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Tout sur Halloween

VIP-Blog de happy-halloween
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Légende : Le lac des maudits !

    13/10/2008 22:59

    Légende : Le lac des maudits !


    Le lac des maudits

    Près de la ville de Flers se trouve un bois dans lequel est renfermé un étang, ou plutôt un petit lac. Ce lieu est silencieux et isolé, et le mirage des grands arbres estompe la surface du lac de teintes si sombres qu’on se prend à rêver de quelque effrayant mystère qui se cache, comme un limon impur, au fond de ces eaux dormantes.

    Il y a beaucoup, beaucoup d’années, dit la tradition, existait, sur cet emplacement, un couvent, fondé par un pécheur repentant, en expiation de ses péchés. Durant les premiers temps de la fondation, les moines menèrent si sainte vie que les habitants de la contrée environnante accouraient en foule, pour être édifiés de leurs pieux exemples et de leurs touchantes prédications. Mais le couvent devint riche et somptueux, et, peu à peu, les moines se départirent de la stricte observance de leur règle.

    Bientôt, l’église du monastère demeura fermée, les chants religieux cessèrent de retentir sous ses voütes, une clarté triomphante ne vint plus illuminer ses sombres vitraux, et la cloche de la prière ne fit plus entendre son tintement matinal pour réveiller tous les coeurs à l’amour de Dieu. Mais, en revanche, le réfectoire, réjoui de mille feux, ne désemplissait ni le jour ni la nuit; des choeurs bachiques, où perçaient des voix de femmes, frappaient tous les échos de leur sacrilège harmonie, et les éclats d’une folle ivresse annonçaient au voyageur et au pèlerin qui passaient devant l’enceinte du monastère que le sanctuaire de la dévotion et de l’austérité s’était transformé en une Babel d’impiétés et de dissolutions.

    C’est ainsi, il arriva que, la veille d’une fête de Noël, les moines, au lieu d’aller célébrer l’office, se réunirent pour un profane réveillon. Cependant, quand vint l’heure de minuit, le frère sonneur étant à table avec les autres, la cloche qui, d’ordinaire, se faisait entendre à cette heure pour appeler les fidèles à la messe, commença a sonner d’elle-même ses plus majestueuses volées. Il y eut alors, dans le réfectoire, un moment de silence et de profonde stupeur. Mais un des moines les plus dissolus, essayant de secouer cette terreur glaçante, entoura d’un bras lascif une femme assise à ses côtés, prit un verre de l’autre main, et s’écria avec insolence :

    « Entendez-vous la cloche, frères et soeurs ? Christ est né, buvons rasade à sa santé ! »

    Tous les moines firent raison à son toast, et répétèrent, avec acclamation :

    « Christ est né, buvons à sa santé ! »

    Mais aucun d’eux n’eut le temps de boire: un flamboyant éclair, comme l’épée de l’archange, entrouvrit la nue; et la foudre, lancée par la main du Très-Haut, frappa le couvent, qui oscilla sous le choc, et tout à coup s’abîma à une grande profondeur dans la terre. Les paysans, qui s’étaient empressés d’ accourir à la messe, ne trouvèrent plus, à la place du monastère, qu’un petit lac, d’où l’on entendit le son des cloches jusqu’à ce que le coup de la première heure du jour eüt retenti.

    Chaque année, disent les habitants du pays, on entend encore, le jour de Noël, les cloches s’agiter au fond du lac; et c’est seulement pendant cette heure, où les moines sont occupés à faire retentir le pieux carillon, que ces malheureux damnés obtiennent quelque rémission aux tourments infernaux qui les consument de leurs plus dévorantes atteintes.

    FIN






    L'inconnue du fleuve

    13/10/2008 23:15

    L'inconnue du fleuve


    L'inconnue du fleuve

    L'affaire dont je témoigne date des années 60. Pour des raisons de secret professionnel et de discrétion, je me permets de changer le nom de ses protagonistes et celui de la ville où elle s'est déroulée. Mais tout le reste est exact, j'étais moi-même interne à la Faculté de X. au moment des faits, et assistais le Professeur L. spécialiste de Médecine Légale pour me faire de l'argent de poche, avant d'obtenir mon doctorat et d'ouvrir mon propre cabinet.

