Golf mortel

Par un beau samedi ensoleillé, un golfeur part faire un green de 18 trous. Comme d'habitude il a toujours avec lui ses clubs préférés, ses balles et son tee porte-bonheur.

Il débute son parcours, le premier coup parti, il récupère son tee, le met entre ses dents et le mâchouille jusqu'au prochain tir. Et ainsi de suite jusqu'au 15 ème trou qui lui sera fatal, subitement l'homme s'écroule de tout son poids, pour ne plus se relever.

Trouvé inconscient par un joueur de golf un peu plus tard qui a appelé aussitôt les secours, ces derniers n'ont pu que constaté malheureusement le décès de l'homme.

Une semaine après le drame, la famille du défunt reçoit enfin le rapport du médecin légiste, l' homme est mort par empoisonnement.

Il a été empoisonné par de l'arséniate méthylique monosodique (MSMA), un pesticide à base d'arsenic qui est l'un des herbicides les moins chers et les plus couramment utilisés sur les terrains de golf.

Les expertises du terrain révélèrent que la dose de MSMA était supérieur à la normale, qu'il y avait eu aussi un surdosage d'insecticides et d'engrais, et que ce mélange nocif ne laissait aucune chance à la victime de santé fragile. 

En effet chaque fois que l'homme mettait son tee à la bouche, le plantait dans le gazon et le mâchouillait à nouveau et ainsi de suite, il absorbait petit à petit un peu plus de poison qui lui aura été mortel au 15 ème trou.

Les fourmis tueuses

Durant un été, une famille française décide de faire un déjeuner sur l’herbe. Ils vont au bord d’une rivière où s’étend une prairie verdoyante, jalonnée de chêne à l’ombre desquels il fait bon faire la sieste. Mais parmi ce cadre idyllique rôdent des fourmis tueuses.

Après le repas, le pépé et les petits s’accordent, justement, un petit roupillon. Les autres adultes s’éloignent pour une partie de pétanque. Malheureusement, un des enfants, une petite fille, s’est endormi trop près d’une bosse de terre. En réalité, c'est une fourmilière dont les habitantes, des fourmis tueuses, n’étaient pas de notre contrée.

Il arrive parfois, par différend vecteur, que des espèces exogènes (des animaux qui proviennent d'un autre pays, qui n'est pas native de l'endroit) soient introduites dans un milieu qui n’est pas le leur. En général, de cela ne résulte rien de bon.

Et dans ce cas précis, ces étrangères étaient des fourmis tueuses extrêmement dangereuses et voraces. Elles se glissèrent dans l’oreille de la petite fille et lui dévorèrent la moitié du cerveau.

La baleine échouée

Au Libéria, un journaliste fut envoyé couvrir les opérations visant à enlever de la plage une baleine échouée et morte pesant huit tonnes et mesurant quatorze mètres de long.

Ce travail avait été confié au cantonnier du service de voirie du village voisin. Apparemment, l'idée que l'entretien les routes et une baleine échouée avaient beaucoup de points communs avait présidé ce choix. Quoi qu'il en soit, ce grand spécialiste des cétacés, nous parlons bien du cantonnier, la perle précieuse des employés du village, accoucha d'une trouvaille géniale : faire sauter la baleine échouée à la dynamite.

D'après le cantonnier, une fois réduite en petits morceaux, les restes de la baleine échouée seraient naturellement boulottés par les mouettes et le problème serait facilement résolu. Il fit évacuer les badauds de la plage, plaça une demi-tonne de dynamite autour de la baleine échouée, et l’alluma...

Un spectacle fantastique suivit. La bombe fit un sacré boucan puis l'énorme cadavre disparut dans un énorme champignon de fumée et de feu. Ensuite, les spectateurs, tout contents, crièrent des « Ouah ! » et « Bravo ! ». Et enfin, on entendit des sons du genre « sploofff ». La foule ria, puis d’un coup, ils se mirent à hurler quand ils se rendirent compte que ce qui leur tombait dessus n'avait rien à voir avec un gentil lancer de graines pour les mariages.

Le journaliste explique que la liesse provoquée par le spectacle changea quand de gros paquets de chair de la baleine échouée vinrent s'écraser de tous cotés. Tout le monde prit ses jambes à son cou, et notre génie de cantonnier ne fut pas le dernier. Une voiture fut complètement éventrer, plusieurs personnes blessées, et une morte.

Le cétacée après l’explosion ne s’était pas du tout transformée en petit bout comme le cantonnier l'avait prévu, mais en énormes morceaux qui firent des dégâts, mais qui également restèrent sur la plage à pourrir. Aucune mouette n’avait été attirée par le repas et le cantonnier ne semblait pas pressé de tenter de résoudre ce nouveau problème.