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VIP-Blog de happy-halloween
  • 137 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

    Fille (0 ans)
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    Bonne fête à tous !

    20/10/2008 03:16

    Bonne fête à tous !







    Légende : Le joueur de flûte de Hamelin

    22/10/2008 21:50

    Légende : Le joueur de flûte de Hamelin


    Le joueur de flûte de Hamelin

    Cette légende naît en 1284, en Allemagne, alors que la petite ville de Hamelin est infestée de rats, au grand désespoir de ses habitants et de son maire. Un jour, un joueur de flûte se présente comme étant un exterminateur de rats. Habillé d'un long manteau multicolore, il propose de débarrasser la ville des rats, moyennant finances. Le maire et les habitants de la ville acceptèrent sa proposition avec joie.

    L'homme sort sa flûte et à peine se met-il à jouer que les rats sortent des maisons, enchantés par cette musique. Il les entraîne ainsi en dehors de la ville, jusqu'au Weser, dans lequel ils plongent en masse et se noient. Sa tâche accomplie, l'homme retourne à la ville toucher son salaire mais les bourgeois refusent de le payer. Le flûtiste quitta la ville, le cœur plein d'amertume.

    Il y revint cependant le 26 juin, sous les traits d'un chasseur à l'allure effrayante, portant un chapeau rouge et étrange; pendant que tout le monde était à l'église, il sortit sa flûte de nouveau et commença à jouer dans les ruelles da la ville. Mais cette fois, ce sont les enfants qui arrivent en courant, ensorcelés par sa musique. Il les conduisit par la porte de l'est en continuant de jouer, et ils allèrent jusqu'à la montagne Koppelberg, où il disparut avec eux à jamais.

    Seuls deux enfants revinrent, car ils s'étaient attardés en chemin. L'un d'eux étant aveugle ne pu montrer l'endroit où les enfants étaient, l'autre étant muet ne put dire un seul mot. Un petit garçon étant revenu chercher sa redingote échappa lui aussi au malheur. Certains dirent que les enfants avaient été conduits à une grotte d'où ils ressortirent dans la région de Siebenbuergen. Selon la légende, ce jour-là, 130 enfants disparurent ainsi à jamais.

    FIN






    Histoire : Vengeance !

    26/10/2008 07:50

    Histoire : Vengeance !


    Vengeance

    Il règne dans cette grande chambre du château une atmosphère de mort, poisseuse, oppressante, c’est que le vieux comte dans son lit, va bientôt rendre le dernier soupir.

    Il respire mal, halète, tousse. On a laissé fermés les lourds rideaux de velours et allumé des candélabres qui jettent de sombres silhouettes fantomatiques sur les tentures. Leurs lumières vacillantes ajoutent une note solennelle au moment présent. Une domestique veille silencieusement son vieux maître. Il s’agite, tente de se mettre sur son séant, cherche la corde pour appeler. Elle le calme avec des gestes d’une infinie patience, remonte son oreiller et l’installe plus confortéblament. Il s‘éveille alors tout à fait, et lui chuchote quelques mots d’une voix rauque, presque d’outre-tombe.

    La servante acquiesce et se lève.

    De l’autre côté de la porte, la famille se presse, assaille la bonne de mille questions. La chose est-elle faite, a-t-il rendu l‘âme ?
    “Point du tout, répond la domestique, on dirait même qu’il va mieux, il demande à parler à votre petit- fils, Madame”.
    “Allons bon, que lui veut-il, murmure la vieille comtesse, et où est il ce bon à rien ?”

    Le dit bon à rien est le petit neveu du vieux et n’usurpe pas son sobriquet. C’est un joueur invétéré, violent à ses heures et qui fréquente les tripots de la ville. Il a dû faire aux filles de joie des quartiers les plus sordides une bonne dizaine de bâtards, mais le pire, pour son vieil oncle est ailleurs.

