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VIP-Blog de happy-halloween
  • 137 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

    Fille (0 ans)
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    Conte : La vengeance des courges

    08/10/2007 23:14

    Conte : La vengeance des courges


    La vengeance des courges

    - "Graloche, Graloche ! cria Lili la fourmi à son amie la reine courge. La reine du potager de Tattouille la tomate sortait à peine de la torpeur.

    - Mmmh, que se passe-t-il, Lilinette... Laisse-moi donc dormir...

    - Réveille-toi, Graloche, vite, réveille-toi ! Lili la fourmi chatouilla le ventre de la courge puis en escalada les parois pour atteindre son sommet :

    - C'est... c'est Mabouille... balbutia-t-elle.

    - Quoi ta bouille, qu'est-ce qu'elle a ta bouille ?

    - Non non, c'est Mabouille, on a enlevé Mabouille !

    - Que dis-tu ? On a enlevé Mabouille la citrouille ? s'affola la courge.

    - Ouiiiiiiiiiiiiiiii ! C'est ce que je me tue à te répéter !

    - Mais qui ça, "on" ? interrogea la reine désormais bien réveillée.

    - Les poireaux disent que c'est le jardinier !

    - Que pourrait-il bien faire de Mabouille ?

    - Aucune idée, cependant... je suis très inquiète, marmonna la petite fourmi.

    - Très bien, Lili. Fais-toi emmener par un bourdon jusqu'à la maison du jardinier et vois ce qui s'y trame."

    La petite fourmi choisit un bourdon-boeing rapide comme l'éclair et fut rendue en un rien de temps sur le rebord d'une des fenêtres de la maison. "Attends-moi là" ordonna-t-elle avant de se faufiler à l'intérieur. Puis elle observa en silence.

    - "Coucou les enfants ! Jules, Roxane, venez voir ce que papa a apporté ! Deux bambins dévalèrent bruyamment les escaliers.

    - Oh la belle courgette ! s'exclama le petit Jules du haut de ses six ans.

    - Ce n'est pas une courgette, mais une citrouille ! rétorqua sa grande sœur d'un ton savant.

    - C'est vrai, Roxane a raison. Et savez-vous pourquoi j'ai choisi cette belle citrouille ?

    - Oui !!! s'exclamèrent les deux enfants de concert. Pour Halloween !!!

    - Bravo mes chéris, répondit le papa jardinier. Allez, filez dans votre chambre pendant que je m'occupe de lui refaire une beauté." La petite fourmi ne bougea pas d'un millimètre. Elle patienta un long moment tandis que le jardinier était parti s'enfermer dans la cuisine. Lorsqu'il réapparut, Lili n'en crut pas ses antennes. Elle était totalement abasourdie par ce qu'elle voyait, ne pouvant détacher son regard de Mabouille. Ou plutôt, de ce qu'il en restait.

    - "Bzzzzz ! Bzzzz ! Bzzzzz !" Elle reprit ses esprits en entendant bouillonner le bourdon-bœing qui lançait des assauts impatients contre un carreau de la fenêtre. Encore sous le choc, la petite fourmi le rejoignit, puis le bourdon repartir à toute allure vers le potager.

    Soph Atchoum

    Source : http://www.cap-eveil.fr/contes-pour-enfants/1250-conte-halloween-pour-les-enfants-la-vengeance-des-courges







    Conte : Le géant égoïste !

    10/10/2007 00:19

    Conte : Le géant égoïste !


    Le géant égoïste

    Par Oscar Wilde

    Tous les après-midi, en revenant de l'école, les enfants avaient l'habitude de pénétrer dans le jardin du géant, pour y jouer. C'était un très grand jardin ravissant, ou s'étalait l'herbe fine, bien verte, d'immenses gazons. Cette herbe était parsemée de fleurs brillantes comme des étoiles, et une douzaine de pêchers y croissaient. Au printemps, ils se couvraient de fleurs d'un rose tendre et nacré, et à l'automne, ils donnaient en abondance des fruits succulents. Les oiseaux se posaient sur les branches et chantaient si suavement que parfois les enfants s'arrêtaient de jouer pour les écouter. " Comme on est bien ici ", se disaient-ils.

