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Qui sont les vampires ?
10/10/2007 22:27
Qui sont les vampires ?
Selon les mythes, légendes ou auteurs, le vampire dispose de forces ou de faiblesses différentes. Ainsi, dans le roman de Bram Stoker, les facultés de Dracula sont énumérées de façon précise par l'un des personnages, le docteur Van Helsing :
« Il faut savoir que le nosferatu ne meurt pas, comme l'abeille, une fois qu'il a fait une victime. Au contraire, il n'en devient que plus fort ; et, plus fort, il n'en est que plus dangereux. Il se sert de la nécromancie, art qui, comme l'indique l'étymologie du mot, consiste à évoquer les morts pour deviner l'avenir, et tous les morts dont il peut approcher sont à ses ordres. Il peut, avec pourtant certaines réserves, apparaître où et quand il veut et sous l'une ou l'autre forme de son choix ; il a même le pouvoir, dans une certaine mesure, de se rendre maître des éléments : la tempête, le brouillard, le tonnerre, et de se faire obéir de créatures inférieures, telles que le rat, le hibou, la chauve-souris, la phalène, le renard et le loup ; il peut se faire grand et se rapetisser et, à certains moments, il disparaît exactement comme s'il n'existait plus.»
Le même personnage précise toutefois plus loin que plusieurs moyens sont utilisables pour éliminer le vampire :
« Il est prisonnier, plus qu'un homme condamné aux galères, plus qu'un fou enfermé dans un cabanon. Aller là où il a envie lui est interdit. Lui qui n'est pas un être selon la nature, il doit cependant obéir à certaines de ses lois, pourquoi, nous n'en savons rien. Toutes les portes ne lui sont pas ouvertes ; il faut au préalable qu'on l'ait prié d'entrer ; alors seulement il peut venir quand il le désire. Son pouvoir cesse, comme d'ailleurs celui de toutes les puissances malignes, dès les premières lueurs de l'aube. Il jouit d'une certaine liberté, mais en des moments précis. S'il ne se trouve pas à l'endroit où il voudrait être, il ne peut s'y rendre qu'à midi, ou au lever, ou au coucher du soleil. Ainsi, tandis que le vampire peut parfois accomplir sa propre volonté, pourvu qu'il respecte les limitations qui lui sont imposées et se confine dans son domaine : son cercueil à lui, son enfer à lui, ou encore dans un endroit non béni ; et encore ne peut-il se déplacer qu'à des moments bien précis. On dit aussi qu'il ne peut franchir des eaux vives qu'à marée haute ou lorsque la mer est étale. Et puis, il y a des choses qui lui ôtent tout pouvoir, comme l'ail, nous le savons assez ; comme ce symbole, ma petite croix d'or, devant laquelle il recule avec respect et s'enfuit. Il y en a encore d'autres : une branche de rosier sauvage, posée sur son cercueil, l'empêche d'en sortir, une balle bénite que l'on tirerait sur son cercueil le tuerait et il deviendrait alors un mort véritable. Quant au pieu que l'on enfonce dans son cœur, nous savons qu'il lui donne également le repos éternel, repos éternel qu'il connaît de même si on lui coupe la tête. Il ne se reflète pas non plus dans les miroirs et son corps ne fait pas d'ombre.»
Dans le premier film s'inspirant du roman, Nosferatu, Murnau n'indique qu'un seul moyen permettant d'éliminer le vampire : une femme au cœur pur doit faire oublier le lever du jour au comte. C'est de là qu'est née la croyance dans les effets nocifs des rayons du soleil sur les vampires, laquelle sera exploitée dans la plupart des films. Par ailleurs, Murnau comme les autres cinéastes ne détaillent pas autant les facultés des vampires par souci d'alléger l'intrigue, très certainement. Mais ils leur en prêtent d'autres ; ainsi, les films dans lesquels a joué Bela Lugosi ont développé l'idée que les vampires possédaient un pouvoir hypnotique leur permettant, notamment, de séduire efficacement les femmes.
Dans son Dracula, Coppola invente de nouvelles règles. Ainsi, son personnage principal est capable de boire et de manger. Il peut également se déplacer le jour et pas seulement à certaines heures.
