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Tout sur Halloween

VIP-Blog de happy-halloween
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Trick or Treat !

    11/10/2007 23:21

    Trick or Treat !


    Trick or Treat

    Qui n’a jamais entendu l’un des enfants sonnant à votre porte lancer un « Trick or Treat » en riant ? (« un bonbon ou un sort, en Français) Cette expression est devenue la coutume incontournable de nos petits diables descendant dans les rues, c’est pourquoi nous avons jugé utile de nous pencher sur cette tradition. Petit retour sur l’expression...

    Etymologie

    C'est la version made in Halloween de : la bourse ou la vie ? Ou, plus précisément : un sort ou une friandise ? Trick désigne le sort, le tour; du normand triquer, variante du français tricher. En ancien français » tricher quelqu'un », c'est le tromper. Treat du français « traiter ». Si le sens principal du verbe anglais est le même qu'en français, une nouvelle acception est apparue avec le sens de donner sans contrepartie. Treat, désigne dans ce cadre, une friandise. En français, on pourrait dire : trique ou traite ? Le soir d'Halloween, pendant une période d'environ 3 heures, les enfants Américains courent de maison en maison pour amasser le plus de friandises. Au Québec, on emploie l'expression courir l'Halloween : les maisons canadiennes sont très espacées les unes des autres ! De nombreuses maisons sont décorées à l'extérieur pour inviter les enfants à prendre des friandises. Ceux qui refusent de donner, on leur joue un tour... Mais attention: Halloween est une fête dangereuse ! Les sorcières et les pervers décorent aussi leur maison pour attirer les enfants et leur jouer de très sales tours ! Chaque année, de nombreux enfants disparaissent le soir d'Halloween... Pour la plus grande joie du diable...

    L'histoire du Trick or Treat

    Contrairement à ce que l’on pourrait penser de nos jours en voyant l’animation dans les rues, et principalement en Amérique du Nord, Halloween n’a pas toujours été amusante, bien au contraire ! Au début du siècle encore, les gens se jouaient des tours pas nécessairement sympathiques tandis que les enfants se contentaient de défiler déguisés dans les rues en revendiquant des bonbons ou des petits cadeaux. La tradition du trick or treat en frappant aux portes n'est venue que dans un deuxième temps, plus récent, dans les années 30. Dans le même ordre d'idée, la sorcière n'est présente dans le folklore de Halloween que depuis le XIX°s. On retrouve là les Saturnales, la fête des Fous ou de l'Ane. Halloween a mis longtemps pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui, une fête de magie, mystère, déguisements et bonbons. La tradition dit que les activités tumultueuses des mauvais esprits et sorcières sont les mêmes que celles des enfants, masqués par la coutume derrière les déguisements de fantômes et de squelettes. Tout se passe comme si les enfants sont la continuation de ces mauvais esprits par les déguisements qu'ils portent et donc par leur identification. A eux donc de jouer les tours que jouaient les morts en passant une dernière fois parmi les vivants...

    Source : Extrait de "Secrets et mystères d'Halloween", édition Jacques Grancher







    Les créatures d'halloween

    11/10/2007 23:58

    Les créatures d'halloween


    Les créatures d'Halloween

    Traditionnellement, Halloween est synonyme pour chacun de  nous de petits monstres plus hideux les uns que les autres, de gnomes ou de lutins, mais il faut savoir qu'à l'origine les rites celtes ne comportaient ni démons ni diablotins, qui prolifèrent pourtant dans nos sociétés judéo-chrétiennes. Non, non, rien de tout cela au royaume du mouton, les celtes, rappelez vous, avaient les fées.

    Mais attention, pas n'importe quelles fées... Ces fées là étaient en quelque sorte dépositaires de la terre sur laquelle les hommes vivaient, et on pensait qu'elles étaient hostiles aux humains qu'elles accusaient de grapiller chaque jour un peu plus ces terres aujourd'hui chargées de légendes et de belles histoires.

