plus anciennement connus dont on consomme le fruit soit jeune comme la courgette, soit à maturité après cuisson.

     Il en existe trois espéces principales :

    •  Les potirons : certains peuvent atteindre une dizaine de kilos, à la chair jaune-orangé, sucrée et farineuse : tous les potirons, le giraumon, potimarron.
    • Courges musquées à la chair ferme et parfumée : Courge violon ou de Naples et courge musquée de Provence, courge Hubbard, courge spaghetti, courge turban, butternut.
    • Courges pépons ou citrouille, ce sont tous ces légumes-fruits aux formes surprenantes : courgette, coloquinte, pâtisson et chayotte, courge gland et la courge spaghetti.

    Cette modeste plante, selon les différentes légendes, appartient à la famille des fondateurs de l'agriculture. En Thaïlande, on raconte la légende de la "courge primordiale" qui contenait toutes les espéces humaines et les textes sacrés et dont les pépins représentaient toutes les variétés de riz.

    Chez les Améridiens, il y avait quatre ancêtres fondateurs dont deux, "Tête Chauve comme un hochet de calebasse" donna aux hommes la courge et "Manteau bien Fourré" apprit la culture des champs et distribua les grains de maïs, de haricot, de tournesol et de courge pour que les hommes ne connaissent pas la faim.

    Dès le Mésolhitique au Pérou et le Néolhitique au Mexique et en Amérique du Nord, les paysans pratiquent la culture associée du maïs, de la courge et du haricot, "complexe symbolique" que l'on retrouvait également en Hongrie et dans le Sud-Ouest de la France.

    Les tiges de courges se couchent au pied du maïs et y prospérent, bien abritées du vent, les haricots s'accrochent aux hampes et s'élèvent vers le soleil. Les légumineuses enrichissent le sol par leurs racines en donnant asile à de nombreuses bactéries nutrifiantes.

    Les paysannes les cuisinaient de multiples façons dont une est rapportée par un prètre jésuite, le pére François-Xavier de Charlebois qui écrit de Nouvelle France en 1721 : " Ils ont une espéce de citrouille qui a un goût sucré. On la fait cuire sous la cendre toute entière et on la mange ainsi sans rien y ajouter." C'est peut-être la même recette que celle des Mohawhs et Algonquins : "l'agwissiman", pour cela ils vidaient de leur pépins des petites citrouilles de la taille d'un melon et les remplissaient de miel, de beurre ou de graisse et de cidre alcoolisé et les cuisaient sous la cendre. Ce serait peut-être à essayer !

    Les Améridiens firent connaître ces légumineuses aux conquistadors et à partir de 1550, la citrouille et ses consoeurs sont cultivées en Europe et connaissent un engouement remarquable. A l'époque moderne, il y eut une grande vogue des légumes parmi lesquels on trouve les nouvelles espéces de citrouilles et de courges ; en 1730, on peut lire, dans "Le Nouveau Cuisinier roïal et bourgeois" de Massaliot, une recette de potage de citrouille avec des dessins explicatifs. Et dans le potager de Louis XIV, 50 variétés de cucurbitacées étaient cultivées.

    Auparavant, les courges étaient consommées autour de la Méditérranée, en particulier dans la cuisine arabe, mais il s'agissait des espéces de l'Ancien Monde, gourde ou callebasse.

    Plantes aux tiges traînantes et aux fruits volumineux, on les plante au printemps, les fleurs mâles et femelles poussent sur le même plant mais seules les femelles donnent un fruit. Les courges d'hiver ont une peau épaisse qui protège du froid, l'intérieur est constitué d'une chair qui adhère à l'écorce, des fibres visqueuses et des pépins blancs comestibles et que l'on peut griller et manger salés. La chair est peu calorique et contient des vitamines A, B et C et des sels minéraux : calcium, fer et potassium. Depuis que les hommes cultivent les citrouilles, ils s'en servent comme médicament, en effet ces légumes ont des propriétés antioxydantes, et céphaliques, on les utilise contre les ecchymoses, foulures, entorses et brûlures, mais aussi contre les maux d'oreilles, les diarrhées et fièvres et les problèmes de prostate.

    Il faut les acheter compactes, charnues, fermes et lourdes, sans tâche sur la peau et les conserver dans un endroit frais, sec et aéré. Elle se congèle très bien pelée et cuite. Il vaut mieux éviter la cuisson à l'eau qui lui fait perdre sa saveur et préférer la cuisson à la vapeur ou coupée en deux au four dans un cm d'eau, 30 mn selon la rondeur et la maturité. (vous piquez la chair à la fourchette pour vérifier la cuisson).

    La multiplicité de taille, forme et couleur entraîne une grande variété de recette, chaque courge a sa particularité culinaire. On peut les manger en soupes, gratins, purées, gnocchis, risotto, bolognaise, tartes, cakes, confitures, flans et gâteaux, beignets.

    Finalement ce fruit qui était tombé en désuétude, revient en force et en beauté dans nos assiettes, grâce à des recettes et des accommodements originaux.






    Halloween en Espagne !

    18/10/2007 00:21

    Halloween en Espagne !


