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Conte : La marâtre
27/10/2007 07:14
La marâtre
Frérot prit sa Soeurette par la main en lui disant : "Depuis que notre mère est morte, nous n'avons plus un seul moment de bon ; tous les jours, la marâtre nous bat et, si nous voulons nous approcher d'elle, elle nous repousse à coups de pied. Nous n'avons à manger que les croûtes de pain qui restent, et le chien, sous la table, est plus heureux que nous : lui, au moins, il attrape de temps à autre un bon morceau qu'elle lui jette ! Pitié de Dieu, si notre mère le savait ! Viens-t'en, que nous allions ensemble courir le vaste monde !
Tous les jours, main dans la main, ils cheminèrent à travers champs, à travers prés, ou encore, parmi les pierres et les cailloux ; et quand il se mit à pleuvoir, Frérot dit à Soeurette : "Dieu pleure en même temps que nos cœurs." Au soir, ils se trouvaient dans une grande forêt et ils étaient si fatigués, si fatigués par leur lourd chagrin, la faim et le long chemin qu'ils avaient fait, qu'ils se glissèrent dans le creux d'un arbre et s'endormirent tout simplement.
Le lendemain, lorsqu'ils se réveillèrent, le soleil était haut déjà et il faisait bien chaud. "Soeurette, j'ai grand soif, dit Frérot ; si je savais où trouver une source, j'irais y boire. Mais, je crois bien que j'entends murmurer un ruisseau." Il prit Soeurette par la main, et les voilà partis à la recherche du ruisseau.
Or, la marâtre, qui était une sorcière, avait bien vu partir les deux enfants et les avait suivis en cachette, se glissant derrière eux comme le font les sorcières ; et elle avait ensorcelé toutes les sources de la forêt. Quand donc ils arrivèrent près du joli ruisselet qui cascadait en étincelant sur les pierres, et comme Frérot voulait y boire, Soeurette entendit l'eau qui chuchotait dans son murmure : "Le premier qui s'y désaltère est changé en panthère ; le premier qui s'y désaltère est changé en panthère…" "Je t'en prie, Frérot, n'y bois pas, cria-t-elle, sinon tu deviendrais une féroce panthère et tu me dévorerais !"
Si grand soif qu'il eût, Frérot ne but point et dit : "J'attendrai une prochaine source." Mais, lorsqu'ils arrivèrent au deuxième ruisselet, Soeurette entendit comme il murmurait : "Qui boit un coup devient un loup ; qui boit un coup devient un loup…" "Je t'en supplie, Frérot, n'y bois pas, sinon tu serais changé en loup et tu me mangerais." Il ne but point et dit : "J'attendrai jusqu'à la prochaine source, mais cette fois j'y boirai, quoi que tu puisses dire, parce que j'ai trop soif !" Et, lorsqu'ils arrivèrent à la troisième source, Soeurette l'entendit, qui chuchotait dans son murmure : "Qui boit mon eau est changé en chevreau ; qui boit mon eau est changé en chevreau…" "Oh, petit frère, je t'en supplie, n'y bois pas ! N'y bois pas, car tu serais changé en chevreau sauvage et tu t'échapperais loin de moi ! Or, frérot s'était déjà jeté à genoux et penché sur la source, où il buvait avidement ; mais, dès qu'il eut mouillé ses lèvres d'une seule goutte, il n'y eut plus là qu'un petit chevrillard ou, comme on dit, un faon.
Soeurette pleura sur le pauvre petit être ensorcelé, son malheureux petit frère ; et le petit faon pleurait aussi, tristement assis près d'elle. "Ne pleure pas, mon cher petit faon, lui dit-elle pour le consoler : je ne t'abandonnerai jamais." Et elle tira sa jarretière d'or pour la lui mettre en collier, puis elle tressa une souple laisse d'osier fin pour le mener et le garder à la main. Elle s'en alla ainsi et s'enfonça toujours loin, toujours plus profondément dans la forêt ; et, quand ils eurent marché longtemps, longtemps, ils arrivèrent devant une maisonnette abandonnée. Soeurette regarda à l'intérieur et, comme elle était vide, pensa : "Nous pourrions nous installer ici et y rester. Aussitôt, elle alla chercher des feuilles et de la mousse pour faire une douce litière au petit faon, et, désormais, chaque matin, elle s'en alla ramasser, pour elle, des baies sauvages, des racines ou des noisettes, et, pour le faon, de l'herbe tendre qu'il mangeait dans sa main ; et il se régalait, gambadant gaiement autour d'elle. Le soir, quand Soeurette était bien fatiguée, elle faisait sa prière et posait sa tête sur le flanc doux du faon, s'endormant sur ce tiède oreiller. Ah ! si seulement Frérot avait gardé sa forme humaine, qu'ils eussent donc été heureux !
