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Catégorie : Sorcières et créatures

Tout sur Halloween
VIP-Blog de happy-halloween
  • 17 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Le Sabbat des sorcières !

    08/10/2007 02:40

    Le Sabbat des sorcières !


     

    Le Sabbat des sorcières

    Il faut distinguer le sabbat des sorcières du shabbat hébraïque. Au Moyen Âge, certains textes chrétiens de démonologie vont jusqu'à qualifier le sabbat des sorcières de « synagogue des sorcières » ou de « synagogue du diable », sans doute à cause de l'analogie entre les deux termes, mais aussi parce que les rites et usages juifs étaient alors méconnus et mal considérés. L'origine du terme sabbat reste néanmoins incertaine. Certains y voient un dérivé de Dionisio sabazius, d'autres de sabae (chèvre), d'autres encore, comme Margaret Murray, du verbe esbattre, dont la racine est commune aux langues romanes. Dans certains textes, le sabbat est effectivement appelé esba. Shabbat dérive probablement étymologiquement du chiffre 7 et de l'importance qu'il a dans les mythologies égyptienne et babylonienne, liées aux observations des astres. Sabbat serait la déformation de ce terme ; il conviendrait davantage de parler d'esba.

    Selon la tradition, les contes, les légendes, le sabbat est célébré dans une clairière, une lande, à un carrefour, de nuit dans un endroit désert, près d’une source ou d'une fontaine, ou en un lieu offrant une particularité topographique, tel qu’un sommet de colline, un rocher ou un amas de pierres, ou encore un lieu connu depuis la préhistoire, comme un dolmen, ou simplement un grand arbre séculaire, toujours dans la nature et en contact avec elle. Les cultes des religions païennes n’ont rien à voir avec le satanisme : c’est le christianisme qui voudra y voir le diable, qu’il assimilera à ce que les anthropologues appellent le Dieu Cornu, divinité symbolisant la vie depuis les premières expériences religieuses des hommes et expression de la pensée magique au cours du paléolithique. Ce n’est qu’en 1303, dans un document où l’évêque de Coventry sera accusé de sorcellerie, que l’Église utilisera pour la première fois le terme de « diable » à propos du Dieu Cornu.

    Un cercle de pierres à l'intérieur duquel ils ont exécuté une danse rituelle est la seule trace tangible laissée par les participants au sabbat. Cette danse, au paléolithique comme dans certaines sociétés traditionnelles contemporaines, devait sans doute conduire les participants à un état proche de la transe de type chamanique. À partir du néolithique, avec la naissance de cultes liés à l’observation des astres et leur adoration en tant que divinités, la danse en cercle, un flambeau en main, fait sans doute son apparition, mais les deux types doivent coexister, selon les cérémonies liées aux périodes de l’année.

    Le sabbat n’a pas particulièrement lieu le samedi mais plutôt à la veille des fêtes chrétiennes. Dans la tradition la plus ancienne, il semble même qu’il ait eu lieu plutôt dans la nuit du jeudi au vendredi. Les solstices, les équinoxes, sont des dates importantes, comme le 2 février (correspondant à la chandeleur), le 1er mai ou le 1er novembre. Avec les débuts de l’agriculture se développent les cultes agraires liés à la fertilité, qui perdureront durant toute l’antiquité et nous sont assez bien connus. Les fêtes en l’honneur de Dionysos, les Bacchanales (voir aussi : Bacchantes) sont en quelque sorte autant de prototypes antiques de ce que sera le sabbat, ou plutôt l'esba, du Moyen Âge. L’on y arrive alors avant minuit pour partir à l’aube.

    Célébration des forces vitales de la Nature incarnées par le Dieu cornu, symbolisé par le cerf ou un autre animal à cornes tel le bouc ou le taureau, et dès les origines certainement personnifié par le chaman de la tribu s’ornant de ses attributs et portant un masque figurant l’animal, maître de la cérémonie, il s’agit d’un spectacle dont les participants sont les acteurs. Aussi la cérémonie se compose-t-elle d’un banquet où l’animal, de la préhistoire à l’antiquité, était sacrifié et consommé sur place. Des drogues extraites de plantes ayant un effet hallucinogène y étaient certainement consommées pour parvenir à la vision extatique durant la danse rituelle. En certains cas, chez les primitifs, une victime humaine, capturée dans une tribu ennemie, était probablement sacrifiée, d’où le cannibalisme parfois évoqué.