    Le vieil homme ne pardonnera jamais, n’oubliera de tout sa vie la douleur et le chagrin qu’il a ressentis, le jour où ce vaurien s’est amouraché de sa fille chérie, une enfant fragile qu’il avait eue sur le tard. Le jour où il a fallu consentir à les marier et le dernier, enfin, où celle-ci, sous un coup plus violent que les autres, a succombé, enceinte de surcroît, sous les horions que son mari avaient pris l’habitude de lui distribuer. Pour son bien et sa gouverne, pour des riens, pour s’amuser, ou flatter sa virilité. Cet homme sans scrupule était la honte de la famille. Le vieux comte, paralysé à la suite d’un duel qui avait mal tourné, avait cru étouffer de chagrin.

    Il avait fallu maquiller l’affaire, inventer un malheureux accident, pour ne pas être la risée de toute la contrée ! Mais cela se paierait, il se l‘était juré ! Pour l’heure, à l’agonie, il réservait ses dernières forces pour ce scélérat.

    La porte s’ouvrit et ce dernier, poussé par sa grand-mère, entra à la suite de la domestique. “Je me demande ce qu’il me veut, ce maccabée,” grinça-t-il entre ses dents. Mais il n’avait pas d’autre choix que d’avancer vers le grand lit tendu de velours pourpre, où son oncle, encore vaillant hélas, l’attendait en remuant les mâchoires, comme s’il préparait un mauvais coup. Son oeil encore vif se détachait sur la peau jaune et parcheminée du vieillard.
    Il avait une lueur de charbon ardent assassine qui ne présageait rien de bon. Heureusement, il ne pouvait guère bouger !

    La domestique poussa l’homme vers le grand lit et le pria de s’agenouiller pour recueillir les précieuses dernières paroles de l’agonisant. Ce que le vieux comte chuchota en grimaçant, elle ne l’entendit pas, mais les meubles de la chambre faillirent trembler sous les imprécations brutales du neveu, qui quitta le chevet du malade en le maudissant.

    Des paroles dures, insolentes, accompagnées d’injures et de mots grossiers emplirent le silence feutré de la pièce et le vieillard rendit l‘âme presque aussitôt.

    Le notaire, devant la famille pieusement rassemblée pour l’ouverture du testament, n’eut que de mauvaises nouvelles à apprendre aux héritiers. Le château, les terres, tous les biens de la famille avaient été mis en gages et hypothéqués pour couvrir les dettes de jeu du mauvais garçon, que sa mère avait toujours couvé, protégé et défendu. Maintenant, elle n’avait plus que ses yeux pour pleurer !

    Il fallut tout vendre, murs, terres, meubles et se réfugier dans le pavillon de chasse de l’ancien domaine, tout au bout de la forêt, adossé à un mur presque en ruines.
    Un jour qu’il venait encore pleurer misère auprès de sa mère, et imploré encore sa générosité, celle-ci lui avait demandé ce que son frère lui avait donc confié de si terrible, et qui l’avait mis dans une telle colère, quelques instants avant de rendre le dernier soupir.

    Le jeune homme fit une désagréable grimace et se retint de répondre grossièrement à sa mère, il avait trop besoin d’argent !

    “Oh, c’est ridicule, de toute façon, je ne crois pas à tous ces contes de bonnes femmes à dormir debout !”
    “Mais, de quoi parles-tu ?”
    “De ces histoires de fantômes vengeurs, ivres de haine, qui reviennent d’outre tombe trucider des vivants ! Il m’a dit qu’il me poursuivrait où que j’aille, et me ferait payer mes crimes. Et que cette menace valait pour l‘éternité.
    Bon, voilà, tu sais tout,. Mais que valent les paroles d’un moribond ? Maintenant qu’il est couché deux pieds sous terres, qu’il vienne donc mettre sa menace à exécution ! Je l’attends de pied ferme.”