Ainsi, le vampire :
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se nourrit de sang ;
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est déjà mort et ne peut-être tué à nouveaux que par des pratiques spéciales : pieu dans le cœur, clou dans la tête, une décapitation ou une crémation (la tradition populaire réclamait les quatre à la fois). Il doit ensuite être enterré à l'angle d'un carrefour (plusieurs variantes) ;
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est immortel (c'est-à-dire n'est pas soumis à la vieillesse) ;
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pratique la « mastication ». Dans de nombreuses légendes, le vampire ne se nourrit pas que de sang, mais aussi d'excréments humains et de chair, même de la sienne propre : le vampire pratique en effet l'automastication de sa chair et de ses vêtements ;
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devient plus puissant avec l'âge, c'est-à-dire qu'il résistera mieux aux lieux saints ou à l'eau bénite par exemple ;
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a le teint pâle ou une peau d'une blancheur blafarde ;
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a la faculté de se transformer en animal (animal quelconque ou uniquement loup, chauve-souris selon les auteurs) ou en brume. Les formes qui lui sont prêtées selon les auteurs peuvent être diverses : grenouille, araignée, parfois même légumes et autres objets inanimés. Il convient de noter que, contrairement à l'homme atteint de lycanthropie, qui doit ôter ses vêtements avant de prendre la forme du loup-garou, le vampire ne semble pas avoir besoin de se déshabiller pour se changer en animal ;
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est très fort, très rapide, a une excellente vision nocturne ;
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peut être repoussé, blessé par des symboles sacrés (crucifix, eau bénite);
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ne supporte pas la lumière du soleil ;
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peut lire dans les pensées ;
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ne se reflète pas dans les miroirs ;
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ne peut franchir un seuil ou pénétrer dans un bâtiment sans y avoir été invité ;
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ne peut franchir l'eau courante ;
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est indisposé par l'odeur de l'ail ;
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est obligé de compter toutes les graines d'un sac renversé devant lui, et de dénouer tous les nœuds qu'il croise, même si le jour arrive, et ne peut s'en détourner que lorsqu'il a fini de les compter ;
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a un don pour la séduction dont il se sert pour approcher certaines de ses proies, souvent des femmes.
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ne doit pas boire le sang et manger la chair d'un humain mort, qui peut leur causer un empoisonnement très grave.
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Les squelettes, ces créatures de la nuit !
11/10/2007 04:08
Les squelettes
Le squelette est une créature de la nuit, un cadavre animé, un automate dénué d'intelligence qui obéit à la lettre aux instructions de son maître malfaisant. Il porte rarement autre chose que des lambeaux de vêtements ou d'armure délabrée. Il fait uniquement ce qui lui est ordonné. Incapable de parvenir à la moindre conclusion de lui-même, il ne peut pas faire preuve d'esprit d'initiative. En raison de son intellect inexistant, les instructions qu'il reçoit doivent être d'une simplicité extrême, comme par exemple « Tue quiconque pénètre dans cette salle. »
Le squelette est un mort-vivant qui a perdu toute sa chair putréfiée. Il se bat tant qu'il n'est pas détruit ; c'est son unique raison d'être. Seul, il ne présente généralement qu'une faible menace, mais cela peut changer quand on le rencontre en groupe important.

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Légende des Sorcières de Warquignies
11/10/2007 04:21
La légende des sorcières de Warquignies
Warquignies : Village à sorcières
D’où vient le fait que l’on parle de sorcières à Warquignies ?
La légende des sorcières de Warquignies est en partie inspirée par les affres de la Contre-réforme que subirent à la fin du 17ème siècle les nombreux protestants du Borinage, contraints de pratiquer leur culte clandestinement et de se déplacer incognito pour se retrouver la nuit dans des endroits isolés.
Plus tard, à l’époque où les gens se déplaçaient encore à pied, la population de Warquignies se rendait le plus souvent vers la ville de Dour, grosse commune la plus proche, pour effectuer leurs achats, notamment le lundi, jour du célèbre marché.
Pour atteindre Dour il fallait traverser :
- Soit le bois : imaginez-vous l'hiver, à la nuit tombante, emmitouflé dans un large foulard pour vaincre le froid, parcourant le bois, aux aguets d'un craquement de branche par là, d'un oiseau de nuit qui se pose par ici, du bruit d’un chevreuil qui se déplace au loin...
- Soit, plus directement en passant par Petit-Hornu, en empruntant l’actuel rue Bal, rue du Tas et l'avenue Lambert puis en direction de la rue du Peuple sur Dour.
Mais saviez-vous qu'avant d'y arriver, plus loin juste après la petite place de L’Escouffiaux et la rue du Sahutiaux sur Petit-Hornu, vous trouvez la rue de l’Enfer ! Imaginez, Warquignies, situé non-loin de l’enfer ! Que demander de plus aux habitants de la région pour venir grossir la légende ?