Quand ils eurent ainsi vécu au bout d'un long temps dans cette solitude sauvage, il advint que le roi de la contrée mena une grande chasse à courre dans la forêt, qui retentit soudain du son du cor, des jappements heureux des chiens de la meute et des appels joyeux des chasseurs. Pour le jeune faon, quelle envie et quelle impatience de rentrer dans le jeu ! "Ah ! Laisse-moi aller, Soeurette, laisse-moi libre d'y courir !", supplia-t-il. Elle ne voulait pas mais il insista tellement qu'elle finit par y consentir. "Soit ! dit-elle, mais promets-moi de rentrer à la maison, ce soir. Et comme je garderai la porte close devant les méchants chasseurs, tu frapperas en me disant : "Soeurette, ouvre-moi !" pour que je sache te reconnaître."
Le faon bondit aussitôt dehors, bien heureux et bien aise de courir à sa guise et de goûter la liberté. Le roi et ses chasseurs aperçurent le bel animal et se lancèrent à sa poursuite, courant, mais courant sans pouvoir le rejoindre, car chaque fois qu'ils croyaient enfin le tenir, il bondissait par-dessus le fourré et disparaissait à leur vue. A la brune, le jeune faon revint bien vite à la petite maison, frappa à la petite porte et dit : "Soeurette, ouvre-moi !" La porte s'ouvrit aussitôt et il entra d'un bond pour aller se jeter sur sa douce litière et s'y reposer, toute une bonne nuit.
Le lendemain, la grande chasse recommença, et sitôt que le jeune faon eut entendu sonner le cor et crier les "ho ho" des chasseurs, il ne put plus y tenir : "Soeurette, supplia-t-il, laisse-moi aller !" Elle lui ouvrit la petite porte en lui recommandant de bien rentrer le soir sans oublier de lui donner son petit mot de passe. Dès que le roi et ses chasseurs aperçurent de nouveau le jeune faon au collier d'or, ils le prirent tous en chasse et le poursuivirent toute la journée, mais il était trop vif et trop rapide ; vers le soir, pourtant, ils réussirent à le cerner, et l'un de chasseurs le toucha légèrement au pied. Le faon leur échappa certes, mais il boitait et sa course en était ralentie, si bien qu'un chasseur réussit à le suivre dans sa retraite jusqu'à la maisonnette, où il l'entendit appeler : "Soeurette, ouvre-moi !" Il vit la porte s'ouvrir et se refermer bien vite, juste le temps de le laisser entrer. Notant bien tout dans sa mémoire, il revint vers le roi et lui rapporta ce qu'il avait vu et entendu. Le roi déclara : "Nous reprendrons la chasse, demain."
Soeurette avait été très effrayée en voyant que son cher petit faon avait été blessé. Elle lava le sang de la plaie, y appliqua des herbes et l'envoya bien vite se coucher pour qu'il se rétablisse. Mais la blessure était si insignifiante qu'il n'y pensait même plus le lendemain matin. Et, quand il entendit le joyeux tohu-bohu de la chasse dans le bois, son impatience le reprit et il dit : "Je n'y tiens plus, il faut que j'y aille ! Et ils ne m'attraperont pas de sitôt." Soeurette fondit en larmes et lui dit : "Ils te tueront, et moi qui suis ici toute seule dans la forêt, je serai abandonnée de tous au monde. Non ! je ne te laisse pas sortir - Mais j'en mourrai de chagrin si je n'y vais pas ! répondit le jeune faon. Je ne peux pas entendre le son du cor sans bondir de mes quatre membres !" Ne pouvant pas faire autrement, Soeurette finit par lui ouvrir la petite porte ; mais elle avait le cœur bien lourd quand il bondit avec allégresse et disparut dans la forêt. Le roi, quand il le vit, annonça à ses chasseurs : "Nous allons le poursuivre toute le jour et jusque dans la nuit s'il le faut : mais que personne ne lui fasse de mal." Au coucher du soleil, le roi s'écarta et dit au chasseur de la veille : "Viens maintenant et montre-moi cette maisonnette dans les bois." Il y allèrent, et quand il fut devant la petite porte, le roi frappa et dit : "Soeurette, ouvre-moi !" La porte s'ouvrit et le roi entra pour se trouver devant une jeune fille si belle qu'il n'en avait jamais vu aucune qui lui ressemblait. Elle, de son côté, sursauta de terreur en voyant que ce n'était pas son petit faon, mais un homme qui était entré et qui avait la tête couronnée d'or. Son regard pourtant était tendre et il lui prit affectueusement la main pour lui demander : "Veux-tu venir avec moi dans mon château et devenir mon épouse chérie? - Oh oui ! répondit la jeune fille, mais si le faon est avec moi, car je ne l'abandonne pas. - Il sera avec toi aussi longtemps que tu vivras, dit le roi, et il aura toujours tout ce qu'il faut."