    Les années passèrent, sa mère trépassa à son tour et le jeune homme, comme tout le monde, vieillit. Et puis, la fortune aidant, on oublia les frasques de sa lamentable jeunesse. Aucun témoin ne se souvint des imprécations du vieil oncle à son égard. Après avoir regagné au jeu ce qu’il avait perdu des années auparavant et cette bonne fortune ajoutée à divers héritages, le train de vie de l’héritier de la famille, aujourd’hui assagi, s‘était notoirement amélioré.

    Il avait pu racheter le château à ses créanciers, et jouissait dorénavant d’une confortable rente. Il vivait seul, sans famille et sans enfant, dans l’immense propriété, où il tyrannisait tout à loisir son personnel.

    Un matin, son garde-chasse retrouva le corps de son maître couvert de blessures sanglantes, dont la plus horrible avait entaillé profondément la gorge. Ses vêtements étaient déchirés, et l’homme avait visiblement cherché à échapper à son assassin. On pouvait voir une marre de sang sur la terre du chemin voisin, des lambeaux de sa chemise, ici et là, accrochés aux branches des buissons, et une piste sanglante qui, du chemin, menait au corps lacéré, tombé dans les feuilles du sous-bois.

    Les policiers, le juge d’instruction, contre toute attente, conclurent étrangement à un suicide. En effet, on retrouva dans la main du corps, un mouchoir imbibé de sang, avec lequel, le mourant avait dû vainement essayé d’enrayer l’hémoragie qui avait finalement eut raison de sa vie.

    Mais nulle trace autour, autre que ses propres pas, ni dans la terre molle et grasse du chemin, que le soleil avait séchée et qui, maintenant, faisait une croûte solide et dure, ni nulle part. En outre, le trépassé tenait bien serré dans son autre main, son couteau tranchant, avec lequel il aimait dépecer les cerfs après la chasse.

    Le vol n‘était visiblement pas non plus la raison du crime, puisque l’on retrouva dans le portefeuilles du mort et sur lui, nombre de billets et bijoux dédaignés par l’agresseur. Toutefois, ce qui intrigua le plus les enquêteurs, c’est que, à défaut de traces de pas, qui eussent signé la présence sur le lieu du crime de l’assassin, on retrouva près de la marre de sang, un médaillon d’or ouvert, portant les portraits en miniature et qui se faisaient face, du vieil oncle tant détesté de la victime et celui de sa jeune femme, morte tragiquement en couche, avait-on dit, près de trente-cinq ans auparavant.

    Faute d’explications, et le dit oncle ainsi que son épouse, étant tous deux décédés depuis des lustres, les autorités classèrent l’affaire.
    Mais les journaux de l‘époque se demandèrent longtemps, pourquoi le comte semblait avoir couru éperdument dans les buissons, y déchirant ses vêtements au passage, pour venir mourir épuisé sur un lit de feuilles, comme s’il avait vainement tenté d‘échapper à un poursuivant. Le mystère reste entier.

    N.B. Cette histoire est inspirée d’un fait divers réel, qui se déroula dans l’Yonne au 19 ème siècle.

    Mais si vous pensez qu’un revenant ne peut venir se venger sur un vivant, que direz-vous d’un fantôme, ou d’un ectoplasme qui peut recevoir une balle, tirée par un vivant ? Vous en doutez ?

    Eh bien, allez lire ce témoignage, dans le dernier livre de Pierre Bellemare, d’une épouse, qui a vu son mari lui apparaître sous la forme d’un fantôme, et se prendre une balle qui fit une sanglante trace sur la poitrine de l’ectoplasme ! Balle, qui de surcroît, déchira la chair du dit mari, lequel au moment du crime, croupissait au fond d’une faille de glace, à plus de 300 km de distance !

    Alors ? Contes de bonnes femmes que tout ceci, ou mystères que la science élucidera peut être un jour ? En tout cas, à défaut de pouvoir répondre aujourd’hui, ne prenez pas à la légère les menaces d’un mourant ! On ne sait jamais.

    FIN






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