    Au Moyen Âge, on y vient pour s’échanger les recettes de toute une pharmacopée traditionnelle, onguents, potions, confectionnés avec des simples végétaux ou des organes d’animaux, y apprendre les incantations nécessaires au bon fonctionnement des remèdes, ceci pour ce qui est des réunions, plus particulièrement liées au « culte de Diane » hérité de l’antiquité, fréquentées par une société essentiellement féminine structurée selon des critères égalitaires et matriarcaux où le savoir se transmettait de mère en fille, de génération en génération, de sorcière « initiée » à « adepte » nouvelle recrue. Société de guérisseuses et de sages-femmes, le terme de « Belladone » désignant la plante médicinale est là pour en témoigner. S’y rendent des femmes habiles en leur art, entreprenantes et vivant de leur commerce, fileuses et tisserandes ; et la quenouille, le fuseau apparaissent dans les contes de fées des veillées. Leurs groupes forment alors sans aucun doute des réseaux solidaires.

    À partir du moment où les grandes hérésies apparaissent, le sabbat et ses pratiques cultuelles païennes peuvent être génériquement qualifiés de sorcellerie. Cette pratique, tolérée par le christianisme conquérant mais pas encore enracinée en profondeur dans la société rurale (le christianisme ne s’y étant pas implanté du jour au lendemain et le nord de l’Europe et les pays slaves ne furent guère christianisés avant l’an mille), va être perçue comme une forme d’hérésie et combattue comme telle au fur et à mesure que les participants vont devenir plus nombreux.

    Or ils vont le devenir, et le sabbat va drainer, du fond des campagnes, les déshérités de tout poil et de toutes origines, les mécontents et les malheureux, les « déçus de la religion officielle », par le biais du bouche-à-oreille. Il s’agit alors plutôt d’un festin où les drogues et la boisson ont certainement leur rôle (il suffit de penser au joli champignon rouge à pois blancs qu’est l’amanita muscaria, présent dans l’iconographie des fables). On vient dès lors au sabbat pour oublier des conditions de vie difficiles, pour manger à satiété et faire la fête. Et si le « diable » y fait son apparition, masqué comme il se doit, pour y mener la danse, c’est bien souvent à un rebelle contre l’ordre établi qu’il fait penser. Dans les procès-verbaux des tribunaux de l’Inquisition, il est généralement décrit comme affable et débonnaire, et non pas comme un criminel sanguinaire.

    Un des aspects du sabbat souvent évoqué, tant par la culture populaire que par l’Inquisition, est son caractère sexuel, explosion des sens. Dans une société sexophobe où, par tradition religieuse après la rupture avec la liberté sexuelle de l’antiquité qui n'était pas hantée par l'idée de péché, la chasteté est à l’ordre du jour et les interdits nombreux, le sabbat devient l’occasion de rapports sexuels et de relations libres. Indubitablement, cette liberté sexuelle évoquée et qualifiée d’orgiaque fait partie de cette fête comme dans tout rite de la fertilité et en toute occasion sociale dans un monde rural au moment des moissons, des vendanges, etc. Selon la nature et le caractère de ses participants, ces réunions peuvent évidemment avoir connu des dérives bestiales, parfois effectivement sataniques, et criminelles.








    Les sorcières d'halloween !

    08/10/2007 05:27

    Les sorcières d'halloween !


    Les sorcières d'Halloween

    Les sorcières vivent entourées de leurs animaux favoris qui viennent leur apporter des aides magiques. Tous ces animaux (le chat noir, le corbeau, le crapaud, l'araignée, le rat, le lièvre) ont en commun avec leur maîtresse d'être redoutés et mal-aimés: ce sont autant de reflets d'elles-mêmes.

    Paul Sébillot rapporte que l'on pouvait reconnaître une sorcière se rendant au sabbat parce qu'elle avait "un petit crapaud sur le blanc de l'oeil contre la prunelle ou au pli de l'oreille."
    Ainsi avaient-elles le pouvoir de se métamorphoser, ce qui leur permettait de commettre leurs méfaits sans être reconnues.

    Sous forme de lièvres, les sorcières avaient coutume de se réunir en congrès. La rapidité que leur offrait cette forme leur permettait d'échapper à leurs poursuivants. Les longues oreilles étaient une aide précieuse pour espionner sans être vues. La patte de lièvre est considérée comme un porte-bonheur, preuve qu'une sorcière avait été mutilée de sa main et donc privée de ses pouvoirs.