Le faon arriva sur ces entrefaites et entra d'un bond dans la maisonnette ; elle l'attacha à la laisse d'osier, qu'elle serra bien fort dans sa petite main, et ainsi ils sortirent tous deux de la petite maison de la forêt. Le roi prit la jolie demoiselle en croupe sur son cheval et la ramena dans son château, où les noces furent célébrées en grande pompe ; elle fut donc Madame la reine et ils vécurent dans longtemps ensemble dans le bonheur. Le petit faon au collier d'or était choyé et dorloté, gambadant à son aise dans le parc du château.
Or, la méchante belle-mère, à cause de laquelle ils s'en étaient allés dans le vaste monde, croyait, pendant ce temps, que Soeurette avait été mangée par les bêtes sauvages dans la grande forêt, et que Frérot, devenu jeune faon, avait été tué par les chasseurs. Aussi, lorsqu'elle apprit qu'ils étaient si heureux et que tout allait bien pour eux, fut-elle rongée dans le fond de son cœur par la rage et l'envie ; et elle ne connaissait plus de repos, n'ayant d'autre pensée que d'arriver à faire le malheur de nouveau. En outre, sa propre véritable fille, qui était laide comme la nuit et qui n'avait qu'un œil, lui en faisait un blâme et répétait : "Etre reine, c'est un bonheur qui devait me revenir à moi ! - Patience, ma fille, lui disait la vieille avec une joie mauvaise : quand le moment sera venu, sois sûre que je ne perdrai pas mon temps !"
Or, le moment vint en effet, que la femme reine mit au monde un beau petit garçon ; et comme le roi s'en était allé à la chasse, la vieille sorcière prit l'apparence d'une femme de chambre, entra dans la pièce où reposait l'accouchée et lui dit : "Le bain est prêt, Madame. Venez vite, sinon l'eau va refroidir ; le bain vous fera grand bien et vous rendra vos forces. Sa fille aussi se trouvait là, et toutes les deux aidèrent la reine à se lever et la menèrent jusqu'à la salle de bain, où elles la mirent dans la baignoire. Vite, elles refermèrent la porte derrière elle et se sauvèrent car elles avaient fait un feu d'enfer dans cette salle de bains, de façon que la jeune reine y fût promptement étouffée.
Cela fait et bien fait, la mégère prit sa fille, lui mit une coiffe sur la tête et la coucha dans le lit à la place de la reine. En sorcière qu'elle était, elle lui avait évidemment donné l'apparence et la ressemblance de la jeune reine, à l'exception toutefois de l'œil qui lui manquait, car elle ne pouvait pas le lui rendre. Et pour que le roi ne s'aperçût de rien, elle n'aurait qu'à rester couchée sur le côté de son œil manquant. Le soir, donc, quand le roi fut rentré de la chasse, il apprit avec une joie extrême qu'un bel enfant lui était né ; mais quand il voulut courir au chevet de sa tendre femme pour la voir et prendre des nouvelles de sa santé, la vieille lui barra vivement le chemin : "Restez où vous êtes, lui dit-elle, et n'allez surtout pas ouvrir les rideaux: la reine a besoin de se reposer et ne doit pas encore voir la lumière !" Le roi se retira aussitôt et ne sut point que ce n'était pas la vraie reine qui se trouvait dans le lit clos.
A minuit, quand tout dormait dans le château, à l'exception de la nourrice qui veillait près du berceau du nouveau-né, voilà que la porte s'ouvrit et que la véritable reine entra dans la chambre du bébé. Elle alla au berceau, prit l'enfant dans ses bras et lui donna la tétée ; puis elle arrangea son oreiller en le tapotant un peu et recoucha l'enfant en le bordant soigneusement dans sa petite couverture. Elle n'oublia pas non plus le petit faon qui dormait dans un coin, se pencha sur lui et lui fit une douce caresse sur le dos. Toujours sans bruit et sans un mot, elle regagna la porte et s'en fut. Le lendemain, la nourrice interrogea les gardes pour savoir s'ils avaient vu quelqu'un circuler dans le château. "Personne, répondirent-ils, nous n'avons vu personne entrer ou sortir."
