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VIP-Blog de happy-halloween
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    La légende du Diable

    06/03/2008 19:51

    La légende du Diable


    La légende du Diable

    La légende rapporte que Robert Johnson est devenu le bluesman de talent que l’on connaît, après avoir rencontré le diable à un carrefour. Drôle d’histoire du Sud profond, des contes et des fables de la musique du bleu à l’âme.

    Et pourtant, il y a de nombreuses années, s’est passé quelque chose d’incroyable, non pas dans le Sud des USA, mais cette fois-ci dans la France profonde, celle du terroir, qui sent l’humus et bien plus encore.

    Le gars dont il est question dans cette histoire, n’était pas né du côté de l’Alabama ou de la Géorgie, mais dans l’une de nos provinces bucoliques qu’il n’est pas nécessaire de nommer ici. Nous dirons qu’il était de la campagne, un point c’est tout. Et voilà qu’au lieu d’écouter de l’accordéon comme tous les jeunes et les vieux de son village, il s’était entiché du blues, de cette drôle de musique qui faisait froncer les sourcils de sa mère, et plus particulièrement de Robert Johnson.

    Le gars en question, un quadragénaire s’appelant Siméon, rêvait de réussir un jour à jouer de la guitare et à chanter comme son idole du Mississippi.

    Dans le patelin où il habitait, le seul carrefour que l’on pouvait trouver, était celui dit « des 4 parcelles », soit les quatre surfaces d’un immense champ de pommiers appartenant au dénommé Rufus Mangevin, délimitées par deux routes départementales qui se croisaient.

    Le Rufus Mangevin était un paysan sanguin aimant la chair sous toute ses formes, et l’on racontait qu’il ne se privait guère de conter fleurette aux jeunes saisonnières qui venaient chez lui pour la récolte des pommes ; même qu’il avait peut-être poussé la plaisanterie un peu trop loin avec l’une de ses dernières recrues. En effet, celle-ci n’était pas rentrée chez elle à la ville, et les gendarmes avaient dû enquêter et même interroger le Rufus. Mais ça n’avait pas été plus loin.

    Seulement, peu de temps après, alors que Siméon se baladait dans la campagne, il vit le Rufus au volant de son tracteur au carrefour des 4 parcelles. C’était la fin de l’après-midi, mais il faisait encore très chaud. Le Rufus regarda Siméon d’un air narquois, puis d’un coup il se passa quelque chose d’extraordinaire qui eût pu laisser croire à Siméon que le soleil avait cogné trop fort sur son crâne. En effet, le visage du Rufus se métamorphosa.

    Sa bouille pleine, un tantinet rougeaude, agrémentée d’une épaisse moustache noire qui prenait naissance sous son nez camard et recouvrait sa lèvre supérieure, s’allongea, et une barbe en pointe apparut. Et pour finir, une paire de cornes se dressa sur sa tête. Siméon en était certain, il était en présence du diable, de Belzébuth, de Méphisto, enfin, peu importe comment on veut l’appeler.

    Siméon secoua vigoureusement sa tête, et aussitôt, il revit l’air narquois du Rufus : ce dernier avait repris son apparence habituelle. Il passa aussitôt devant Siméon avec son tracteur, et lui lança un « salut ! »

    Le soir même, chez lui, Siméon repensa à ce qui lui était arrivé, et à Robert Johnson qui avait rencontré le diable au carrefour, comme il le chante dans « Crossroads blues ».

    Et quand sa mère fut endormie, n’y tenant plus, il prit une pelle, une lanterne qui avait appartenu à son oncle ancien lampiste à la SNCF, et partit dans la nuit.

    Il avait ressenti comme un appel, et il marcha en s’éclairant de sa lanterne sous un ciel étoilé. Il arriva au carrefour des 4 parcelles, et son flair de descendant de braconniers qui reniflaient le sol pour pister leurs proies, l’incita à prendre sur la droite, le tronçon de route d’où revenait le Rufus l’après-midi même.

    Alors son flair n’en fut que plus aiguisé. Il longea sur environ un kilomètre un alignement de pommiers, puis s’arrêta soudain, et demeura attentif. Quelques secondes s’écoulèrent, puis il repartit, et s’aventura sur sa droite entre deux rangées d’arbres fruitiers. Il s’arrêta de nouveau, et tenant sa lanterne bien devant lui, il découvrit un renflement de terre.

