| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://happy-halloween.vip-blog.com


Tout sur Halloween
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

Tout sur Halloween

VIP-Blog de happy-halloween
  • 818 articles publiés
  • 411 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

    Fille (0 ans)
    Origine : Genève
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ Les origines ] [ Sorcières et créatures ] [ Video : histoires d'outre-tombe ] [ Images diverses ] [ Gifs scintillants ou animés ] [ Les Superstitions ] [ Bricolages - Maquillages ] [ Un peu d'humour ! ] [ Objets - divers ! ] [ Des recettes ] [ Légendes -Contes ] [ Récits effrayants ]

    Conte : Le crapaud de la sorcière

    25/12/2007 08:55

    Conte : Le crapaud de la sorcière


    Le crapaud de la sorcière

    Il était une fois un crapaud qui aimait tellement lire qu’il aurait pu passer des jours entiers le nez dans un bouquin.

    Mais il appartenait à une sorcière qui l’arrachait sans pitié à ses lectures quand elle avait besoin de lui. Elle le posait sur sa tête, comme un chapeau, pour l’avoir à portée de la main.

    Tandis qu’ainsi perché le crapaud s’ennuyait, la sorcière préparait gaiement sa cuisine maléfique. «Voici», s’exclamait-elle, «d’appétissants asticots, des araignées superbes, des crottes de bique bien sympathiques. Quelle succulente potion magique je m’en vais mitonner!»

    Quand le tout était bien mélangé, juste avant la cuisson, la sorcière ordonnait : «Allez, crapaud, c’est le moment d’ajouter la touche finale : donne-moi ta bave irremplaçable.»

    Bien à contrecoeur, le crapaud crachait en essayant de ne pas manquer la cuillère.

    A force d’en baver, le crapaud en eut assez. Il s’évada en sautant par la fenêtre. La sorcière le poursuivit à travers prés et bois. A deux doigts d’être rejoint, le crapaud, dans un dernier bond... plongea dans la mare aux grenouilles. La sorcière jugea inutile de le chercher parmi tout ce qui coassait, bavassait, sautillait et nageait dans la mare. Elle rentra en maugréant : «Je t’aurai quand même, vieux pustuleux. Je reviendrai demain.»

    Elle revint en effet avec un piège de sa fabrication. Un livre que le crapaud n’avait pas encore lu. Elle installa l’appât au bord de la mare. Et ce qui devait arriver arriva : quand le crapaud aperçut le livre, il bondit dans la boîte. La sorcière lâcha la corde, la boîte se referma sur le pauvre crapaud qui aimait tant les livres.

    La sorcière ramena chez elle le crapaud prisonnier.. et il retrouva sa place habituelle, mais cette fois solidement attaché.

    Alors le crapaud se révolta et ne cacha plus qu’il savait aussi parler : «Au lieu de m’attacher sur votre tête, vous feriez mieux d’être plus attentive à votre travail. De là-haut, je vois que vous vous trompez souvent dans vos recettes magiques. Vous risquez de perdre des clients...»

    La sorcière allait lui répondre quand on frappa à la porte.

    C’était l’envoyé secret d’un grand personnage du royaume. Sur l’ordre de son maître, il avait acheté à la sorcière une potion destinée à endormir pour mille ans une encombrante princesse.

    La porte à peine ouverte, le messager s’écria avec colère : «Regardez un peu la princesse. Depuis qu’elle a bu votre potion, elle n’a jamais été aussi bien réveillée. Vous m’avez trompé sur la marchandise... cela mérite punition.» Et il asséna à la sorcière un coup de poing vengeur et bien ajusté.

    «Aïe, aïe, aïe», gémit la sorcière, à moitié assommée, j’ai du m’emmêler dans mes formules magiques. Tu as raison, crapaud, je n’ai plus ma mémoire d’antan. Qu’allons-nous devenir?»

    «Allons, allons, rien n’est perdu», assura le crapaud...toutes les recettes d’envoûtements, magie noire et autres maléfices sont dans les livres du grenier que vous m’empêchez de lire. Détachez-moi, nous allons nous organiser.»

    A partir de ce jour, une nouvelle vie commença. L’un lisait les recettes et crachait volontiers dans la soupe quand il le fallait. L’autre cuisinait sous sa dictée.