    On raconte que les plus belles fées du monde vivaient alors en Irlande, petites créatures gracieuses et imposantes, elles portaient le nom de Dana O'Shee. Elles vivaient comme les chevaliers et les dames de l'époque de la Chevalerie avec un roi, une reine et une cour.

    Mais attention, même les plus adorables pouvaient être perfides. Celui qui était séduit par leur beauté ou charmé par leur musique risquait sa perte.

    Elles profitaient donc de la nuit de la Samain autrement dit la nuit d'Halloween pendant laquelle les esprits des morts se mêlaient aux vivants pour s'en aller jouer des mauvais tours aux humains bien fait pour eux comme par exemple les attirer dans la lande où ils étaient ensuite retenus prisonniers, condamnés à errer pour toujours.

    Un conte irlandais raconte l'histoire d'une femme nommée Molly, enlevée par les génies pour s'occuper d'un nourrisson. John, son époux désespéré, n'entendit plus parler d'elle pendant six semaines. Puis une voisine lui raconta l'hisoire qu'elle avait vécu en tant que sage-femme auprès de la reine des fées. Elle lui dit avoir vu Molly et découvert comment la sauver: John devait se saisir d'elle et la garder dans ses bras quand la troupe des génies passerait devant lui. Guidé par la voisine, John réussit finalement à sauver sa femme.

    Une légende similaire conte une fin bien moins heureuse : afin de libérer sa femme retenue prisonière par les fées, un homme devait surveiller leur cortège la veille d'Halloween et verser une cruche de lait frais sur son épouse quand elle passerait devant lui. Mais malheureusement le lait contenait quelques gouttes d'eau ce qui rendit le sortilège inopérant. La femme tomba de son cheval, les fées se rassemblèrent autour d'elle et l'homme ne la revit plus. Le lendemain, la route était couverte de sang de la femme qui avait péri. Les fées s'étaient vengées.

    Plutôt vicieuses non ?

    Ce n'est que bien plus tard, après le passage des Chrétiens en terre celte et leur habituel remaniement de la culture locale nous y reviendrons, que certains se mirent à considérer les fées comme des anges qui, ayant refusé de se lier à Dieu ou à Lucifer, furent condamnées à hanter la terre jusqu'au jugement dernier. De ce changement de perspective et à partir de cette époque, semble-t-il, d'autres légendes populaires d'autres régions vinrent se méler à la mayonnaise mystique qu'allait devenir Halloween au XXe siècle : fantômes, têtes de mort et autres monstres terrifiants issus de l'imaginaire le plus archaïque.

    Les sorcières

    Le cas de la présence des sorcières dans la tradition d'Halloween est de toute autre nature. Halloween était en fait, et est toujours, l'une des six dates des grands sabbats annuels des sorcières, c'est à dire des fêtes saisonnières de la tradition celte.Puisque la pratique des sorcières s'est
    toujours inspirée très profondément de ces rites ancestraux, elles ont été associées à l'esprit d'Halloween dès les premières grandes vagues de
    persécution menées contre elles entre le XIVe et le XVIIe siècle en Europe et dans les colonies du Nouveau Monde.

    Les autres dates des sabbats annuels sont le 2 février qui est l'Imbolc, la fête de l'eau lustrale (Purification et Chandeleur chrétienne); le 23 juin : la Saint Jean; le 1er août : le Lugnasad, la fête de Saint Pierre aux liens (en Ecosse); le 21 septembre: l'équinoxe et la Saint Thomas.

    A cela viennent s'ajouter deux dates principales: le 31 octobre qui est donc la nuit d'Halloween, et le 30 avril qui est la nuit du grand sabbat : la Walpurgisnacht ou Nuit du Walpurgis, ainsi nommée car elle précède la fête de Sainte Walpurge, la religieuse qui avait accompagné Saint Boniface dans sa mission d'évangélisation de l'Allemagne, où elle mourut en 779.