    Un jour, le géant revint. Il rentrait chez lui, après avoir rendu visite à l'un de ses amis, l'ogre de Cornouailles, qui l'avait retenu durant sept ans. Il lui avait fallu tout ce temps-là pour lui raconter tout ce qu'il avait à lui dire, et enfin il s'était décidé à rentrer en sa maison, qui à vrai dire était un château. En arrivant, il vit les enfants qui jouaient dans son jardin. Cela ne lui plût pas.

    "Que faites-vous là? ", tonna-t-il d'une voix courroucée, et les enfants de s'enfuir aussitôt.

    "Ce jardin, c'est mon jardin ", déclara l'ogre. " Chacun peut le comprendre, et personne d'autre que moi n'a le droit de s'y amuser. " Il fit alors construire un mur très haut, tout autour du jardin, et il y fit accrocher un écriteau avec cette inscription: " Défense d'entrer, sous peine de châtiment. "

    C'était un géant très égoïste.

    Désormais, les pauvres enfants n'avaient plus d'endroit agréable où aller jouer. Ils tentèrent bien de s'amuser sur la chaussée, mais cette chaussée était poudreuse, pleine de cailloux, et cela ne leur plaisait pas de s'y ébattre. En rentrant de l'école, ils longeaient le mur sinistre, si haut, si infranchissable, et ils se disaient : " Comme nous étions heureux dans ce jardin! "

    Bientôt le printemps revint, la terre se couvrit partout de fleurs, et les oiseaux chantaient à qui mieux mieux. Mais dans le jardin du géant égoïste, et là seulement, l'hiver était demeuré. Les oiseaux ne voulaient pas venir y chanter, les arbres oubliaient de fleurir. Une belle petite fleur tenta de pointer la tête, par-dessus l'herbe, mais en apercevant l'interdiction sur l'écriteau, elle eut tant de regret pour les malheureux enfants, qu'elle se replia vers la terre et s'y rendormit. De tout cela, seuls deux êtres se réjouissaient: la neige et le gel. " Le printemps a oublié ce jardin ", s'écriaient-ils, tout joyeux, " alors nous pourrons y vivre toute l'année! "

    La neige recouvrait l'herbe de son lourd manteau blanc et la gelée peignait en argent toutes les branches nues des arbres.

    Alors les deux larrons, le gel et la neige, invitèrent le vent du nord à venir habiter avec eux. Et il vint aussitôt. Il était vêtu d'une épaisse fourrure, il soufflait en tempête tout au long de la journée, et faisait s'envoler les hauts des cheminées. " Quel endroit délicieux", se disaient-ils, et ils ajoutaient : "Nous devrions y inviter la grêle. " Et la grêle vint les rejoindre. Chaque jour, elle tambourinait durant trois heures d'affilée sur le toit du château, si bien qu'elle brisa presque toutes les tuiles, puis elle courut partout dans le jardin, aussi vite et fort qu'elle le put. La grêle était toute vêtue de gris, et son souffle glaçait sur tout son passage.

    "Je ne comprends pas pourquoi le printemps vient si tard cette année", remarqua le géant, assis à sa fenêtre, en contemplant tristement son glacial et blanc jardin. "Pourvu que bientôt le temps change !"

    Mais le printemps ne fit pas son apparition; ni plus tard, l'été. L'automne prodigua ses fruits à tous les jardins, mais au jardin du géant il ne donna rien. "Il est trop égoïste ", avait jugé l'automne. Et, en ce jardin il n'y avait plus maintenant que l'éternel hiver avec le vent du nord, la gelée, la grêle et la neige, qui tous ensemble menaient leur ronde entre les arbres dénudés.