Plusieurs nuits de suite, elle revint de la même manière, à la même heure et toujours sans prononcer la moindre parole. La nourrice la voyait, chaque fois, mais elle n'osait rien en dire à personne. Et puis, après un certain temps, la reine parla, pour la première fois, dans la nuit : Comment va mon enfant ? Comme va mon faon ? Deux fois encore, je reviendrai, puis plus jamais. La nourrice n'osa pas se risquer à lui répondre ; mais, dès qu'elle eut disparu, cette nuit là, elle courut elle-même tout raconter au roi. "Mon Dieu, qu'est-ce que cela ? dit le roi. La nuit prochaine, je veillerai près de l'enfant." Et, le soir même, en effet, il vint dans la chambre du bébé et attendit. Vers minuit, la reine apparut, de nouveau et dit : "Comment va mon enfant? Et comment va mon faon ? Un soir encore, je reviendrai, puis plus jamais" Ensuite, elle soigna son enfant comme d'habitude, caressa le faon qui dormait et disparut. Le roi n'osa pas non plus lui parler, mais revint et veilla aussi la nuit suivante. Elle apparut et dit : "Comment va mon enfant ? Et comment va mon faon ? Ce soir encore, mais plus jamais je ne viendrai."
Alors, le roi ne put se contenir ; il s'élança vers elle et lui dit : "Tu ne peux être que ma femme, chérie et pas une autre ! - Oui, je suis ta femme chérie", répondit-elle, en retrouvant, par la grâce de Dieu, la vie et sa jeunesse, et ses couleurs et sa santé. Puis elle raconta au roi le forfait que la sorcière et sa fille avaient commis contre elle. Le roi les livra toutes les deux à la justice et elles furent condamnées : la fille fut abandonnée dans la grande forêt, où elle fut déchirée par les bêtes sauvages ; quant à la sorcière, elle fut mise au bûcher et périt dans les flammes très misérablement. Mais, lorsqu'elle eut été complètement brûlée et fut réduite en cendres, le jeune faon fut aussitôt métamorphosé et retrouva sa forme humaine. Et ce fut ainsi que Soeurette et Frérot vécurent désormais et furent heureux ensemble jusqu'à la fin de leurs jours.
FIN
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Gâteau : Le monstre vert
27/10/2007 07:15
Le monstre vert
La base est un double gâteau Mousseline (une génoise), trés léger (recette sans beurre) et très simple à faire, fourré au Nutella.
Préparation : 80 mn Cuisson : 40 mn Temps total : 120 mn
Ingrédients qu'il vous faut pour 8 personnes :
Pour chacun des 2 gâteaux superposés (multiplier par 2 pour la liste de course) :
Pour la génoise :
- 4 oeufs
- 4 cuillères à soupe de sucre
- 5 cuillères à soupe de Maïzena
Pour la décoration 
- du Nutella
- 400 g de pâte d'amande blanche (ou déjà colorée)
- du colorant alimentaire vert et rouge
- des mini smarties ou m&m's verts et oranges, 2 ou 3 rouges (pour la langue) et un marron (pour l'oeil)
- sucre glace (pour étaler la pâte d'amande - 1 tablette de chocolat noir à patisser - 1 pâte d'amande blanche
Réalisation 
- 1 - Mettre à préchauffer le four sur thermostat 6 (180°C).
Faire la première génoise :
Séparer les jaunes des blancs d'oeufs. Avec un batteur électrique, battre les 4 jaunes et les 4 cuillères de sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse légèrement.
Ajouter la Maïzena, mélanger de nouveau.
Par ailleurs, monter les 4 blancs en neige ferme et les incorporer trés doucement au premier mélange en les enrobant bien avec la cuillère pour ne pas les casser. On doit obtenir une pâte lisse et homogène qu'on appelle "au ruban".
- 2 - Verser dans un moule à manquer ou à tarte (à bords droits) bien beurré et fariné; moi j'utilise un moule en silicone à tarte de 25 cm de diamètre que je ne graisse pas.
Mettre à cuire à 180°C 20 minutes. Le gâteau gonfle un peu mais il redescendra vite une fois sorti du four.
Sortir du four, attendre quelques minutes avant de démouler sur le plat de présentation puis réserver. Laver et sécher le moule.
- 3 - Faire la deuxième génoise exactement de la même manière.
On aura fait la pâte à génoise pendant la cuisson de la première pour gagner du temps.
Pendant la cuisson du deuxième gâteau, colorer les pâtes d'amande :
- pour la verte, mettre 300 g de pâte blanche dans un petit saladier, y faire un puit, verser quelques gouttes de colorants puis refermer la pâte et pétrir jusqu'à ce que la couleur soit bien uniforme. Renouveler l'opération si on désire une couleur plus intense.
- pour la pâte rose faire de même avec le colorant rouge et 50 g de pâte.
- Garder les 50 g restant en blanc.
- 4 - Etaler une bonne couche de Nutella bien uniformément sur toute la surface de la première génoise puis poser la seconde dessus.
Couper une petite part du gâteau pour faire la bouche du monstre (pas jusqu'au centre, un peu plus petite). En profiter pour goûter le gâteau.