    Il repensa aussitôt à la jeune fille qui avait disparu. Il l’avait bien remarquée. Elle était grande, avec toujours la même chemise sur le dos ; une hippie qui ne voyait pas non plus l’utilité de changer de blue-jeans, sans doute parce qu’elle était à la campagne.

    Siméon posa sa lanterne dans l’herbe, puis commença à creuser la terre à grand coups de pelle. Il dégagea au bout d’un moment une fosse assez profonde, et ce fut alors qu’il heurta quelque chose de dur. Cela le fit frémir, et il lâcha sa pelle. Puis il récupéra sa lanterne, et l’approcha en tremblant de la fosse. Il vit tout de suite au fond un grand sac d’engrais ayant l’air de contenir ce qui pouvait bien être un cadavre.

    Siméon soupira, et ce fut alors qu’une voix s’exclama :
    — Alors espèce de bourrique, tu es content de toi !
    Siméon sursauta, et vit tout de suite le Rufus tenant un fusil. Ses traits étaient déformés par la haine, et Siméon devait craindre le pire.
    — Puisque t’es si curieux, reprit le Rufus, tu vas aller la rejoindre dans son trou. Elle était aussi bourrique que toi, alors, comme ça, vous vous entendrez bien !
    Puis il mit en joue Siméon, prêt à tirer.

    Mais d’un coup, l’expression de haine disparut du visage du tueur, pour laisser place à la surprise. Siméon comprit ce qui se passait, lorsqu’il eut braqué sa lanterne sur les pieds du Rufus, et vit qu’une main terreuse lui enserrait une cheville. Et dans les secondes qui suivirent, la main dotée manifestement d’une très grande force, attira le Rufus vers la fosse, jusqu’à ce qu’il fût les deux pieds dedans. Il lâcha alors son fusil de stupeur, et Siméon s’enfuit dans la nuit.

    Une fois chez lui, il se rendit compte qu’il avait bien ramené sa lanterne, mais oublié sa pelle. Il passa le reste de la nuit à claquer des dents, et resta sans sortir pendant trois jours, tant il était malade de trouille.

    Pendant ce temps, on s’était bien sûr aperçu de la disparition du Rufus, et les gendarmes s’étaient lancés à sa recherche. Ce fut lors de la réapparition de Siméon au café du village, que celui-ci apprit qu’on avait retrouvé le Rufus mort au fond d'une fosse, avec son fusil qu’il serrait sur sa poitrine.

    Et à son grand étonnement, Siméon n’obtint aucune information quant à sa pelle, et surtout au cadavre qui avait précédé le Rufus dans la fosse. Pendant trente ans, Siméon ne fut plus capable d’écouter le moindre disque de blues, et notamment Robert Johnson.

    Et s’il s’y hasarda à nouveau au cours de la soirée qui précéda sa mort, jusqu’à son dernier souffle, il ne remit en tout cas plus un seul pied au carrefour des 4 parcelles.

    FIN






    Légendes : Le beau danseur

    02/04/2008 04:09

    Légendes : Le beau danseur


    Le beau danseur

    Lorsque le diable s'arrête à votre porte

     
    La croyance populaire qui voulait que le diable pouvait prendre possession d'une jeune fille coquette est très fréquente. L'une des premières transcriptions écrite de cette légende se trouve dans un ouvrage de Philippe-Aubert de Gaspé, Le Chercheur de trésors, paru en 1878 sous le titre L'Étranger.

    De nombreuses variantes existent et circulent dans toutes les régions du Québec. Ici, l'événement se déroule pendant une veillée de mardi gras comme il y en avait beaucoup dans les villages et campagnes du début du siècle.

    Il y avait autrefois un nommé Latulipe qui avait une fille appelée Rose dont il était fou. Elle était la plus jolie des jeunes filles ; sa peau était douce, ses joues roses, sa chevelure brune bouclée, ses gestes gracieux. Son père l'adorait et lui passait tous ses caprices.

    La jolie Rose avait un fiancé qui se nommait Gabriel. Elle aimait bien son amoureux mais ce que Rose aimait encore plus c'étaient les divertissements. Elle cherchait toujours prétexte, une fête ou un événement quelconque, pour demander à son père de convier des musiciens et des jeunesses chez eux pour une veillée.