    Ce matin-là, lorsque je me penchai sur le tiroir réfrigéré, écartant la toile qui ceignait le cadavre prévu pour le cours de dissection, je tressaillis.

    Jamais encore depuis que je me livrais à des travaux d'approche, à l'Institut de Médecine Légale, je ne m'étais trouvé en présence d'un corps si beau, si pur, aux traits si fins.

    Une jeune fille blonde, aux yeux bleus d'eau, à la peau nacrée, que l'on pouvait croire endormie, m'apparut. Au lieu des odeurs fortes des produits conservateurs luttant contre la pourriture, il émanait de la boîte, un parfum délicat, indéfinissable.

    Muet, comme frappé de stupeur, je ne pus arracher mes yeux de cette harmonie, de cette grâce. Chargé de la préparation des instruments, des tissus et des organes pour le cours d'autopsie légale, je ne me résolvais pas, malgré l'heure avancée, à mutiler ce corps trop parfait.

    Je m'enquis, par téléphone, auprès du responsable de la morgue, de la provenance de ce cadavre. Il m'apprit qu'il s'agissait d'une inconnue repêchée dans la ... voici plusieurs mois.

    Le corps n'ayant jamais été réclamé par la famille et l'enquête diligentée par le parquet n'aboutissant pas à lui donner une identité, nous en héritions le plus légalement du monde, tous les délais ayant été respectés.

    Lorsque la cohorte bruyante des étudiants envahit l'amphithéâtre, j'étais encore debout, paralysé, sous le charme, sans avoir commencé l'autopsie.

    A l'entrée du Professeur L. je n'étais pas plus avancé.

    Selon son habitude, L. suspendit son manteau à la patère et revêtit sa blouse de travail tandis que son assistante l'aidait à enfiler ses gants. Il s'approcha de la table de dissection et me salua.

    Me voyant immobile et trouvant mon attitude plutôt curieuse, il m'apostropha de sa voix chaude aux accents méridionaux :

    - Eh bien Ludovic, quelle belle brune avez-vous préparé pour servir d'exutoire aux instincts libidineux et pervers de vos petits camarades ?

    Il faut dire qu'en général, les dépouilles humaines aboutissant là n'étaient guère ragoûtantes !

    J'avouai piteusement :

    - Je n'ai pas osé la toucher, Monsieur ! Regardez !

    Il y eut des rires moqueurs et des coups de sifflet dans les travées des gradins. Mais alléchés, plusieurs étudiants déferlèrent vers l'estrade.

    Le Professeur se pencha à son tour, entouré par ses élèves, et admit simplement :

    - C'est vrai qu'elle est belle ! Mais nous sommes ici pour travailler. Cette petite est morte. Nous ne pouvons plus rien pour elle. C'est justement pour sauver d'autres belles filles comme cela que vous étudiez la médecine. Profitons de son intégrité apparente pour voir de quoi elle est morte, quel mal sournois a interrompu sa vie dans la fleur de sa jeunesse. Scalpel !

    De ses doigts gantés L. souleva une paupière. Un iris d'un bleu pur apparut, lumineux, intense, presque insoutenable.

    Assailli par le doute, il tâta la peau restée souple, ordonna à ses assistants d'installer le cadavre sur la table de dissection et de le soumettre aux instruments de contrôle.

    Comme prévu, la pression sanguine se révéla nulle et l'encéphalogramme plat. Ouf ! Aucun doute, elle était bien morte.

    Pourtant, lorsque la lame précise du professeur fendit sa peau à la fois élastique et ferme, sans nulle trace de corruption, des gouttes de sang perlèrent tout le long de la blessure, comme de précieux rubis.