- 5 - Etaler finement la pâte d'amande verte avec un rouleau à pâtisserie en ayant pris soin de fleurer le plan de travail avant avec du sucre glace (pour éviter l'adhérence, il joue le rôle de la farine utilisée habituellement), en mettre aussi sur le rouleau et sur la pâte (il suffit de l'essuyer avec la main pour qu'il disparaisse ensuite). On doit voir le plan de travail au travers de la pâte.
Enrouler la pâte sur le rouleau trés doucement pour la porter sur le gâteau. Faire un fente au centre de la part manquante et rabattre les deux côtés sur la tranche. Plaquer les bords tout le tour du gâteau et couper délicatement à l'aide d'un couteau.
- 6 - Avec de la pâte blanche, faire une petite boule aplatie pour faire l'oeil du monstre. Puis faire une grosse langue bien épaisse, plus grosse et large à un bout et plus étroite à l'autre, il faut qu'elle dépasse du gâteau. Placer sur le bord de la bouche.
Faire un gros boudin aplati avec la pâte blanche, y faire des triangles étroits pour faire les dents. Les placer sur la bouche, la première doit dépasser légèrement de la bouche en haut.
Faire des petits vermicelles en pâte verte pour simuler les poils et un grand bras avec une main au bout avec les chutes de pâte verte.
Coller les smarties en les humectant légèrement.
Reserver au frais en attendant de servir.
Autre idée :
Il est possible de remplacer la génoise par un quatre-quart.
Bon appétit !
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Des yeux effrayants
27/10/2007 07:20
Des yeux effrayants
Il était assis sur l'unique banc du parc, seul, perdu dans ses pensées, à l'affût du moindre son environnant. Du haut de ses huit ans, Hayden avait appris à vivre en solitaire, ignorant le regard des autres; ceux qui le dévisageait, qui ricanaient dans son dos, en se moquant de la balafre qu'il avait sur sa joue droite. Personne n'a jamais su comment il se l'était faite, mais il a toujours voulu en garder le secret. Elle dessinait une sorte de "S", rougeoyante à sa base et presque cicatrisée sous son oeil. Il ne s'en plaignait jamais; il faut dire qu'il a su se forger un caractère solide, pour éviter de prêter attention à tous ces gens qui le discriminait. Il n'était pas plus haut que la poubelle du parc, c'est d'ailleurs pour ça qu'il peinait à toucher le sol lorsqu'il était sur le banc, vu sa fâcheuse tendance à vouloir être bien calé. Au loin, le clocher du village sonnait huit heures du soir. Hayden émergea de ses rêves pour marcher le long des haies d'ifs qui longeaient la sortie du parc. Arrivé à la grille, il leva la tête vers l'horizon et scruta le ciel pour y voir le Soleil se coucher. La température baissait peu à peu, la luminosité aussi. En marchant sur le trottoir assombri, Hayden fut surpris par les réverbères qui s'allumaient, ce qui ne l'empêchait pas de continuer sa route.
Après quelques minutes de marche, la faim commençait à le tirailler, son ventre faisait des siennes et il n'avait ni les moyens, ni d'endroit pour pouvoir manger. Il lui arrivait parfois "d'emprunter" une pomme sur un étal, qu'il finissait toujours par rendre. Les commerçants étaient d'ailleurs étonnés de le voir débarquer ainsi, un fruit à la main, à insister jusqu'à qu'ils acceptent de le reprendre. Mais là, c'était différents, il était presque huit heures et demie, et il n'avait pas mangé de la journée. Il devait d'ailleurs faire des pauses fréquemment pour ne pas finir dans les vappes. Puis il parvint au coin d'une rue, où un restaurant imposant et majestueux dominait la place. Il s'en approcha. Hayden l'admirait. Il s'imaginait combien de merveilleuses pommes pouvaient s'y trouver, combien de frugaux mets il pouvait faire profiter ses papilles et combien de copieux gâteaux il aurait pu engloutir. Mais il fut ramené à la raison par un des portiers, qui le vira en le poussant vivement à terre. Il s'écorcha le genou et fit profiter le trottoir d'un peu de son sang. Après s'être fait traité de parasite et de monstre par l'homme qui l'avait poussé, il repartit, la larme à l'oeil, en abandonnant tout espoir d'obtenir quelconque nourriture pour la soirée. Il se résolut donc à trouver une poubelle, loin de cet infâme bâtiment, où il aurait le loisir de terminer des restes, ou de passer du temps avec des chats sauvages, qui s'échappaient plutôt à vive allure lorsqu'il s'en approchait. Terrassé par la faim et à bout de forces, Hayden s'assoupit lentement, adossé au mur d'un immeuble, seul dans la pénombre de la ruelle dans laquelle il avait trouvé refuge.
