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Conte : Souchinet
02/11/2007 23:14
Souchinet
Un charbonnier et une charbonnière vivent ensemble. Ils sont si pauvres qu'ils ont de la peine à vivre. Et pourtant la femme désire si passionnément un fils qu'elle implore même le diable d'apaiser son envie. Son mari la met en garde : " Fais attention, tu pourrais attirer la colère du ciel ! "
Peine perdue, la femme n'en fait qu'à sa tête. Pour lui faire plaisir, l'homme lui rapporte, un jour, un morceau de souche. On dirait un petit enfant. Il suffit de retailler les pieds et de creuser les orbites. C'est presque à s'y méprendre. La charbonnière l'enveloppe dans des langes et lui chante d'une voix triste : " Dodo, dodo, mon petit Souchinet ! Dodo, mon petit chéri ! Mon petit bébé de bois ! "
Tout à coup, Souchinet gigote, ouvre les yeux et crie : " Maman, je veux manger ! "
La charbonnière et le charbonnier ne cherchent pas plus loin. La femme fait cuire toute une casserole de bouillie. " Tiens Souchinet et ne chipote pas ! " Souchinet ne songe pas à chipoter. Il ouvre une bouche comme un four et engloutit la bouillie avec la casserole, la cuiller et la mouvette ! Tout disparaît d'un coup.
Mais aussitôt, il se remet à crier : " Maman, je veux manger ! " Que faut-il lui donner ? Il n'y a plus une miette de nourriture dans la chaumière ! La femme s'en va chez les voisins. Après bien des prières, elle obtient un pot de lait et un pain de seigle.
Dès qu'elle dépose la précieuse nourriture sur la table, Souchinet l'avale d'un trait, sans demander la permission. " Grand Dieu, s'écrie la maman épouvantée, tu as tout mangé ? - Mais je vais te dévorer aussi ! " A peine a-t-il prononcé ces mots que la mère se retrouve dans son estomac. Le père arrive et n'en peut croire ses yeux. Son petit garçon de bois se tient dans un coin, le corps gros comme une maison et la bouche ouverte comme une porte cochère.
" Que Dieu nous garde des mauvais esprits ! " s'écrie le pauvre homme. " Peux-tu me dire où est maman ? - Je l'ai mangée et je vais te dévorer aussi. " Aussitôt le père se retrouve lui aussi dans l'estomac de l'enfant.
C'est alors que Souchinet s'en va dans le bois. Il voit une fillette qui pousse une brouette et s'esclaffe : " Regarde-moi ce petit bonhomme ! Il ne meurt pas de faim ! Où t'es-tu ainsi rempli le ventre ?
- J'ai mangé, répond Souchinet, j'ai tout mangé : La bouillie avec la casserole, le lait avec le pot, la miche de pain, maman et papa. Et toi aussi, je vais te dévorer ! " Avant que la malheureuse fillette ne puisse faire un geste, elle prend le chemin de l'estomac de Souchinet et la brouette aussi.
Souchinet poursuit sa route par les chemins et les sentiers. Et voilà que rentre des champs un paysan avec une charretée de foin. Tout étonné, il s'exclame : " Holà ! Qu'as-tu fait pour te remplir ainsi la panse ? - J'ai mangé, répond Souchinet, j'ai tout mangé : "La bouillie avec sa casserole, le pot de lait, la miche de pain, papa et maman, la fillette avec sa brouette et toi, grand sot, je vais te dévorer aussi. "
Le bon paysan n'a pas le temps de se retourner. Souchinet le gobe tout rond, avec sa charrette, son foin, le joug des chevaux. Là-dessus un berger arrive, revenant du pâturage, avec son troupeau de moutons.
Il s'arrête de jouer de sa flûte et s'écrie : " Tu as l'air de ne pas t'être privé de bonnes choses ! - J'ai mangé, j'ai tout mangé, raconte Souchinet : La bouillie avec la casserole, le pot de lait, la miche de pain, papa et maman, la fillette avec le trèfle, le paysan avec sa charretée de foin, et, toi, grand sot, je vais te dévorer aussi. "
En deux temps, trois mouvements, le berger dégringole avec son troupeau dans l'estomac de cet insatiable. Il y fait noir comme dans un four. Le berger et ses moutons ne savent plus où ils en sont.
A ce moment, la plus petite des brebis, une agnelette toute sotte, se met à bêler : " Bééé, nous avons laissé, sur le pré, ma petite sœur, l'agnelette dorée. Le loup va la manger.
En entendant cela, le vieux père bélier se met en colère et, de toutes ses forces, donne de grands coups de cornes, dans le ventre de Souchinet. Le ventre éclate comme un vieux tonneau. Souchinet s'étale tout à plat, sur le pré. Et vous imaginez le cortège !