    El Dia de los Muertos

    Il y a plus de 500 ans les conquistadors espagnols ont découvert le Mexique et un rituel aztèque pratiqué depuis plus de 3000 ans qui leur paraissait irrespectueux et sacrilège. Ils pensaient que les aztèques se moquaient de la mort.

    Au contraire des espagnols qui voyaient la mort comme la fin de la vie, les aztèques la voyaient comme sa continuation. Pour eux la vie n'était qu'un rêve et en mourant on se réveillait.

    Ils gardaient des crânes et les exhibaient durant les fêtes pour célébrer la mort et la renaissance et pour honorer les morts qui selon eux revenaient en visite à cette époque de l'année. Les espagnols n'ont pas réussi à éliminer ce rituel. Ils ont du se contenter d'en fixer la date en même temps que celle d'une fête chrétienne : la Toussaint.

    Cette fête très joyeuse s'appelle el Dia de los Muertos (la fête des morts). C'est le moment où les âmes de ceux qui sont partis viennent rendre visite aux vivants aussi bien depuis le paradis que l'enfer et le purgatoire. Il est recommandé de ne pas pleurer à cette occasion même si l'on est triste car les anciens disent que les larmes rendraient glissants le chemin. Cette fête dure du 30 octobre au 2 novembre.

    Tout est fait pour apprivoiser la mort : on lui donne des petits surnoms : la flaca (la maigre), la huesada (l’osseuse), la tia de la muchachas (la tante des femmes) et on la représente de façon ironique, les squelettes dansent, chantent et s'occupent exactement comme des vivants. ou  en tenue affriolante,  fume cigarette de star et plumes. Dans les rues, défilent des squelettes qui dansent (les calacas). C'est cette fête qui a inspiré Les Noces funèbresim de Tim Burton.

    A cette occasion, on fabrique le pain des morts. On édifie des autels en souvenir de ceux que l'on aimait avec des offrandes dessus. On décore avec des papel picados. La mort est représentée aussi dans les friandises : des têtes de mort sucrées (les alfenique), des cercueils en chocolat. Un collier amulette à fabriquer et à porter pour halloween pour s'inspirer des mexicains.

    Les tombes et les rues près des cimetières sont décorées de soucis. Il y a des parades. On rend visite à ses morts aux cimetières. On amène des jouets aux enfants, de la tequila aux adultes et on piquenique sur les tombes en mangeant les plats préférés des morts. Le mot croisé d'el dia de los muertos.

    Les papel picados

    Les papel picados sont des décorations en papier découpé fabriqués pour les "dia de los muertos". Elles sont souvent alignées en banderoles.

     

     

    Les alfenique

    Les Alfenique sont une friandise représentant des têtes de mort en sucre et joliment décorés.

     






    Croyance : Le balai de sorcière !

    02/11/2007 23:04

    Croyance : Le balai de sorcière !


                    Le balai de sorcière                 

    La sorcière sur son balai vit toujours dans notre imagination depuis notre enfance. Les livres de contes de fée recèlent des images fascinantes de vieilles et mauvaises sorcières conduisant leur balai et occasionnellement hantant les jeunes auditeurs ou les rêves de leurs lecteurs. La sorcière reste inséparable de son balai. Cette image est universelle, à la fois sur l’ancien et sur le nouveau continent.

    La croyance populaire selon laquelle les sorcières conduisent un balai pour se rendre sur les lieux de leurs réunions se reflétait dans l’Art de l’époque. La représentation la plus ancienne d’une sorcière sur son balai est celle de la cathédrale de Schleswig en Allemagne, elle daterait de 1280. Dans la plupart des livres, les sorcières sont dépeintes complètement nues sur leur moyen de transport.

    Le balai était utilisé, non seulement pour le transport, mais aussi comme moyen de dissimuler l’absence de la femme au cours de la nuit. Selon les confessions d’Isobel Gowdie, d’Auldearn, dans le comté de Nairn, en 1662, elle et ses complices plaçaient un balai dans le lit, à côté de leur mari, qui aussitôt prenait la l’apparence d’une femme. Dans ce cas, les véhicules qui menaient au Sabbat étaient des chevaux, que les femmes créaient à partir d’une paille ou une queue de haricot. On a extorqué les confessions d’Isobel sous la torture et comme le dénonce le Professeur Cohn, elle a exploité le folklore féerique local afin de satisfaire ses interrogateurs.

    A la place du balai, dans le folklore bulgare, et plus particulièrement dans la partie Ouest de Stara Planina, une représentation du monde de féerie, appelée krosnojhazlitsa, porterait un fuseau. Le nom vient de krosno, qui signifie fuseau et jhaz, bassin d’eau. Les krosnojhazlitsi (pluriel) sont des femmes qui dansaient sur les rivières et blessaient quiconque s’approchait de leur lieu de rencontre.