La nuit avait soudain pris une teneur inhabituelle. Le vent avait commencé à souffler tôt dans la soirée mais sa force croissait. Les nuages s'amoncelaient dans le ciel étoilé, et la lune était presque invisible à cause du voile qu'ils créaient. Hayden dormait profondément. Mais il ouvrit doucement les yeux lorsque son sommeil fut troublé par un râle lointain mais tellement proche à la fois. Hayden bailla, s'étira et décida de chercher l'origine du bruit. Il peinait à savoir s'il provenait de la rue ou de derrière le grillage au fond de la ruelle. Il opta pour la seconde option et s'approcha à pas de souris vers l'impasse, le coeur battant à cent à l'heure, les membres tremblotants et mille idées de ce qu'il pourrait trouver en tête. Puis il parvint au grillage. Le souffle rauque avait cessé. Hayden arrêta de respirer pour entendre un éventuel son mais le silence régnait. Un craquement brisa la tension et Hayden se retourna. Juste devant lui, deux yeux rouge sang le fixaient. Terrorisé, le garçon cria puis s'enfuit à toutes jambes. Il n'avait jamais couru aussi vite. Il stoppa sa course dans une autre ruelle et se cacha dans une poubelle, à bout de souffle. Il ferma les yeux et tenta de se calmer. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il entendit de nouveau le râle. Les deux yeux étaient revenus et le fixait d'une force intensivement menaçante. Pour Hayden, tout semblait si paisible autour de lui, pas un bruit ne venait perturber le terrifiant spectacle qui s'offrait devant lui. Seul le battement de son coeur arrivait encore à ne pas lui faire croire qu'il trépassait. Celui-ci battait si vite et si fort qu'Hayden pouvait le sentir à travers ses vêtements. Il était terrorisé par les yeux... Ces yeux de sang, venus de nulle-part pour le traquer où qu'il aille. Mais dans un ultime effort de survie, tandis que les deux yeux se rapprochaient de lui, Hayden poussa un cri et se releva, en poussant le couvercle de la poubelle. Il s'en extirpa tant bien que mal, et alors qu'il était presque sorti, il sentit une main agriper sa cheville. Il paniqua et agita les jambes aussi fort qu'il put, lorsque la force invisible qui le retenait prisonnier lâcha prise et le fit tomber à terre. Soulagé mais encore pris de panique, Hayden se releva et tourna la tête vers l'enfer dont il venait de ressortir, mais les yeux étaient partis. Ils laissèrent de nouveau place au silence. Hayden porta ses mains à sa poitrine, qui lui faisait extrêment mal, si bien qu'il suffoquait. Il s'assit sur un trottoir, à la vue de la foule, au cas où un des premiers passants matinaux se demanderait pourquoi un petit garçon en sueur est assis là, le souffle hâletant et tremblant de peur.
Sa tête tournait. Hayden peinait à garder les yeux ouvert, mais il ne voulait pas les fermer, craignant que la ténébreuse mésaventure ne recommence encore une fois. Cinq heures sonnaient. Il était si occupé à penser à ce qu'il venait de vivre qu'il en avait oublié que son ventre criait famine. Il fut très vite réconforté lorsqu'un homme vêtu sombrement s'approcha de lui :
- Et bien, mon garçon. Lèves-toi. Tu sais que tu le peux.
Hayden ne bougea pas un cil, appeuré par le ton par lequel l'homme l'avait abordé. Mais il semblait également si digne de confiance... Pour conforter cette idée, l'homme sortit un morceau de ce qui semblait être du pain et le donna au petit garçon.
- Tiens, manges ça, je suis certain que tu vas apprécier.
Ironie ou non, Hayden s'empara du "pain" comme si sa vie en dépendait. Mais il dégusta l'offrande de l'inconnu avec tendresse, comme pour le remercier de s'être soucié de lui. Ce qu'il mangeait était très sucré et incroyablement sec, mais il sentit peu à peu ses forces revenir et son coeur reprit un rythme normal, il fut rassuré que cet ange-gardien passe dans les parages pour lui venir en aide. Il n'osait même pas penser à la triste fin qui l'attendait si l'homme ne lui avait pas porté secours.
- Ca doit aller mieux, tu es déjà moins pâle. C'est quand même une drôle d'aventure qui t'es arrivée là, hein ?!
Hayden acquiesca sans dire un mot.
- Pas bavard, n'est-ce pas ?! Mais il serait préférable que tu délies ta langue, afin que tu m'expliques en détail ce qu'il s'est passé. Moi je n'ai vu qu'une paire d'yeux passer devant moi lorsque je t'ai vu sortir de la ruelle. T'en as eu de la veine, mon p'tit !
Alors, il le savait, lui ! C'est ce que pensait Hayden en essayant de regarder le visage de l'homme dissimulé sous sa capuche. Seul son menton grisonnant et mal rasé était visible.
- Allez, lèves-toi maintenant. Il est temps que tu ailles te reposer là où personne ne te voudra de mal. Si tu as encore la force de faire machine arrière et de suivre ton meilleur ami, alors tu ne courras plus aucun danger, crois-moi.