D'abord vient le berger avec son troupeau. Le paysan sur le bélier claque du fouet, derrière eux. La fillette clopine avec sa brouette. Puis le père et la mère s'enfuient à toutes jambes. Enfin roulent la miche de pain, le pot à lait vide, la casserole avec la cuiller et la mouvette.
Maintenant, le charbonnier et la charbonnière ne s'avisent plus, même en rêve, de souhaiter que le diable leur envoie un enfant. Ils préfèrent attendre que le Bon Dieu leur en fasse don. Et croyez-moi, ils n'attendront pas longtemps.
FIN
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Conte : L'enterrement nocturne
02/11/2007 23:20
L'enterrement nocturne
On peut encore voir, à l’heure actuelle, dans le cimetière de Saint-Martin, de Vitré, attenant à l’ancienne église paroissiale, une très vieille maison qui servait autrefois d’habitation au fossoyeur et à sa famille.
Au moment où nous écrivons ces lignes (juillet 1897), on nous assure que ces bâtiments vont bientôt disparaître.
Le fossoyeur de Saint-Martin avait une fille, couturière de son état, qui habillait les mariées de la campagne, assistait à leurs fiançailles et à leurs noces, de sorte qu’il lui arrivait souvent de revenir chez elle la nuit.
Un soir qu’elle venait de rentrer dans la maison de son père, elle se mit à la fenêtre de sa chambre au moment où minuit sonnait à l’horloge du clocher de l’église. Soudain, un spectacle étrange s’offrit à sa vue : Elle vit sortir de l’église, passer sous sa fenêtre et traverser le cimetière, le cortège habituel et complet d’un enterrement.
Bien que les prêtres fussent nombreux, pas le moindre bruit ne parvenait à ses oreilles ; on eut dit que leurs pieds effleuraient à peine l’herbe des tombes et ne touchaient pas le sable des allées.
Derrière le cercueil marchait un homme, complètement nu, dont le visage, éclairé par la lune, exprimait la douleur la plus profonde.
Le cortège se dirigea vers un point éloigné du cimetière et disparut derrière les arbres
Cette vision impressionna vivement la jeune fille, qui ne cessa d’y penser jusqu’à la nuit suivante, où elle eut cependant le courage de revenir à sa fenêtre quand l’horloge sonna minuit.
La même procession défila sous ses yeux. Son effroi fut plus grand encore que la veille, et aussitôt que les portes de l’église s’ouvrirent, elle fut entendre la première messe, et se rendit au confessionnal raconter ce qu’elle avait vu.
Le prêtre, après avoir bien réfléchi, lui dit : « Le malheureux affligé que vous avez vu suivre le cercueil doit être un homme assassiné et enterré sans avoir eu de suaire pour lui couvrir le corps. C’est un linceul qu’il vient réclamer aux vivants, et c’est à vous qu’il s’adresse.
« Il faut donc que vous portiez un drap à l’endroit où se dirige chaque nuit la procession, et vous soulagerez ainsi une pauvre âme en peine.
« Mais retenez bien ceci : Vous ne devrez jamais révéler à âme qui vive ce que vous avez vu, car autrement votre drap vous serait rendu et le pauvre infortuné recommencerait à souffrir. Vous le verriez, chaque nuit, reparaître dans le cimetière. »
La couturière se conforma aux prescriptions de son confesseur et la vision cessa.
Deux années s’étaient écoulées, la jeune fille avait repris sa gaîté et oublié l’enterrement du cimetière de Saint-Martin.
Or, un soir, elle alla filer dans une étable où gars et filles étaient là à raconter des histoires et à chanter des chansons.
Quand ce fut son tour de causer, l’une des fileuses lui demanda : « Eh bien ! et toi, belle silencieuse, tu ne dis plus jamais rien. Ton sac est donc vide ? Il fut un temps cependant où tu n’étais pas de même : tu chantais aux noces toute la journée, et le soir tu racontais des contes à faire trembler jusque dans les moelles. »
Piquée au vif, et sans prendre le temps de la réflexion, elle répondit : « Je sais une histoire plus terrifiante que toutes les vôtres et qui m’est arrivée à moi-même. » Elle raconta ce qui précède.
De retour chez elle, les événements de la soirée lui revinrent à l’esprit, et seulement alors elle se rappela les recommandations de son confesseur. Elle regretta amèrement ce qu’elle avait fait et se mit à sa fenêtre pour s’assurer des conséquences de sa légèreté.
Hélas ! au coup de minuit, la lugubre procession, qu’elle n’avait plus revue depuis deux ans, sortit de l’église, et l’homme nu, plus triste, plus affaissé que jamais, suivait le cortège.
Le lendemain, l’infortunée couturière retrouva son drap à l’endroit où elle l’avait mis.
