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L'histoire de Candyman
24/09/2008 02:59
Candyman
Helen Lyle est étudiante à l'université d'Illinois à Chicago et mariée à un professeur, Trevor. Avec son amie Bernadette, elles rédigent une thèse sur les légendes urbaines et les croyances populaires. Au cours de ses investigations, elle est interpellée par une histoire récurrente, celle du mythique Candyman qui terrorise les habitants du quartier défavorisé de Cabrini Green depuis des décennies, assassinant des femmes et des enfants principalement. Helen sentant qu'elle tient là l'occasion rêvée de pimenter son travail, convainc Bernadette d'aller enquêter sur les lieux mêmes des crimes, dans la cité sordide de Cabrini Green, un ghetto noir livré aux gangs et à la misère.
Elles se rendent à l'appartement de la dernière victime en date, persuadées qu'en fait de fantôme, le meurtrier s'introduit dans les appartements grâce à un défaut de conception permettant la communication entre les salles de bains par un passage situé derrière les miroirs. Sur place, Helen découvre un appartement laissé à l'abandon et recouvert de graffitis étranges et inquiétants. Elles font ensuite la connaissance de la voisine Anne-Marie qui élève seule son bébé et accepte de leur dire ce qu'elle sait.
Plus tard au cours d'un diner en compagnie d'un éminent collègue de son mari qui travaille sur les mêmes sujets, elle apprend la véritable histoire de ce Candyman. Daniel Robitaille était un fils d'esclave dont le géniteur avait réussi à faire fortune grâce au brevet de l'invention d'une machine à fabriquer des chaussures. Daniel fréquenta les meilleurs écoles et reçu la meilleure éducation possible. Très doué artistiquement, il commença à gagner sa vie en portrayant de riches commanditaires. Ainsi en 1890 il fut mandaté par un riche propriétaire terrien lui commandant une peinture de sa fille encore vierge. Daniel et son modèle nouèrent une idylle et la jeune héritière tomba enceinte.
Le père furieux de cet affront (qui plus est commis par un noir) paya des brutes épaisses et avinées pour lyncher le pauvre Robitaille. Ils le rouèrent de coups avant de lui trancher la main droite puis le recouvrir de miel pour le livrer en pâture aux abeilles qui le piquèrent jusqu'à la mort. Ils incinérèrent ensuite son corps et répandirent ses restes sur les champs qui deviendront des années plus tard le ghetto de Cabrini Green. Depuis, toute personne qui récitera son nom à 5 reprises face à un miroir le verra réapparaître.
Et son destin sera funeste. Obsédée par ses recherches, Helen retourne à Cabrini et fait la connaissance d'un jeune garçon qui lui conte une énième histoire d'assassinat d'enfant perpétré plusieurs années auparavant. En voulant prendre des photographies des lieux du drame, elle est sauvagement agressée par une bande et leur chef armé d'un crochet de boucher. Blessée, elle parviendra malgré tout à confondre son agresseur devant la police qui croit avoir trouvé le meurtrier tant recherché qui semait l'horreur dans le quartier.
Quelques semaines plus tard dans un parking Helen est confrontée au véritable Candyman, furieux du scepticisme dont elle fait preuve, et contraint selon lui à se montrer à nouveau pour relancer le mythe, afin que les gens croient de nouveau. Helen s'évanouit devant lui et se réveille dans l'appartement d'Anne-Marie couverte de sang et un hachoir à viande à la main. Le bébé a disparu et la jeune mère est comme folle ; la police alertée intervient et arrête Helen. Interrogée, elle est finalement relâchée grâce au concours de son avocat et peut rentrer chez elle, où son mari ne lui est pas d'un grand secours, accaparé qu'il est par sa liaison avec une de ses étudiantes.