    A force de lire, le crapaud découvrit des formules magiques inédites dont les effets abominables firent la renommée de la sorcière. Désormais c’est elle qui encourageait son vieux compagnon à se plonger dans les livres. Elle lui acheta même des lunettes. Avec l’âge, sa vue commençait à baisser.

    FIN

     






    Conte : Le suaire du cimetière

    25/12/2007 09:05

    Conte : Le suaire du cimetière


    Le suaire du cimetière

    Une couturière du bourg de Liffré, étant assez bonne ouvrière, avait beaucoup d’ouvrage, aussi prit-elle une apprentie pour l’aider.

    Toutes deux allaient en journée non seulement dans le bourg, mais également dans les villages de la paroisse et même dans les communes voisines.

    Un soir qu’elles s’en revenaient et qu’il faisait quasiment nuit, elles passèrent près d’un cimetière. Tout à coup, la maîtresse s’arrêta épouvantée et dit à son apprentie :

    « Regarde donc un suaire que voilà étendu sur une tombe avec des cierges allumés aux quatre coins. » Mais je ne vois rien, répondit la jeune fille, c’est sans doute pour me faire peur.

    — Comment ! Tu ne vois rien ? Là, à droite, à côté de la vieille croix paroissiale en granit.

    — Vous avez pour sûr la berlue, car moi je ne vois rien.

    Une fois rentrée chez elle la couturière raconta à sa mère ce qui lui était arrivé. « Je suis certaine dit-elle, d’avoir vu un suaire sur une tombe du cimetière et quatre cierges allumés. Cependant mon apprentie, elle, n’a rien vu. »

    — Celle qui voit, répondit la mère, est dans la grâce du bon Dieu, et celle qui ne voit rien est en état de péché mortel. La première fois que t’apparaîtra cette vision, il faudra t’armer de courage, entrer seule dans le cimetière, t’agenouiller près de la tombe, toucher le suaire et réciter des prières pour le mort qui a été enterré à cette place.

    Dès le lendemain soir, l’ouvrière aperçut ce qu’elle avait vu la veille. Elle congédia son apprentie et, plus morte que vive, alla prier sur la tombe.

    Comme elle touchait le linceul étendu à ses pieds, une voix semblant sortir des entrailles de la terre, lui dit : « Ce linceul servira à t’ensevelir. »

    La couturière se sauva, effrayée, et s’en alla répéter à sa mère les paroles qu’elle venait d’entendre.

    — C’est la peur que tu as eue, qui t’a rendue folle, et c’est ton esprit surexcité qui t’a soufflé aux oreilles des mots insensés. Il faudra retourner, mon enfant,sur cette tombe, afin d’avoir l’explication de ce mystère.

    — Oh ! je n’oserai jamais.

    — Je t’accompagnerai un bout de chemin, et je resterai à t’attendre.

    — Oui, comme cela j’y consens.

    Elle retourna sur la tombe au suaire, où elle entendit, très distinctement, les paroles suivantes :

    — C’est ta sœur, morte il y a un an, qui par ma voix te supplie de demander à ta mère de faire dire un trentain pour le repos de son âme.

    — Elle ne voudra pas me croire.

    — Alors tu lui montreras l’empreinte ineffaçable des cinq doigts de ma main, marquée sur ton épaule.

    Et la pauvre fille sentit la main du squelette peser sur elle.

    Comme elle se relevait épouvantée, la voix répéta encore : « Le linceul qui est sous tes pieds servira à t’ensevelir. »

    La couturière alla rejoindre sa mère, à laquelle elle fit part de ce qu’elle venait d’entendre, et lui montra les cinq doigts du squelette marqués sur son mouchoir de cou.

    Elle avait été tellement impressionnée qu’elle rentra malade chez elle, s’alita pour ne plus se relever. Une fièvre terrible s’empara d’elle, et la conduisit au tombeau après huit jours de délire et de souffrances.

    Lorsqu’elle fut morte, on aperçut sur une table, sans savoir qui l’avait apporté, le linceul du cimetière qui servit en effet à ensevelir le corps de l’infortunée couturière.

    FIN







    Restez vigilant c'est notre travail !

    25/12/2007 09:13

    Restez vigilant c'est notre travail !









    Début | Page précédente | 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact happy-halloween ]

    © VIP Blog - Signaler un abus