    Quelques jours avant le mardi gras, elle se mit à tourmenter son père :

    - Feriez-vous venir le violoneux du rang voisin, père ? On dit qu'il joue à merveille. On ferait un petit bal pour le mardi gras ! Dites oui ! Oh ! dites oui, suppliait Rose.

    Le père Latulipe se laissa tourmenter un jour, deux jours et à la fin, de guerre lasse, il consentit.

    - Mais ma fille, dit-il, il faudra faire attention. Je ne veux pas qu'on danse après minuit ! Le carême commence le lendemain et il faut faire pénitence.

    Rose, folle de joie, embrassa son père et promit de respecter la tradition. Elle passa le reste de la semaine à préparer sa toilette, à décorer la salle. Enfin le mardi gras arriva.

    Dans la compagne, les nouvelles vont vite. Quand on sut qu'il y avait bal chez Latulipe, ce ne fut pas un seul violoneux qui se présenta. Il en vint trois et des meilleurs !

    Si bien que la fête fut magnifique. On riait, on dansait avec tant d'ardeur et de plaisir que le plancher en craquait. Au dehors, une tempête de neige s'était déclarée mais personne n'y faisait attention. Le bruit des rafales de vent était entièrement couvert par le son des violons qui entraînaient les danseurs dans des cotillons et des rigodons étourdissants.

    Rose était gaie comme un pinson : elle ne manquait pas une danse, acceptant toutes les invitations. Son fiancé Gabriel se sentait un peu délaissé mais, voyant sa Rose si heureuse et si enjouée, il prit son mal en patience en songeant qu'ils seraient bientôt unis pour la vie.

    Tout à coup, au milieu d'un rigodon, on entendit une voiture s'arrêter devant la porte. Plusieurs personnes coururent aux fenêtres pour tenter de distinguer le nouveau venu à travers la neige collée aux carreaux.

    Ils virent d'abord un magnifique cheval noir et puis un grand gaillard tout couvert de neige et de frimas qui s'avança sur le seuil. On s'arrêta de parler et de chanter et l'inconnu entra. Il secoua la neige de ses bottes et de son manteau, et l'on remarqua l'élégance de son costume de fin velours tout noir.

    - Puis-je m'arrêter dans votre maison quelques instants ? demanda-t-il.

    Le maître de maison, le père Latulipe, s'avança vers lui et dit :

    - Dégreyez-vous, monsieur, et venez vous divertir. Ce n'est pas un temps pour voyager !

    L'étranger enleva son manteau mais refusa de se débarrasser de son chapeau et de ses gants.

    - Une coutume de seigneur, chuchotèrent les curieux regroupés autour de lui.

    Tout le monde était impressionné par l'arrivée de ce nouveau venu. Les garçons étaient pleins d'admiration pour le cheval noir qui était attaché au poteau de la galerie. Ils lui trouvaient le poil brillant et l'allure altière des pur-sang mais ils s'étonnaient de constater que là où ses sabots étaient posés, la neige avait fondu complètement.

    « Drôle de bête », pensaient-ils. Les demoiselles, elles, examinaient en rougissant le bel homme élégant. Chacune d'elles, dans le secret de son cœur, espérait que ce survenant allait l'inviter à danser. Mais c'est vers Rose qu'il alla.

    - Mademoiselle, lui dit-il en la fixant de ses yeux de braise, voulez-vous danser avec moi ?

    Il va sans dire que Rose ne se fit pas prier, sentant peser sur elle le regard de toutes ses compagnes qui l'enviaient. L'inconnu entraîna aussitôt la jeune fille dans un quadrille, puis lui en fit danser un autre ; les violoneux ne s'arrêtaient pas et l'on enchaîna avec des reels et des cotillons.

    Rose ne pouvait plus s'arrêter de danser : comme si elle ne pouvait plus se détacher des bras de son partenaire. Tous les invités les regardaient évoluer ensemble en louant leur élégance. Comblée de bonheur, Rose oublia totalement Gabriel qui s'était retiré dans un coin, mal à l'aise.

    - Voyons donc, Gabriel ! lui lança Amédée, un jovial paysan, en lui tendant un gobelet plein de caribou. Prends pas cet air d'enterrement ! Sois gai, bois et profite de ta jeunesse !