Ce climat fut suffisant pour que les esprits les plus imaginatif inventent des histoires effrayantes à raconter aux enfants le soir au coin d’un bon feu et traitant des déplacements nocturnes de sorcières dans le village ou de pratiques de sorcellerie dans le bois tout proche ! De fil en aiguille, la légende dut s’installer dans le village et ses alentours pour se confondre avec la réalité et devenir, avec le temps, ce que nous connaissons actuellement de Warquignies : un village à sorcières !

Mythes et légendes
Voici quelques mythes tournant autours du village ou de la région :
Ail :
L’ail était souvent associé à une bonne santé et au gain de courage. Le mois d’avril était de ce fait un vrai cauchemar : au nom d’une quelconque croyance, on devait croquer une gousse d’ail chaque matin à jeun pendant 30 jours. On était alors protégés des sortilèges maléfiques pendant toutes l’année.
Araignée :
En septembre, les chasses aux araignées étaient fréquentes : pour gagner à la loterie, il fallait enfermer une araignée toute une nuit dans une boîte avec des carrés de papiers numérotés. Le lendemain matin, les carrés retournés par l’araignée était synonyme de numéros gagnant pour la loterie du vendredi de la semaine en cours.
Chat noir :
Les chats noirs, tout comme aujourd’hui, étaient mal acceptés, mais non pas pour la malchance. En d’autres temps, on disait que le chat noir qui passait la nuit dans une maison invitait le Diable en personne pour un Sabbat.
Chauve-souris :
D’après un rite sorcier, on disait souvent qu’il fallait se promener avec le cœur d’une chauve-souris callé sous son bras pour que l’on devienne invisible des autres personnes.
Chouettes :
Les chouettes qui approchaient trop près des maisons le soir étaient chassées avec panache. On disait de ces animaux de la nuit qu’ils quittaient le cimetière pour venir se poser près de la maison où quelqu’un allait mourir dans les trois jours.
Corbeau :
Le corbeau, tout comme la chouette, était souvent associé à la mort. Si on l’entendait croasser le matin de bonne heure, la journée se terminerait par un malheur et si celui-ci s’aventurait trop près d’une habitation, la mort allait frapper à la porte. Tout était donc mis en œuvre pour éloigner ces oiseaux de malheur : tirs de carabine et autre épouvantails changés régulièrement pour que l’animal ne s’y habitue pas !
Crapaud :
L’haleine de crapaud était mortelle pour les enfants sages. Il suffisait simplement de fixer l’animal avant qu’il ne vienne vous lécher et vous empoisonner jusqu’à l’évanouissement.
Le pain :
Evitez, lorsque vous êtes à table, de déposer celui-ci à l’envers sur la table, il paraît que le diable vient s’y asseoir dans la minute qui suit !
Voici quelques légendes tournant autours du village ou de la région :
Le tunnel :
Une légende raconte qu’un tunnel reliant Warquignies à la gare de St Ghislain et dont l’entrée serait située aux alentour de la rue du Progrès existerait. D’autres disent qu’il s’agit en fait de l’ancienne entrée de la cave à fûts de la Brasserie Quenon. Enfin, il s'agirait de l’entrée de l'ancienne glacière du château creusée dans le sol de façon à disposer en permanence de glace durant toute l’année. Dans un cas comme dans l’autre, il y a effectivement un monticule de terre au lieu susmentionné (sur l’ancien terrain de football près des garages).
Secte :
Plusieurs personnes rapportent des témoignages similaires au sujet d’un groupe de personnes masquées de cagoules et se retrouvant dans le bois aux alentours de Warquignies autours d’un feu pour exécuter des rituels et autres actes douteux. D’aucuns parle de secte, d’autres de simples groupes de gens passant la nuit à délirer.
Sorcière à Warquignies :
Il paraît qu’une sorcière habitait effectivement à Warquignies. Même si cela devait être l’invention des enfants du village, celle-ci ne se déplaçait jamais sans son chat noir, était toujours vêtue de vêtements sombres et disposait d’une vieille poussette en métal dans laquelle elle y déposait ses « affaires ». Enfin, le plus troublant, habitant au Pavé de Warquignies, au même moment chaque année durant tout un week-end, portes et volets de sa maison étaient clos et personne ne l’apercevait du vendredi au dimanche. Ce week-end, c’était le fameux troisième de septembre, soit celui du Sabbat.
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