    Au cour du Moyen Age, le caractère mystérieux de leur mode de vie d'ermites et leurs pratiques peu orthodoxes suscitèrent l'incompréhension de leurs contemporains et déclenchèrent à travers tout le continent européen des vocations de chasseurs de sorcières principalement motivées par une peur panique de l'inconnu et de la transgression des lois bibliques fixées par un dieu qu'ils craignaient plus que tout.

    Alimentée par le tribunal de l'Inquisition (qui était chargé, entre le XIIIe et XIXe siècle, de rechercher et de poursuivre l'hérésie dans certains Etats catholiques), leur imagination était obsédée par leurs fantasmes refoulés, par des visions d'assemblées de corps dénudés engagés dans des festins où tous se gorgeaient gloutonnement, conduisant le sabbat à son paroxysme : l'orgie sexuelle et débridée où démons et humains copulaient frénétiquement.

    Dans leurs esprits fous et aveuglés par la haine, le chant du coq marquait la fin du sabbat et les participants que l'on imaginait épuisés rentraient chez eux jusqu'à la prochaine fois, ou jusqu'à leur arrestation, leur interrogatoire, leur torture, et leur fin sur le bûcher.

    D'après la tradition celte, au cours de la nuit d'Halloween, nous l'avons vu, le monde des vivants et celui des morts s'interpénètrent, on
    accède alors à l'univers fantastique, féerique et terrifiant des peuples de la nuit, ceux qui hantent nos cauchemars comme nos rêves les plus doux. Il n'y a plus de frontière, il n'y a plus de temps.

    L'imagination et les peurs d'une autre époque font le reste. Démons, sorcières, morts-vivants, et autres gnomes entrent dans la danse. D'où les couleurs sombres et négatives qu'Halloween revêt la plupart du temps.

    Tout cela est bien sérieux, je vous vois venir, vous allez me demander maintenant où sont passés la fête et l'esprit farceur d'Halloween dans tout ça. Voilà, voilà, j'y venais justement, et d'ailleurs c'est bête comme chou.

    Revenons donc à l'époque des celtes d'Irlande...

     

    En plus des fées, particulièrement actives en cette fin d'année, des hommes au caractère un peu joyeux s'il en est profitaient de la nuit pour aller causer du tort à leurs voisins les plus superstitieux et naïfs. Et comme cette nuit n’appartenait ni à l’année qui se terminait ni à celle qui commençait, les celtes pensaient que c'était un jour où régnait le chaos, nos joyeux farceurs avaient donc toute liberté pour jouer des mauvais tours aux uns et aux autres puisqu'ils étaient excusés d'avance !!

    Beaucoup en profitaient donc pour se défouler un bon coup avant l'arrivée de la morte saison.

    En pratique, ça donnait à peu près ça: déguisés en fées, les vilains messieurs se promenaient de maison en maison et réclamaient des offrandes de nourriture. Si le propriétaire des lieux manquait à procurer les denrées exigées, la punition était la farce.

    Habituellement, par superstition, les gens laissaient de la nourriture ou du lait sur les marches de leur demeure à l'intention des fées pour s'attirer leur bénédiction et leur protection pour l'année à venir, ce qui facilitait grandement la tâche des bandes de joyeux lurons qui parcouraient la lande avec des farces plein leur sac.

    Pour impressionner leurs victimes, ils emportaient avec eux des masques hideux éclairés d'une bougie soigneusement sculptés dans des navets. Et oui, des navets !! La citrouille n'est venue que bien plus tard. Cette coutume donna lieu à la fameuse légende de Jack O'lantern qui est aussi associée à l'esprit d'Halloween.

    La fête de Samain était aussi le théâtre de formidables festins au cours desquels on buvait de la bière, de l'hydromel et parfois du vin. On comprend mieux maintenant pourquoi certains étaient d'humeur à ficher la trouille aux voisins !