Elle en éprouva un si profond chagrin qu’elle tomba malade, s’alita et mourut un an après.
On assure à Vitré qu’elle fut ensevelie dans le drap qui avait servi, pendant deux ans, au revenant de Saint-Martin.
FIN
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Conte : Le médecin de Fougeray
02/11/2007 23:24
Le médecin de Fougeray
C’était un bien drôle de petit homme que le père Langevin, tailleur et porteur de contraintes au Grand-Fougeray. On se souvient encore de lui à l’heure actuelle, bien qu’il soit mort depuis plus de trente ans.
Il était gueux comme Job, laid à faire peur, borgne, bavard, railleur et chansonnier quand il en avait le temps. L’une de ses chansons lui valut un mois de prison, ce qui ne l’empêcha pas d’en faire d’autres.
M. Delacoudre, vicaire de la commune, très sympathique, très considéré, ne détestait pas le petit tailleur à cause de son esprit et de ses vives reparties. Il aimait à le plaisanter quand il le rencontrait. Or, un jour qu’il passait devant la maison de l’ouvrier, il l’aperçut à sa fenêtre.
— Tiens, dit-il, c’est ici la résidence d’un seigneur, car son singe est à la fenêtre.
— Pardon, monsieur l’abbé, répondit Langevin, en saluant jusqu’à terre, vous vous trompez, c’est la demeure d’un meunier, car son âne est à la porte.
— Ça, c’est touché, s’écria M. Delacoudre ; aussi voilà un franc pour aller boire à ma santé.
Ce fut en chassant, que je rencontrai le porteur de contraintes, qui venait de parcourir toute une partie de la contrée et qui semblait harassé de fatigue. Je l’invitai à venir s’asseoir près de moi, sur un talus au pied d’un hêtre, et tirant une gourde de ma carnassière, je lui offris un verre de cognac. Ah ! alors, je devins son ami, et ce fut là, en pleine campagne, qu’il me dit le conte du Médecin de Fougeray.
Je transcris ce conte tel que je l’écrivis sous sa dictée, laissant ainsi au bonhomme la responsabilité de ses appréciations sur le caractère des habitants du pays.
Il commença ainsi :
Il faut dire les choses telles qu’elles sont : Les habitants du Grand-Fougeray ne sont guère hospitaliers et n’aiment pas les fonctionnaires du gouvernement, encore moins les gens qu’ils appellent des hors-venus, c’est-à-dire les étrangers au pays qui viennent y résider. De tout temps il en a été ainsi.
Jadis, un jeune homme qu’on ne connaissait nullement vint se fixer à Fougeray, comme médecin. C’était un grand garçon blond, avec un accent étranger, qui vivait très retiré et ne cherchait à faire aucune connaissance.
Il avait loué, sur la place, une petite maison composée de deux pièces au rez-de-chaussée et de deux chambres au premier étage. En hiver, on ne le voyait presque jamais, mais on apercevait de la lumière le long des nuits dans sa chambre. En été, il restait assis à sa porte, sur un banc de bois, fumant dans une grande pipe allemande, et regardant les hirondelles planer autour du clocher de l’église. Ses yeux ne quittaient pas les oiseaux, qui semblaient évoquer en lui des souvenirs de son pays lointain.
Si quelqu’un, par hasard, lui adressait la parole, il répondait à peine, et n’engageait jamais la conversation.
Comment expliquer qu’il eût choisi une bourgade perdue au fond des terres, de préférence à un endroit passager ? C’est ce qu’on ignorait et ce que personne n’aurait osé lui demander.
Il n’avait apporté avec lui aucune lettre de recommandation, et n’avait été présenté à personne. Un serviteur, aussi froid que son maitre, faisait le ménage, la cuisine, et soignait le cheval que le médecin avait cru devoir acheter pour faire ses courses.
Hélas ! ses courses, il n’en faisait guère, car il n’était pas souvent appelé près des malades, Et cependant on le disait instruit et adroit.
Il y avait aussi, à cette époque, à Fougeray, un vieux praticien qui n’avait que le titre de chirurgien et qui, néanmoins, exerçait la médecine. Il est vrai qu’il ne faisait que des saignées et n’ordonnait que des purgations. Et cela suffisait pour remettre sur pieds nombre de malades qui, soignés par des savants, eussent succombé. C’était lui qui prétendait que les animaux étaient moins bêtes que nous. « Voyez le chien, disait-il, quand il se sent malade, il cesse de manger et se couche. Si l’homme l’imitait, il pourrait se passer de médecin. »
Le pauvre docteur mourait d’ennui et commençait à perdre courage, lorsqu’un soir, revenant fort tard de voir un ouvrier, qui avait eu la jambe broyée dans un éboulement de carrière, il traversa l’immense lande des Morelles aujourd’hui défrichée. Sur cette lande, qui se trouve dans la commune de Sainte-Anne-sur-Vilaine, il aperçut des milliers de petites lampes allumées, formant des groupes séparés les uns des autres. Il arrêta son cheval pour examiner plus attentivement ce spectacle étrange.