A cet instant, Hayden se sentit perdu. Il ne comprenait pas pourquoi le vieil homme parlait de meilleur ami, il n'en avait jamais eu... Tout le monde l'évitait et jamais il n'aurait osé aborder des personnes pour leur offrir son amitié. Mais il sentait que ce que disait l'homme devait être pris comme une recommandation, et que c'était loin d'être des paroles en l'air. Après tout, il avait le droit de gagner sa confiance... L'homme lui avait sauvé la vie.
- Il est temps pour moi de te laisser mon garçon. J'espère que tu sauras prendre bien soin de toi... Adieu, Hayden.
Le petit garçon regarda l'homme s'éloigner lentement, sa cape virevoletant autour de ses chevilles. Hayden ne fut pas tellement surpris que le viellard sache son nom, après tout, il semblait tombé du ciel pour le sauver, alors qu'il sache comment il s'appelle était la moindre des chose. Hayden ne tenta pas de le suivre, parce qu'il savait au fond de lui que cet être mystérieux venu de nulle-part n'était pas son "meilleur ami" mais un tremplin, un porte vers une nouvelle vie. Après ce qu'il avait vécu, il était persuadé que sa vie ne serait plus pareil. Se retrouver face a des forces maléfiques et être confronté a un personnage pour le moins étonnant était bien la preuve que plus rien ne serait comme avant. Hayden, requinqué, se releva et se mit à marcher vers ce que l'homme avait appelé "son meilleur ami".
Il était loin d'être perdu, il commençait à avoir des repères dans tout le quartier et se retrouvait toujours au clocher de l'Eglise qui était juste à côté du parc. C'est là que le plus souvent il venait pour penser à des choses fabuleuses, des illusions qui l'emmenaient loin de cette fâcheuse réalité. Il se retrouva devant la grille du parc, encore fermée à six heures du matin. Mais Hayden avait pensé à une entrée secrète, il avait enlevé quelques branchages d'une haie qu'il otait et qu'il remettait une fois entré. Il s'exécuta et marcha le long du chemin en pierre qui menait vers l'unique banc du parc, face au lac. Le Soleil pointait à peine le bout de son nez. Hayden s'assit sur le banc, en balançant ses pieds, puisqu'il ne pouvait atteindre le sol. Le lac était son seul échappatoire. Dès qu'il était assis devant, il faisait le vide et repensait à sa vie d'avant, lorsqu'il n'était qu'un nourisson. Il n'avait jamais connu ses parents et ils se les imaginait en train de le câliner, de le prendre dans leur bras et de lui dire qu'ils l'aiment, c'étaient des moments qu'il aurait voulu connaître, des moments uniques, avec des personnes tendres, qui ne se seraient pas moquées de son physique, mais, au contraire, qui lui auraient donné tout l'amour digne d'un enfant, et surtout, une autre vie, hors de la rue, avec un lit prêt pour lui le soir, des repas quotidiens et de quoi jouer des heures entières. Mais il se ravisa, et retourna à la triste vérité, il était seul, perdu et traqué par on-ne-sait-quoi. Une larme coulait le long de son visage, puis une autre vint la rejoindre, puis une autre, jusqu'à ce qu'il engloutisse sa tête entre ses mains et pleurer pour évacuer toute cette souffrance accumulée depuis tant de temps. Il n'avait pas pour habitude de craquer, c'était d'ailleurs la première fois qu'il savait extérioriser tant d'émotions. Il essuya ses larmes, qui coulaient encore, et se réconforta en parlant avec un canard, qui s'était approché de lui. Parler seul, c'était le seul moyen qu'il avait pour ne pas se morfondre dans une solitude inébranlable.
Fatigué d'avoir tant pleuré, Hayden s'endormit aussitôt. A son réveil, il fut aveuglé par la luminosité du Soleil, qui brillait de mille feu. Il avait dormi longtemps, il était presque joyeux d'avoir retrouvé ses forces et d'avoir pu se soulager d'un peu de sa peine. Il s'étira et se leva doucement. Il repensait au viellard, il aurait tellement voulu le remercier de tout ce qu'il avait fait pour lui, car, pour Hayden, c'était déjà une énorme prouesse de s'intéresser à lui, alors le nourrir et l'aider était pour lui deux gestes divins. Il se frotta les yeux et regarda autour de lui. Il entendait les cris des enfants au loin, qui jouaient ensemble, et ça et là, des chants d'oiseaux, des cris d'animaux divers, qu'il considérait comme des êtres sublimes et intelligents, car eux ne le jugeait pas sur son apparence et ne prêtaient pas attention à la balafre de son visage. Les quelques personnes qui longeaient le chemin le regardait lorsqu'il passaient devant lui, parfois en ricanant, parfois en cachant les yeux de leurs enfants, mais Hayden préférait les ignorer. Midi sonnait. Légèrement affamé, Hayden reprit son chemin et décida de faire le tour du parc. Il s'approcha de l'aire de jeux pour la première fois en plein jour, il avait pour habitude de faire de la balançoire tard dans la nuit, lorsqu'aucune âme ne pouvait se moquer de lui. Les enfants s'alarmèrent entre eux de l'arrivée de l'intrus, en chuchotant à l'oreille de leur voisin, en l'ignorant. Hayden fit un pas vers eux. Un des enfants, plus costaud que les autres, s'approcha de lui en même temps.