    L'ivresse était un des moyens pour "décrocher" un temps de cette réalité et pénétrer dans l'Autre Monde. Côté viande, on mangeait du porc, viande qui selon les croyances et les rituels permettait d'accéder à l'immortalité. D'après un quatrain irlandais, on mangeait également "de l'andouille, du lait ribot (lait de baratte), du pain et du beurre frais". Les porcs étaient engraissés depuis l'équinoxe pour être littéralement sacrifiés au cours de ce festin à la fois religieux et civil, druidique et royal.






    Légende : Les faux-frères

    12/10/2007 05:38

    Légende : Les faux-frères


    Les faux-frères

    Il était un fois une pauvre femme qui vivait solitaire dans une chaumière au fond des bois. Elle connaissait bien la forêt, les plantes et les remèdes, et comme elle n'était pas avare de conseils ni de soins, les villageois voisins l'appelaient la Bonne Dame.

    C'était une femme d'une cinquantaine d'années, grande et mince, au visage osseux. certes, elle n'était point belle, mais ses gestes mesurés, l'éclat sombre de ses yeux, et sa voix égale avaient le don de mettre en confiance. Si elle l'avait désiré, elle aurait pu habiter dans le village même, à Champegris, mais les villageois comprenaient, ou croyaient comprendre, qu'elle avait eu des malheurs et ne désirait plus qu'une retraite paisible. Il y a avait environ dix ans qu'elle occupait la chaumière. C'était peu après la grande ruée des zombies, une époque de confusion où un grand nombre de villageois avaient péri ou fui, mais de nouveaux habitants arrivèrent des contrées voisines et ont ainsi redonné vie au petit village. 

    On respectait donc sa solitude, ne venant la consulter que pour identifier les champignons incertains, pour chercher un remède contre la toux ou les rhumatismes, ou pour un accouchement difficile. Parfois, les jeunes filles allaient lui conter leur peines de coeur. C'était une épaule sur laquelle on pouvait toujours compter.

    Un jour, la blonde Aenys, la fille du tonnelier, trouva la porte grande ouverte et la salle dévastée, la vaisselle brisée entre les meubles renversés. Et dans la chambre, la Bonne Dame gisait dans une mare de sang, vêtements déchirés, visage lacéré. Elle était morte! Aenys revint au village en hurlant. Tout d'abord, on refusa de la croire, puis trois paysans se décidèrent à aller voir. Malgré les conseils de son père, Aenys les accompagna. Elle avait adoré la Bonne Dame, et contre ceux qui avaient accompli un tel crime, elle était maintenant blême de rage et de colère.

    Le groupe s'approcha de la chaumière avec prudence. Ca et là on pouvait distinguer des empreintes de bottes sur le sol. Et le malheur frappa à nouveau. Trois zombies apparurent de derrière la maison, les armes à la main. Ils avançaient sans précipitation, sans autre expression sur leur visage glacé qu'une détermination mortelle. Deux des paysans en restèrent figés de saisissement. Le troisième, le plus jeune, un dénommé Jorgi, eut le réflexe de plonger dans le sous-bois. Quant à Aenys, elle poussa un cri de haine et se jeta sur les zombies. Un coup sur la tête la jeta à terre, où elle ne bougea plus, assommée. Les deux autres hésitèrent entre fuir et lui porter secours : cette indécision leur coûta la vie.

    Tel fut le témoignage de Jorgi lorsque il revint au village, tout seul. Je n'oublierai jamais leur visage, murmura-t-il en tremblant. Mais pourquoi ont-ils fait cela ? La Bonne Dame était si gentille.

    Ce n'est que le lendemain qu'un second groupe de paysans plus nombreux et mieux armés retourna à la chaumière. En chemin, ils croisèrent Aenys, qui revenait en titubant. Elle n'avait été que légèrement blessée et comme elle faisait la morte, les zombies s'étaient désintéressé d'elle. Les deux autres, malheureusement, étaient bel et bien morts. L'examen de la chaumière n'apporta rien de nouveau. Sauf que la trappe de la cave était ouverte, il y avait des traces de sang sur l'escalier de bois. En bas régnait le même désordre qu'en haut, tout était sans dessus dessous, mais aucun corps de la Bonne Dame.