    Fascinés, les élèves restèrent muets. Nul ne risqua plus de plaisanterie. Lorsque la scie découpa les côtes, plus d'un, sans oser se l'avouer, s'attendait à ce que, au fond du thorax ouvert, apparût le coeur palpitant de la jeune inconnue, comme dans un film d'épouvante.

    Soudain, en une fraction de seconde, notre univers de logique scientifique bascula dans l'irrationnel. Pour ce professeur célèbre et notre groupe d'étudiants, imprégnés de certitudes immuables, les connaissances, les lois que nous avions chèrement apprises, semblaient ne plus avoir cours, et perdaient leur emprise sur le réel.

    Le cadavre de la jeune inconnue, dépecé avec précaution, les viscères prélevés pour l'autopsie, nous analysons le contenu des poumons, de l'estomac, de l'intestin sous les directives du professeur de plus en plus perplexe.

    L. finit par admettre, avec une visible répugnance, devant ses élèves réunis, qu'il se passait sous nos yeux un phénomène inconnu, d'une très haute improbabilité, encore inexpliqué, mais qui comme tout phénomène trouverait tôt ou tard son explication.

    Ses conclusions, qui nous frappèrent tous, nous qui assistions ce matin-là à cet incroyable cours magistral, fut que :

    Primo : Bien qu'elle fût morte, selon les critères universellement admis par la science, les organes et les tissus de la jeune fille n'étaient absolument pas lésés ni corrompus.

    Secundo : Bien qu'elle ne respirât plus, que son coeur ne battît plus, que son cerveau ne fût plus irrigué, le corps de l'inconnue semblait absolument intact, prêt à repartir, pour peu qu'on lui insufflât le souffle vital, que l'élan soit redonné à son organisme.

    Tertio : Une telle situation était sans précédent, impensable ! Seule pouvait être avancée une explication hasardeuse, l'hypothèse cryogénique par exemple. (Abaissement de la température stoppant le mouvement des particules atomiques.) Or, le corps qu'ils avaient devant eux, bien que conservé au froid depuis plusieurs mois, n'était pas congelé, et se trouvait préalablement soumis à la température ambiante en vue de l'autopsie.

    Le temps du cours étant écoulé, le professeur L. nous libéra, mais décida de se livrer personnellement à une nouvelle expérience.

    Il s'en ouvrit à ses assistants dont j'étais.

    - Nous allons restaurer ce corps, recoudre minutieusement chaque organe à sa place, comme si ce cadavre était encore en vie, et nous allons étudier ce qui va se passer.

    Aidé de toute son équipe, le professeur passa plusieurs heures à remettre chaque élément de ce puzzle dans son état primitif.

    Ainsi reconstituée, la jeune inconnue n'était plus que la caricature de ce qu'elle fut. Le corps et le visage ravagés par les coutures, les chairs tuméfiées, boursouflées, elle avait perdu tout mystère et toute beauté.

    La journée passa vite. Le soir venu nous remîmes avec précaution le cadavre dans son tiroir réfrigéré et allâmes dîner ensemble dans un troquet proche de l'institut. Au cours du repas, les questions fusèrent :

    - A votre avis, professeur, que s'est-il passé, comment expliquez-vous ce phénomène ?

    - Je ne me l'explique pas.

    - Mais vous..., vous imaginez des hypothèses? risquai-je.

    - Certes, mais si je vous les exposais vous les trouveriez tellement farfelues que vous hésiteriez à poursuivre vos études et vos recherches sous ma direction !

    - Vraiment ?

    - Ecoutez Ludovic, j'ai soixante-deux ans. Il y a bien cinquante ans que je ne crois plus au père Noël, quarante-cinq ans que j'ai perdu la foi en un Dieu barbu et omnipotent ou aux bonnes fées des contes de mon enfance. Voici quarante ans que je dissèque des corps d'animaux ou d'êtres humains, sans y avoir jamais découvert la moindre âme ou parcelle de transcendance. Or là, ce matin, nous venons vous et moi d'assister, à ce que pudiquement j'appellerai un phénomène paranormal, mais qui pour d'autres représenterait certainement un miracle. Alors des hypothèses...