    Dans son livre « The roots of Witchcraft », Harrison suggère que le verbe « ride » (ndlt : chevaucher, conduire en anglais) est un euphémisme du terme « Congrès Sexuel ». Il va plus loin en supposant que l’expression « entre les jambes des sorcières » est aussi un euphémisme et qu’il faut comprendre « entre » comme « dans », « à l’intérieur ». Selon Harrison , le balai n’est rien d’autre que l’équivalent médiéval de l’ancien objet rituel nommé Olisbos ou comme les écrivains classiques l’appellent : Penis Coriaceus. C’est le cuir cuit et moulé que les femmes portent au cours des processions des bacchanales et le pénis artificiel que le Diable est réputé porter durant les réunions de Sabbats.

    Le balai était lourdement enduit d’onguent de sorcière. Selon les commentaires d’Harrison, un manche à balai « placé contre la membrane absorbante à l’intérieur du labia majora (ndlt : les grandes lèvres), le Delirifacient (ndlt : qui produit ou tend à produire le délire) pénétreraient rapidement dans les tractus vaginal et de l’urétral… ».

    Cette hypothèse est hautement probable si l’on se réfère aux annales de procès de sorcière, relatives aux manches à balai et autres « bâtons courts » et à l’anatomie du vagin dont on a parlé précédemment. Le manche à balai ou autres batôns courts étaient un moyen d’appliquer l’onguent de « vol » sur une ouverture particulièrement perméable du corps féminin. L’idée de chevaucher un balai, en réalité, est intimement liée à son utilisation en tant que moyen d’application d’onguent.

    Le manche à balai est intimement lié à la baguette magique ou au baton des sorciers, qui étaient considérés être également utilisable pour l’équitation. Dans le sud de la France, les sorciers utilisaient le Cornouiller Sanguin (Cornus sanguinea) dans la fabrication du balai.

    Les balais en Europe étaient faits de Cytisus scoparius, dont le nom commun est Genêt à Balai. C’est un arbuste qui pousse de 1-2 à 4 mètres et fleurit de mai à juin. On trouve cette plante à travers l’Europe et également sur les îles méditerranéennes. Le genet à balai avait de la valeur dans l’économie rurale en tant que nourriture principale des moutons en hiver dans les montagnes écossaises. Au sud de l’Europe, cet arbuste peut atteindre une plus grande taille et son bois est utilisé pour le placage.

    Une autre plante qui était utilisée dans la fabrication du balai, particulièrement en Italie : Ruscus aculeatus, dont le nom commun anglais est « Butcher’s Broom » [ndlt : le Balai du Boucher, (le nom commun français de cette plante n’a rien à voir avec le balai : il s’agit du fragon petit houx, fragon piquant, petit houx, fragon frelon)]. Les gens utilisaient les branches maîtresses de la plante : ils plaçaient autour du bacon et du fromage afin de les protéger des souris, d’où le nom allemand mauserdorn. En Angleterre, cette plante était employée pour fabriquer de petits balais ou brosses afin de nettoyer les ustensiles de cuisine.

    Les balais du sud-est de l’Europe ont toujours été fabriqués avec du sorgho, gros mil (sorghum bicolor). Au Moyen-Age, les méchantes sorcières et sorciers italiens étaient armés de tiges de sorgho. Leur contrepartie « bénéfique », les benandanti, utilisaient comme armes des branches de fenouil (Foeniculum vulgare). Lorsque nous parlons des balais des sorcières, parfois l’arbuste Witch Hazel (ndlt : traduction littérale -> Coudrier de la Sorcière, soit Hamamélis - Hamamelis de Virginie- en français) vient à l’esprit.

    C’est le nom commun pour Hamamélis virginiana. Cette plante sorcière est originaire du Nord de l’Amérique, du Canada jusqu'en Floride. Les premiers colons utilisaient ses branches comme bâtons de divination pour rechercher des sources souterraines ou de l’or. Il est aussi possible que le nom ait été rapporté de l’anglais « wych hazel », qui viendrait de wican, to yield (ndlt : ramener, rapporter). L’Hamamélis (ndlt : ce « Witch Hazel ») a été introduite en Europe en 1736 et on la fait pousser dans nos jardins à cause de ses fleurs qui restent tard jusqu’à l’automne sur l’arbuste.

    L’écorce de l’hamamélis avait de la valeur pour les natifs américains à cause de son effet sédatif. Pendant des siècles, on a cru que l’huile d’hamamélis guérissait tout un éventail de problèmes physiques. De nos jours, elle est généralement mélangée à de l’alcool et est utilisée en frictions contre les douleurs du corps. Ses feuilles et ses branches sont employées dans les produits de la toilette.

    Le balai a trouvé une place substantielle dans l’art de Barbara Broughel. Dans sa série Requiem, elle présente 42 objets qui attendent comme des portraits de gens condamnés et punis pour sorcellerie au XVIIème siècle en Amérique. L’artiste a conçu des balais et autres instruments domestiques qu’elle humanise en habillant afin de créer un mémorial pour les sorcières condamnées. Par exemple, le « portrait » d’Elizabeth Kendall, qui a été condamnée à Cambridge, dans le Massachusetts en 1647 pour « avoir été intime avec Satan », est un balai brosse cornu orné d’un collier de lin.

    Le balai n’est pas le moyen de transport principal pour aller au Sabbat. C’est seulement un symbole qui reste des folklores. C’est l’onguent qui facilite le voyage durant la nuit.

     

     






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