    Un matin, le géant était encore au lit quand il fut réveillé par une suave musique. Elle résonnait si doucement à son oreille qu'il crût que des musiciens était venus lui donner l'aubade. Mais ce n'était qu'une petite linotte qui chantait dehors, sous sa fenêtre, et comme depuis longtemps il n'avait plus ouï de chant d'oiseau dans son jardin, ce chant-ci lui sembla être la plus douce musique du monde. Après cela, les grelons cesserent de danser par-dessus sa tête, le vent du nord cessa de hurler, et un parfum d'une extrême suavité vint baigner son visage, à travers la fenêtre.

    "On dirait que le printemps est enfin venu ", pensa le géant, qui bondit hors de son lit pour aller voir à la fenêtre.

    Et que vit-il?

    Il aperçut un spectacle aussi étrange qu'admirable. Par une brèche du mur, née de la violence des intempéries, les enfants s'étaient introduits dans le jardin, et avaient grimpé aux arbres. Sur chaque branche, où qu'il regardât, était installé un enfant. Et les arbres, tout contents du retour des enfants, s'étaient aussitôt recouverts de fleurs et agitaient doucement leurs feuillés par-dessus les têtes des bambins.

    Les oiseaux voletaient tout autour et gazouillaient de joie, les fleurs pointaient dans l'herbe verte, et semblaient rire. C'était un tableau charmant, mais l'hiver s'attardait encore en un coin, du jardin. Là, tout au bout, à l'écart, il y avait un tout petit garçon. Il était si petit qu'il ne parvenait pas à grimper dans un arbre; il restait là, au pied du tronc, en pleurant à grosses larmes. Et le malheureux arbre restait couvert de givre et de neige, tandis que le vent du nord s'acharnait encore à lui souffler dessus.

    "Grimpe donc, enfant !", disait l'arbre au gamin, en penchant ses branches le plus bas possible, mais décidément le petit garçon était bien trop petit encore.

    Le coeur du géant fondit devant ce spectacle. "Comme j'ai été égoïste !", se reprocha-t-il. "Je sais, maintenant, pourquoi le printemps n'est pas venu ici. Je vais placer ce petit bonhomme tout en haut de l'arbre, puis je vais abattre le mur, pour que mon jardin devienne pour toujours un terrain de jeux." Il regrettait sincèrement sa mauvaise action.

    Sans bruit, il descendit les escaliers et pénétra dans le jardin. Mais hélas, en le voyant apparaître, les enfants eurent si peur qu'ils s'enfuirent et l'hiver revint au jardin. Seul le plus petit des enfants demeura, car il avait les yeux pleins de larmes et n'avait pas vu arriver le géant. Ce dernier se pencha vers lui, le prit gentiment par la main puis le jucha sur l'arbre. Immédiatement, les bourgeons de l'arbre s'ouvrirent et déployèrent leurs fleurs, les oiseaux descendirent à tire-d'aile et se mirent à chanter sur les branches fleuries. Le garçonnet ouvrit les bras, en entoura le cou du géant, et il l'embrassa. Les autres enfants, en constatant que le géant n'était plus méchant, revinrent au jardin, et ils y ramenèrent le printemps. "Désormais ce jardin est à vous, petits enfants", leur dit le géant. Ensuite, il se munit d'une pioche et il abattit le mur d'enceinte. Passant par là pour aller au marché, les gens du pays furent bien surpris de voir le géant jouer avec les enfants dans le plus beau jardin qu'ils eussent jamais vu.

    Durant des heures, les enfants s'ébattaient joyeusement dans le jardin, et le soir, avant de s'en retourner chez leurs parents, ils allaient toujours dire au revoir au géant.

    FIN








    Conte : Le cauchemar !

    10/10/2007 00:21

    Conte : Le cauchemar !