    Les paysans ne s'y attardèrent pas, car les lieux leurs inspiraient une crainte superstitieuse. Par contre, ils découvrirent de nouvelles traces de pas qui s'enfonçaient dans le sous-bois. Là les corps des deux paysans gisaient à moitié déchiqueté, ils furent ramenés au village pour y être inhumés. Tout le village était en émoi, la colère et la peur se mêlaient, quand une bonne douzaine de villageois courageux se constituèrent partisants pour organiser une grande battue dans la région.

    En réalité, la Bonne Dame n'était pas si bonne que ça; et pour tout dire elle était même carrément mauvaise. C'était une sorcière vouée à ses rituels. D'abord voyageuse errante, elle avait finalement jeté son dévolu sur Champegris et la région. Comme bon nombre de sorcières démoniaques, elle rêvait d'une domination absolue, mais elle était prudente. Plutôt que tout gâcher par un envoûtement hâtif, elle tissait patiemment sa toile au fond de sa retraite en amadouant ses visiteurs.

    Sous couvert de bonne guérisseuse, d'une amie bienvaillante toujours présente, il ne lui était pas difficile de collectionner des reliques de chaque villageois et leur jetait des sorts. L'un après l'autre, elle  les envoûtait corps et âmes. Quand ils seraient tous possédés, elle commencerait le rituel du diable, et quand le village serait entièrement à son service, elle irait conquérir le village suivant, et ainsi de suite jusqu'à posséder le monde. Tel était son souhait, dominer la terre et asservir ses sujets au nom de Satan.

    Un jour, un voyageur perdu aperçut sa chaumière et lui demanda l'hospitalité. La sorcière le reçu sans idées préconçues, mais lorsque il lui avoua que, venant du Sud, il ne connaissait pas l'existence de Champegris, elle se dit alors que sa disparition ne risquerait pas d'être signalée. Et comme elle avait besoin d'un garde du corps, elle décida d'en faire sa chose, elle l'endormit, le tua, et lui jeta un sort pour que son cadavre s'anime en zombie.

    Trois ans plus tard, un visiteur eu droit au même sortilège, et l'horreur  se répéta encore une fois. Les deux zombies demeuraient dans la cave de sa chaumière, et les villageois n'en avaient évidemment aucune connaissance. Puis vint un troisième voyageur, et le même scénario se reproduisit. Hélas, en animant le dernier cadavre, la sorcière fit une grave erreur de sortilège qu'elle ne put rattraper. Le zombie devint enragé, il se retourna contre sa créatrice et l'attaqua.

    Elle réussit à s'échappé par un sortilège, mais gravement blessée, la sorcière remonta avec peine le vieil escalier en bois. Soudain elle fut rattrapée avant même d'avoir pu refermer la porte. Le zombie la projeta dans la chambre et s'acharna sur elle jusqu'à son dernier souffle et la dévora. En mourant, elle concrétisa ce qui avait toujours été l'essence même de son être, une entité de haine. Par ailleurs, sa mort libéra les deux autres zombies qui devinrent sauvages également. Après avoir quelque peu renversé les meubles, ils finirent par trouver la porte et partirent dans les sous-bois. On devine malheureusement la suite.

    Aenys a été possédée par l'entité de haine lorsque elle s'est penchée sur le cadavre de la Bonne Dame et l'âme de cette denière a pris possession de son corps. Comme cette entité est immortelle et poursuit son chemin dans le but de régner sur la terre pour dominer les humains, elle choisit toujours auparavant l'enveloppe corporel qui abritera son âme.

    Serez-vous le prochain ?

     

    Fin







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