Chez elle, la jeune femme est à nouveau harcelée par Candyman, et la visite inopportune de Bernadette tournera au carnage. Une nouvelle fois les apparences accusent Helen qui, en plein délire, est internée dans un hôpital psychiatrique. Au cours d'une entrevue avec un médecin, elle invoque Candyman qui se présente et éventre le psychiatre avant de défaire les liens d'Helen, qui parvient à s'échapper de l'hôpital pour rentrer chez elle.
Là, elle a la désagréable surprise de constater que la jeune maîtresse de Trévor a déjà commencé à repeindre l'appartement à son goût (douteux). Trahie, esseulée, Helen n'a plus qu'une idée en tête, retrouver le bébé disparu. Elle retourne à Cabrini et dans l'appartement abandonné du dernier étage, elle découvre le repaire de Candyman qui lui donne un baiser mortel et tente de la convaincre de l'accompagner dans sa quête meurtrière car elle lui rappelle son ancien amour perdu.
Helen accepte, et une fois réveillée elle se rue sur un grand tas de bois et d'ordures amassées aux pieds des tours d'où elle a entendu venir un cri d'enfant. Rampant parmi les déchets, elle retrouve le bébé et le protège de Candyman. Pendant ce temps, les habitants du quartier se regroupent et croyant tenir là Candyman, ils mettent feu au bûcher. Helen parvient à s'extirper du brasier pour rendre le nourrisson à sa mère avant de succomber à ses brûlures. Lors de son enterrement, une foule d'habitants de Cabrini vient lui rendre un dernier hommage, une nouvelle légende est née.
L'ultime scène prend place à l'appartement de Trévor où celui-ci est rongé par le remords au grand dam de son ingénue nouvelle compagne. Mortifié, il prononce par 5 fois le nom d'Helen dans le miroir de sa salle de bain. Celle-ci apparaît derrière lui, portant les stigmates de sa mort tragique, et le sourire aux lèvres éviscère son ancien compagnon avec un crochet de boucher.
FIN
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Légende : Le lac des maudits !
13/10/2008 22:59
Le lac des maudits
Près de la ville de Flers se trouve un bois dans lequel est renfermé un étang, ou plutôt un petit lac. Ce lieu est silencieux et isolé, et le mirage des grands arbres estompe la surface du lac de teintes si sombres qu’on se prend à rêver de quelque effrayant mystère qui se cache, comme un limon impur, au fond de ces eaux dormantes.
Il y a beaucoup, beaucoup d’années, dit la tradition, existait, sur cet emplacement, un couvent, fondé par un pécheur repentant, en expiation de ses péchés. Durant les premiers temps de la fondation, les moines menèrent si sainte vie que les habitants de la contrée environnante accouraient en foule, pour être édifiés de leurs pieux exemples et de leurs touchantes prédications. Mais le couvent devint riche et somptueux, et, peu à peu, les moines se départirent de la stricte observance de leur règle.
Bientôt, l’église du monastère demeura fermée, les chants religieux cessèrent de retentir sous ses voütes, une clarté triomphante ne vint plus illuminer ses sombres vitraux, et la cloche de la prière ne fit plus entendre son tintement matinal pour réveiller tous les coeurs à l’amour de Dieu. Mais, en revanche, le réfectoire, réjoui de mille feux, ne désemplissait ni le jour ni la nuit; des choeurs bachiques, où perçaient des voix de femmes, frappaient tous les échos de leur sacrilège harmonie, et les éclats d’une folle ivresse annonçaient au voyageur et au pèlerin qui passaient devant l’enceinte du monastère que le sanctuaire de la dévotion et de l’austérité s’était transformé en une Babel d’impiétés et de dissolutions.