    Le cauchemar

    C'était le soir d'Halloween. Plutôt que de courir les rues pour obtenir des bonbons, papa avait eu une super idée : aller faire un pique-nique en forêt avec maman, ma soeur Eloïse et mon copain Thierry. Ainsi, le soir nous avions chargé tout l'équipement dans la voiture et nous voilà partis vers le bois de Mortelune.

    Pendant que maman et Eloïse préparaient le dîner, papa nous dit :
    -Les garçons allez donc chercher du bois mort pour faire un bon feu, comme ça nous pourrons faire griller des guimauves.

    Alors Thierry et moi nous sommes allés chercher du bois. Plus nous avancions dans la forêt, plus la végétation, nous semblait bizarre. Les arbres avaient une couleur grise et les feuilles, avec la lumière de la pleine lune, avaient de drôles reflets argentés.

    A force d'avancer en regardant par terre pour trouver du bois, Thierry et moi nous nous sommes perdus. Nous nous sommes mis à crier en espérant que maman et papa nous entendraient. Mais malheureusement, nous avions beau appeler personne ne répondait.

    - Je crois que c'est par là, dit Thierry.
    En effet, il y avait un petit chemin qui serpentait au milieu des ronces. Nous nous mîmes à marcher rapidement car nous avions peur. Au bout d'une demie-heure nous étions définitivement perdus. Quand tout à coup un hurlement retentit juste à notre droite.

    - Qu'est-ce que c'est, dit Thierry en tremblant.
    - Je crois que ça doit être un hibou, répondis-je sans trop y croire.
    Et le cri lugubre recommença. Puis des craquements de branchages retentirent tout autour de nous. Terrifiés par ces bruits étranges, nous n'osions plus appeler nos parents. C'est alors, que sur le chemin, s'avança une drôle de silhouette.

    C'était un horrible monstre ! Il avait deux énormes bras qui descendaient jusqu'à ses mollets, des yeux jaunes et cruels. Ses dents étaient pointues et son nez rejoignait ses lèvres. En plus, il était entièrement violet et n'arrêtait pas de sauter sur place. Tremblants de peur nous n'osions plus bouger.

    - Bonsoir les enfants, nous dit-il, vous êtes là pour le jeu ?
    - Le jeu ?
    - Oui, le jeu d'Halloween.
    - Sans trop savoir, nous répondîmes oui.
    - Ah tant mieux, dit le monstre, je croyais que personne ne viendrait. Car c'est vraiment difficile.

    - Ah bon ? dit Thierry qui était blanc comme un linge.
    - Oui parce que celui qui perd doit être mangé, dit le monstre. Je compte jusqu'à dix et à dix je vous recherche et si je vous trouve tant mieux, parce que cela fait trois mois que je n'ai rien mangé... UN.... DEUX... TROIS... QUATRE... CINQ... SIX, SEPT, HUIT ! NEUF !! DIX !!!

    Avant que nous ayons eu le temps de réagir, le monstre se jeta sur Thierry. La gueule du monstre se mit à grandir, grandir, grandir encore, et il avala Thierry d'un seul coup. C'était horrible...

    Je me mis à courir comme un fou. Mais déjà le monstre était là, juste derrière moi. J'entendais son souffle rauque et sentais son odeur pestilentielle. A l'école, je suis le champion de la course, mais là j'avais beau courir le plus vite possible, le monstre, petit à petit, me rattrapait. Soudain je sentis ses griffes sur mon épaule et je tombais dans les feuilles mortes. Il m'attrapa le bras et se mit à me secouer...

    - Réveille-toi il est l'heure de se préparer pour l'école. 
    Ouf ! c'était un horrible cauchemar et c'était papa qui me tenait le bras pour me réveiller.
    - Aujourd'hui c'est le 31 octobre, dis papa, j'ai eu une super idée. J'ai appelé les parents de Thierry, ils sont d'accord. Ce soir nous allons pique-niquer dans le bois de Mortelune.
    - NON !!!!!!

    Fin








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