    Mais Gabriel eut beau boire plus que sa soif le lui commandait, son cœur était douloureux. Et Rose, sa belle Rose, les joues en feu, continuait de tourner avec le beau jeune homme.

    Soudain, on entendit sonner le premier coup de minuit. Le père Latulipe regarda l'horloge. Les danseurs s'arrêtèrent et les violons se turent.

    - Il est minuit, fit l'hôte. Le mercredi des Cendres est arrivé. Alors, je vous demande de vous retirer.

    Rose vint pour se dégager mais son compagnon serra ses deux mains dans les siennes.

    - Dansons encore, lui murmura-t-il.

    Rose ne voyait plus les gens autour d'elle, qui retenaient leur souffle. Ni sa mère, ni son père, ni Gabriel... Rose était envoûtée par la voix et le regard de son compagnon et voilà que sans l'aide de la musique, les deux danseurs reprirent les pas du cotillon et se remirent à danser, danser, danser... Les autres restaient figés. Personne ne bougeait. L'hôte hésitait à intervenir. Puis, le tourbillon ralentit. L'étranger saisit un gobelet plein sur la table, le leva en criant :

    - A la santé de Lucifer !

    Ses yeux lançaient des éclairs, une flamme bleue jaillit de son verre, faisant reculer les invités effrayés. Mais il ne lâchait pas Rose, qu'il tenait fermement. Puis, se penchant vers elle, il déposa sur sa bouche un baiser brûlant.

    Au même instant, le tonnerre éclata au-dessus du toit : dans un brouhaha de cris et de hurlements, la maison prit feu. Dans la confusion qui suivit, on ne vit pas l'homme en noir lâcher la main de Rose et s'enfuir dans la nuit sur son cheval.

    Au petit matin, il ne restait que des cendres de la maison des Latulipe. Et Rose, réfugiée chez les voisins, était vieillie de cinquante ans. Ses cheveux bruns avaient la couleur de la cendre. Ses joues roses et rebondies la veille étaient pâles et toutes ridées. Et sur ses lèvres on voyait la trace d'une brûlure toute fraîche. C'était la trace du baiser qu'elle avait reçu du diable !

    FIN






    La légende du Bonhomme Sept heures

    21/04/2008 01:45

    La légende du Bonhomme Sept heures


    Le Bonhomme Sept heures

    Les enfants feraient bien d'écouter leurs parents...

    Tous les Québecois connaissaisent l'histoire du bonhomme sept heures. Il existe plusieurs différentes versions de ce conte. Pour certains, le bonhomme sept heures est un ogre, pour d'autre, un homme avec des pouvoirs monstrueux. Dans tous les cas cependant, il cherche à kidnapper les enfants qui ne sont pas au lit à 7 heures (19h00).

    Lorsqu'il repère un enfant désobéissant, il rôde autour de la maison pendant un moment, cherchant l'entrée la plus sûre pour le pas éveiller les soupçons des parents. Il se rend ensuite où se trouve l'enfant et l'emporte avec lui en le mettant dans sa grosse poche. L'enfant serait emporter très loin, dans le repaire du monstre où il sera plus tard dévoré.

    Origine de cette légende

    Le bonhomme sept heures est la version québecoise du "Boogie man" américain.

    Véritablement, l'expression du bonhomme sept heures vient d'une déformation des mots anglais "bone setter". Cette expression signifie un "ramancheur". Le terme étant moins populaire qu'il l'était autrefois, un ramacheur est un médecin (généralement non-qualifié) qui replace les articulations et qui aide à guérir les fractures diverses, les maux de dos... Mais généralement, il replaçais les articulations à leurs places. Les séances étant souvent très douloureuse, ils avaient donc la même réputation que celle qu'on attache souvent au dentistes.

    Tout porte à croire que les parents menaçaient d'envoyer leurs enfants voir le "bone setter" si ils n'étaient pas sage. Eux qui, dans la plupart des cas, avait vu leur pauvre père ce faire torturer par cette inconnu, prenaient donc peur et restaient obéissants. Lentement, grâce à la déformation lingustique du mot, le bonhomme sept heures remplaça le "bone setter" qui deviendra donc un personnage mythique de la culture populaire Québecoise.






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