Sans qu’il entendit le moindre bruit, un cavalier vint se ranger à côté de lui, et lui dit : — Voilà qui t’étonne, jeune homme, et si je t’explique ce que cela signifie, ta surprise sera plus grande encore.
— Qui êtes-vous ?
— Peu t’importe. Toutes ces lumières sont les âmes des habitants du pays, et ne sont visibles qu’à mes yeux et aux tiens.
Elles sont disposées sur cette lande comme les bourgs et les villages le sont dans les paroisses qui nous entourent.
Le nom des personnes est inscrit sur les lampes et le degré d’intensité de la lumière indique la force de vitalité de chacune d’elles.
En outre, des indications font connaître le nombre d’années, de mois, de jours, d’heures qui leur reste à vivre.
— Encore une fois, reprit le docteur, qui étes-vous ?
— Je pourrais ne pas te répondre, car moi je ne te demande pas la raison qui t’a fait quitter ton pays ; et il attacha sur le jeune homme un regard perçant qui fit trembler celui-ci.
— Enfin, puisque tu désires tant me connaître, je suis Satan, mais Satan bon diable qui, voyant ton désespoir, a eu pitié de toi, et vient t’offrir ses services.
Lorsque tu connaîtras, par le moyen de mes lampes, la durée de la vie de tous les habitants de la contrée, tu feras promptement fortune. Songe donc, pouvoir affirmer à des malades au bord de la tombe, que tu réponds de leur existence, et laisser à ton confrère les pauvres diables dont les jours sont comptés. Tu n’auras de repos ni jour ni nuit.
Tiens, regarde là-bas, là-bas, cette lumière qui tremblotte, c’est le cabaretier de la Bréharais qui est en train d’expirer. Soudain la lumière disparut dans l’espace, l’âme du vieillard avait quitté la terre.
Une bande d’oiseaux de nuit s’éleva du milieu de la lande en poussant des cris lugubres.
Il y avait des lampes qui brillaient d’un éclat superbe. Celles-là, c’étaient les âmes de la jeunesse, forte et vigoureuse, qui avait de longues années à vivre.
Le jeune docteur dit à Satan : « Je cherche vainement ma lampe à côté de celles de mes voisins, et je ne l’aperçois pas. »
— Non, tu ne peux la voir. Il n’est pas en mon pouvoir de te faire connaître la durée de ta vie. Je puis l’indiquer celle des autres, mais non la tienne.
Ces lampes seront visibles pour toi toutes les nuits sur cette lande où tu pourras venir les consulter.
— Et qu’exigez-vous en échange ? demanda le docteur.
— Rien, ou presque rien. Tu n’auras, pour me satisfaire, qu’à noter, — mais très exactement, — les défauts et les vices de toutes les personnes que tu seras appelé à soigner.
— C’est un triste métier que vous me faites faire, répondit le jeune homme.
— Tu es libre de refuser.
— Non, j’accepte, car il faut que je fasse fortune promptement.
— Très bien ; mais remplis scrupuleusement tes engagements ou autrement il t’arriverait malheur.
— Je ferai mon devoir.
Lorsque le docteur eut rappelé à la vie des moribonds indigents, et refusé de donner ses soins à des personnes riches, on le considéra comme un grand savant. Il n’est pas de bassesses qu’on ne fit, près de lui, après l’avoir dédaigné si longtemps. Jusqu’à son valet qui fut l’objet d’attentions et de prévenances de la part des autorités du pays.
Les cadeaux abondaient dans la maison du médecin qui, malgré ses succès, semblait plus sombre que jamais.
Il devint avare et amassa or et argent pour pouvoir quitter promptement un pays qu’il avait pris en aversion. Ses voyages la nuit, sur la lande des Morelles, le faisaient frissonner lorsqu’il y songeait et ses rencontres avec le diable le glaçaient d’effroi.
Son esprit chagrin lui fit-il oublier de prendre ses notes, aussi exactement qu’il l’avait promis, ou bien sa lampe avait-elle brûlé son huile ? toujours est-il qu’un matin il ne rentra pas chez lui.
C’était en hiver, et il avait neigé toute la nuit. Au dégel, son cadavre fut trouvé par des pâtres sous une touffe d’ajoncs. L’infortuné docteur avait à la main une lampe d’une forme toute particulière et d’un métal inconnu.
Le domestique du médecin disparut sans doute avec le trésor de son maître car on ne le revit plus à Fougeray, et on ne trouva rien dans la maison abandonnée.
FIN
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