    - Du moins votre sentiment ?

    - Je pense qu'il existe dans l'univers autant de forces, de puissances, de phénomènes inexpliqués à ce jour qu'il y en a de connus, d'expliqués, de scientifiquement admis. Dans le cas précis qui nous préoccupe, je dirais simplement qu'une "énergie" inconnue semblerait avoir suspendu provisoirement les lois biologiques qui régissent habituellement la lente corruption des corps privés de vie.

    Mais je vous parie que tôt ou tard la nature aura repris ses droits et que cette petite merveille ne sera plus hélas que puanteur et charogne. Cela vous satisfait-il ?

    - En tout cas si elle ne résout rien, votre explication a le mérite de la clarté et de la simplicité. Le dîner achevé le professeur L. nous nous séparâmes pour nous reposer des fatigues de cette harrassante journée.

    Mais dès l'aube, sans nous être donnés le mot, nous nous sommes tous retrouvés au laboratoire de dissection, curieux de voir l'état dans lequel nous retrouverions notre "belle patiente".

    Lorsque j'ouvris le tiroir, en retenant mon souffle, j'eus un choc : La jeune fille nous souriait, plus belle qu'avant, intacte, immaculée, sans que nulle trace ne laisse apparaître sur son corps parfait, les outrages conjugués du scalpel et des sutures.

    FIN

    Dr Ludovic N.






    Légende urbaine : les chiens de l'au-delà...

    15/10/2008 23:51

    Légende urbaine : les chiens de l'au-delà...


    Les chiens de l'au-delà...

    Une jeune femme d'une trentaine d'années venait de perdre son mari. Attristée par cette terrible perte qui venait de la frapper, elle ne pouvait supporter cette situation et alla au cimetière où la tombe du malheureux défunt se trouvait en début d'après-midi.

    Arrivée au cimetière, qui était vide compte tenu de la chaleur mortelle, elle se dirigea vers la tombe de son mari.

    La douleur de cette perte était telle qu'elle craqua elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps à genoux sur la tombe, elle ne se calmait plus dans un dernier sanglot elle commença à se relever elle sentit une présence derrière elle.

    Elle se retourna...et vit deux gros chiens noirs qui la fixaient comme une proie... .ils allaient lui bondir dessus.

    Apeurée, elle prit ses jambes à son coup et courut le plus rapidement vers la sortie du cimetière.

    Les chiens la prirent en chasse elle les entendait grogner et se rapprocher de plus en plus, elle pouvait sentir le souffle chaud des molosses sur ses mollets.

    Une fois sorti du cimetière dans un dernier espoir elle se retourna dans l'espérance de voir que ses deux gros chiens ne la suivaient plus.
    Mais bizarrement les chiens avaient disparu, ils n'étaient plus à sa poursuite. Ils avaient disparu.
    Quelques jours plus tard, elle retourna au cimetière mais cette fois-ci, en fin de journée quand il y avait du monde, en allant vers la tombe de son mari elle vit le gardien de cette nécropole elle alla lui raconter son histoire avec les chiens.

    Mais là, le gardien, qui devait avoir vécu de nombreuses histoires vu son âge élevé, devint livide il bafouilla puis reprit son calme et lui expliqua qu'il n'y avait jamais eu de chien dans ce cimetière.

    Mais surtout, il lui expliqua cette légende qui dit : après la perte d'un proche cher si tu pleures toutes les larmes de ton corps sur la tombe, le mort reviendra ou enverra quelqu'un ou quelque chose pour te tuer ce qui te permettra de le rejoindre dans les ténèbres
    Le gardien du cimetière en était persuadé la légende avait parlé.

    Cette histoire est une histoire vraie, mais pour savoir si c'est vraiment son mari qui a envoyé ces chiens, ça personne ne peut le dire. Mais on peut être sûr maintenant que les légendes n'ont pas de frontière.

     

    FIN






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