    Qui sont les revenants ?

    09/10/2007 03:33

    Qui sont les revenants ?


       Qui sont les revenants ?  

     

    Les revenants proprement dits se distinguent nettement des fantômes : êtres de chair, dotés de la parole et de moyens d'actions, ils sont souvent nuisibles et dangereux.

    Le Frappeur

    Le frappeur est un défunt malfaisant qui se manifeste la nuit en venant frapper à votre porte. Lorsque vous ouvrez, il vous inflige une blessure invisible et mortelle ou bien il vous rend fou. Certains affirment que cela n'arrive que si on lui parle. Cet individu semble en fait recruter de nouveaux morts pour la communauté de l'au-delà car les croyances du temps jadis nous enseignent que les défunts se regroupent et forment des bandes menées par le mort le plus ancien, par exemple le premier disparu lors d'une épidémie.

    Le Vampire

    Chacun connaît, et évite bien sur, ce suceur de sang qui se glisse la nuit près des dormeurs et regagne sa bière au point du jour.Il est la manifestation des esprits impurs des morts. Certaines catégories de gens deviennent des vampires après leur mort : c'est le cas des loups-garous, des magiciens, des sorcières, des pêcheurs et des impies.
    Le meilleur moyen de mettre fin à ses méfaits est de le clouer dans sa tombe avec un pieu de bois de tremble ou de frêne et de procéder à une bénédiction de la sépulture. Mais, comme la plupart des revenants, les vampires sont coriaces et il faut souvent les incinérer.

    L'Appesart

    Jusqu'au XIXe siècle, une croyance européenne parle d'un « esprit » qui se jette sur les hommes passant en certains lieux - cimetières, carrefours, chapelles abandonnées, forêt, marais - et se juchent sur leur dos. Lorsque ces vivants rentrent chez eux, l'appesart les abandonne dans un grand état de faiblesse, à deux doigts de trépasser, comme si un vampire avait aspiré leur substance vitale. Selon toute vraisemblance, il s'agit d'un pur produit de la peur de ce que l'on appelait jadis « les lieux incertains » (loca incerta), forêts refuge des âmes en peine, sépultures inconnues sur lesquelles on a marché par inadvertance, etc...

    L'Appeleur

    L'appeleur est un revenant qui quitte sa tombe, revient dans le village toutes les nuits et appelle un habitant par son nom. Le seul moyen de mettre fin à ses errances mortifères est de l'exhumer, de le décapiter avec une bêche et, si cela ne suffit pas, de brûler son corps puis de jeter ses cendres dans une eau courante.

    Le Mâcheur

    Très célèbre au XVIIe siècle, le mâcheur (manducator) est une sorte de mort affamé. De sa tombe sort un bruit de mastication qui entraîne de nouveaux décès dans sa famille ou dans son village, et même parfois parmi le bétail. Quand on ouvre cette tombe, on découvre qu'il a dévoré ses mains ou qu'il est en train d'avaler son linceul. Pour s'en débarrasser, soit on procède comme avec l'appeleur, soit on place une motte de terre dans sa bouche ; on peut aussi lui lier la mâchoire ou le replacer dans le tombeau face contre terre afin qu'il se procure une nourriture de substitution. Des protocoles officiels d'exhumation datant des XVIIe et XVIIIe siècles décrivent ces mesures avec précision et même la révolte du cadavre qui s'agite et crie !

    Le Visiteur

    Il s'agit d'un mort qui ne réussit pas à se faire à son nouvel état car il n'a pu rompre les liens qui l'attachaient à son ancienne vie. Il n'est pas dangereux et la cause de son retour semble être l'amour qu'il porte aux siens. A intervalles réguliers, pendant l'hiver, il revient chez lui, mange et boit, se chauffe auprès de l'âtre, peut même avoir des rapports sexuels avec sa femme, voire reprendre pour un temps la vie commune.

    Formes non humaines

    Dans les croyances populaires, les revenants ne possèdent pas forcément une forme humaine. Ils peuvent se métamorphoser en animaux. Dès le XVe siècle, les bêtes évoquées sont, par ordre de fréquence, le cheval, le chien, la chèvre, le corbeau et le porc. Dans certaines traditions concernant la « chasse infernale » (un cortège de revenants qui passe sur Terre à certaines dates) comme la Mesnie Hellequin dans la France du Moyen Age, il est expressément dit que les chiens sont les âmes d'enfants morts sans baptême.








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