- Qu'est-ce que tu viens faire là, "tête-rayée" ?
Le caïd le regardait d'un air menaçant, comme s'il était le chef du parc. Mais s'il ne l'était pas, il était clair qu'il menait ses camarades.
- Réponds, mon gars, tu vas pas me dire qu'il t'ont coupé la langue aussi ! Hahaha...
Dans un ricanement sournois, le vilain garnement s'approcha d'Hayden, jusqu'à ce que leurs nez se touchent.
- Tu vas te barrer, avant que je te rayes l'autre joue ! Ici, c'est mon terrain, et y'a pas de place pour les extra-terrestres, d'accord ?! T'as vraiment aucune chance, t'es tout seul !
Hayden sentit les larmes monter en lui, si bien qu'il ne put les contenir. Il pleurait de rage, il aurait tellement voulu pouvoir lui faire subir le mal qu'il lui faisait, mais il dû se résoudre à baisser les yeux. C'est alors qu'Hayden entendit le râle ténébreux, le même souffle hideux qui lui avait tant fait peur. Mais à cet instant, il était presque rassuré de l'entendre... il n'était pas seul. Il pensait très fort à pouvoir faire du mal son adversaire, juste pouvoir lui montrer à quel point la souffrance ne mérite pas sa place dans une vie. Hayden releva la tête, le coeur battant à la fois par la voix qui peinait à respirer que par le fait de ne pas connâitre l'issue de ce "duel". Il regarda le caïd dans les yeux, comme pour lui demander s'il avait entendu le râle. De toute évidence non.
- Pourquoi tu me regardes, face de corbeau ? T'as pas appris le respect envers tes aînés ?
Hayden fut attiré au loin par une lueur rougeâtre qui se déplaçait dans les airs, et il comprit tout de suite que la force maléfique était de retour.
Les yeux s'approchaient lentement des enfants. Hayden contemplait avec satisfaction et espoir ce spectacle, en se disant que la force punairait ceux qui l'avaient agressé. Cette dernière s'approchait encore, en regardant chacun d'entre eux intensivement. Hayden pensait qu'ils s'enfuiraient en courant à la vue de ces yeux de sang, mais tous restèrent immobiles en le fixant, d'un air curieux, à se demander pourquoi il avait les yeux rivés dans les airs, alors qu'il n'y avait rien.
- Mais tu regardes quoi, toi ?! T'es complètement malade ! Si t'essayes de gagner du temps, je te conseille plutôt de partir !
Les yeux étaient maintenant à quelques mètres d'Hayden, il eut de nouveau des sueurs froides et il commença à trembler, de peur que son expérience ne se renouvèle, ce qu'il craignait le plus, c'était qu'elle l'attrape à nouveau, il avait eu très peur à ce moment là, sa cheville avait été serrée si fort que même un homme n'aurait pu l'aider à s'en sortir. Mais la situation était tout autre, il n'était pas vraiment seul, simplement seul contre tous, mais si les yeux lui voulaient du mal, tout le monde le verrait et peut-être qu'ils l'aiderait. La force s'imisca entre Hayden et lâ jeune tête brûlée, elle regardait Hayden. L'intensité de la lueur que dégageait les yeux l'empêchait de voir ce qu'il se passait derrière eux. Hayden regarda la force, plus confiant que la première fois. Il sentit d'énormes mains agripper ses poignets et ses chevilles, en étirant ses membres à leur extême limite. Hayden cria si fort que les enfants du parc s'enfuirent à toutes jambes, le laissant seul avec ce monstre. Il faisait le vide dans sa tête, il repensait aux précieux instants qu'il avait passé avec le vieil homme, celui qui l'avait sauvé d'un trépas certain. C'est alors qu'il entendit un aboiement. Il tourna la tête en misant tous ses efforts dans ce geste. Il entraperçut un chien blanc mais ne put en voir davantage. Il vit cependant la chien s'approcher à vive allure de la tragique scène dont il était aux premières loges et Hayden sentit un infime soulagement l'envahir. Mais quel but pouvait donc suivre ce chien pour l'aider ainsi ?
FIN
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