C’est ainsi, il arriva que, la veille d’une fête de Noël, les moines, au lieu d’aller célébrer l’office, se réunirent pour un profane réveillon. Cependant, quand vint l’heure de minuit, le frère sonneur étant à table avec les autres, la cloche qui, d’ordinaire, se faisait entendre à cette heure pour appeler les fidèles à la messe, commença a sonner d’elle-même ses plus majestueuses volées. Il y eut alors, dans le réfectoire, un moment de silence et de profonde stupeur. Mais un des moines les plus dissolus, essayant de secouer cette terreur glaçante, entoura d’un bras lascif une femme assise à ses côtés, prit un verre de l’autre main, et s’écria avec insolence :
« Entendez-vous la cloche, frères et soeurs ? Christ est né, buvons rasade à sa santé ! »
Tous les moines firent raison à son toast, et répétèrent, avec acclamation :
« Christ est né, buvons à sa santé ! »
Mais aucun d’eux n’eut le temps de boire: un flamboyant éclair, comme l’épée de l’archange, entrouvrit la nue; et la foudre, lancée par la main du Très-Haut, frappa le couvent, qui oscilla sous le choc, et tout à coup s’abîma à une grande profondeur dans la terre. Les paysans, qui s’étaient empressés d’ accourir à la messe, ne trouvèrent plus, à la place du monastère, qu’un petit lac, d’où l’on entendit le son des cloches jusqu’à ce que le coup de la première heure du jour eüt retenti.
Chaque année, disent les habitants du pays, on entend encore, le jour de Noël, les cloches s’agiter au fond du lac; et c’est seulement pendant cette heure, où les moines sont occupés à faire retentir le pieux carillon, que ces malheureux damnés obtiennent quelque rémission aux tourments infernaux qui les consument de leurs plus dévorantes atteintes.
FIN
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Légende urbaine : les chiens de l'au-delà...
15/10/2008 23:51
Les chiens de l'au-delà...
Une jeune femme d'une trentaine d'années venait de perdre son mari. Attristée par cette terrible perte qui venait de la frapper, elle ne pouvait supporter cette situation et alla au cimetière où la tombe du malheureux défunt se trouvait en début d'après-midi.
Arrivée au cimetière, qui était vide compte tenu de la chaleur mortelle, elle se dirigea vers la tombe de son mari.
La douleur de cette perte était telle qu'elle craqua elle se mit à pleurer toutes les larmes de son corps à genoux sur la tombe, elle ne se calmait plus dans un dernier sanglot elle commença à se relever elle sentit une présence derrière elle.
Elle se retourna...et vit deux gros chiens noirs qui la fixaient comme une proie... .ils allaient lui bondir dessus.
Apeurée, elle prit ses jambes à son coup et courut le plus rapidement vers la sortie du cimetière.
Les chiens la prirent en chasse elle les entendait grogner et se rapprocher de plus en plus, elle pouvait sentir le souffle chaud des molosses sur ses mollets.
Une fois sorti du cimetière dans un dernier espoir elle se retourna dans l'espérance de voir que ses deux gros chiens ne la suivaient plus. Mais bizarrement les chiens avaient disparu, ils n'étaient plus à sa poursuite. Ils avaient disparu. Quelques jours plus tard, elle retourna au cimetière mais cette fois-ci, en fin de journée quand il y avait du monde, en allant vers la tombe de son mari elle vit le gardien de cette nécropole elle alla lui raconter son histoire avec les chiens.
Mais là, le gardien, qui devait avoir vécu de nombreuses histoires vu son âge élevé, devint livide il bafouilla puis reprit son calme et lui expliqua qu'il n'y avait jamais eu de chien dans ce cimetière.
Mais surtout, il lui expliqua cette légende qui dit : après la perte d'un proche cher si tu pleures toutes les larmes de ton corps sur la tombe, le mort reviendra ou enverra quelqu'un ou quelque chose pour te tuer ce qui te permettra de le rejoindre dans les ténèbres Le gardien du cimetière en était persuadé la légende avait parlé.
Cette histoire est une histoire vraie, mais pour savoir si c'est vraiment son mari qui a envoyé ces chiens, ça personne ne peut le dire. Mais on peut être sûr maintenant que les légendes n'ont pas de frontière.
FIN
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