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VIP-Blog de happy-halloween
  • 137 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Conte : la tombe

    18/10/2007 00:28

    Conte : la tombe


    La tombe

    Frères Grimm

    Un riche fermier était un jour devant sa porte, considérant ses champs et ses jardins ; la plaine était couverte de ses moissons et ses arbres étaient chargés de fruits. Le blé des années précédentes encombrait tellement ses greniers que les poutres des planchers cédaient sous le poids. Ses étables étaient pleines de boeufs à l'engrais, de vaches grasses et de chevaux reluisants de santé. Il entra dans sa chambre et jeta les yeux sur le coffre-fort dans lequel il enfermait son argent.

    Mais, comme il était absorbé dans la contemplation de ses richesses, il crut entendre une voix qui lui disait : « Avec tout cet or, as-tu rendu heureux ceux qui t'entouraient! as-tu songé à la misère des pauvres! as-tu partagé ton pain avec ceux qui avaient faim ? T'es-tu contenté de ce que tu possédais, et n'en as-tu jamais envié davantage ? »

    Son cœur n'hésita pas à répondre : « j'ai toujours été dur et inexorable; je n'ai jamais rien fait pour mes parents ni pour mes amis. Je n'ai jamais songé à Dieu, mais uniquement à augmenter mes richesses. J'aurais possédé le monde entier, que je n'en aurais pas encore eu assez.

    Cette pensée l'effraya, et les genoux lui tremblaient si fort qu'il fui contraint de s'asseoir. En même temps on frappa à la porte. C'était un de ses voisins, un pauvre homme, chargé d'enfants qu'il ne pouvait plus nourrir. « Je sais bien, pensait-il, que mon voisin est encore plus dur qu'il n'est riche; sans doute il me repoussera, mais mes enfants me demandent du pain, je vais essayer. »

    Il dit au riche : « Vous n'aimez pas à donner, je ne l'ignore pas; mais je m'adresse à vous en désespoir de cause, comme un homme qui va se noyer saisit toutes les branches : mes enfants ont faim, prêtez-moi quatre boisseaux de blé. »

    Un rayon de pitié fondit pour la première fois les glaces de ce cœur avare : « Je ne t'en prêterai pas quatre boisseaux, répondit-il, je t'en donnerai huit, mais à une condition....

    - Laquelle ! demanda le pauvre.

    - C'est que tu passeras les trois premières nuits après ma mort à veiller sur ma tombe. 

    La commission ne souriait guère au pauvre homme; mais, dans le besoin où il était, il aurait consenti à tout. Il promit donc, et emporta le blé chez lui.

    Il semblait que le fermier eût prévu l'avenir; car trois jours après, il mourut subitement, et personne ne le regretta. Quand il fut enterré, le pauvre homme se souvint de sa promesse; il aurait bien voulu s'en dispenser, mais il se dit : « Cet homme a été généreux envers moi, il a nourri mes enfants de son pain; d'ailleurs j'ai donné ma parole et je dois la tenir. » A la chute du jour, il alla dans le cimetière et s'établit sur la tombe. Tout était tranquille, la lune éclairait les tombeaux, et de temps à. autre un hibou s'envolait en poussant des cris funèbres. Au lever du soleil, il rentra chez lui sans avoir couru aucun danger, et la seconde nuit se passa de même.

     

    Le soir du troisième jour, il sentit une secrète appréhension, comme s'il allait se passer quelque chose de plus. En entrant dans le cimetière, il aperçut, le long du mur, un homme d'une quarantaine d'années, au visage balafré et aux yeux vifs et perçants, enveloppé dans un vieux manteau sous lequel on voyait passer seulement de grandes bottes de cavalier. « Que cherchez-vous ici ? lui cria le paysan ; n'avez-vous pas peur dans ce cimetière ?

    - Je ne cherche rien, répondit l'autre; mais de quoi aurais-je peur ? Je suis un pauvre soldat congédié, et je vais passer la nuit ici, parce que je n'ai pas d'autre gîte.

    - Eh bien ! dit le paysan, puisque vous n'avez pas peur, venez m'aider à garder cette tombe.

    - Volontiers, répondit le soldat; monter la garde, c'est mon métier. Restons ensemble, nous partagerons le bien comme le mal qui se présentera.

    Ils s'assirent tous deux sur le tombeau.

    Tout resta tranquille jusqu'à minuit. A ce moment, on entendit dans l'air un coup de sifflet aigu, et les deux gardiens virent devant eux le diable en personne. « Hors d'ici, canailles, leur cria-t-il; ce mort m'appartient, je vais le prendre, et, si vous ne décampez au plus vite, je vous tords le cou.

    - Seigneur à la plume rouge, lui répondit le soldat, vous n'êtes pas mon capitaine; je n'ai pas d'ordres à recevoir de vous, et vous ne me ferez pas peur. Passez votre chemin, nous restons ici.

    Le diable pensa qu'avec de l'argent il viendrait à bout de ces deux misérables, et prenant un ton plus doux, il leur demanda tout familièrement si, moyennant une bourse pleine d'or, ils ne consentiraient pas à s'éloigner. « A la bonne heure, reprit le soldat, voilà qui est parler, mais une bourse d'or ne nous suffit pas ; nous ne quitterons la place que si vous nous en donnez de quoi remplir une de mes bottes.

    - Je n'ai pas sur moi ce qu'il faut, dit le diable; mais je vais en aller chercher. Dans la ville ici près demeure un usurier de mes amis qui m'avancera volontiers la somme.

    Quand le diable fut parti, le soldat tira sa botte gauche en disant : « Nous allons lui jouer un tour de vieille guerre. Compère, donnez-moi votre couteau. » Il coupa la semelle de ta botte et posa la tige toute dressée dans les hautes herbes, contre une tombe voisine. « Tout va bien, dit-il ; maintenant le noir ramoneur peut revenir. »

    Ils n'attendirent pas longtemps : le diable arriva avec un petit sac d'or à la main. Versez, dit le soldat en haussant un peu la botte; mais ce ne sera pas assez.

    Le malin vida le sac ; mais l'or tomba par terre et la botte resta vide. « Imbécile, lui cria le soldat, cela ne suffit pas. je te l'avais bien dit. Retourne en chercher et rapportes-en davantage.

    Le diable partit en secouant la tête, et revint au bout d'une heure avec un bien plus gros sac sous le bras.

    - Voilà qui vaut mieux, dit le soldat; mais je doute que cela remplisse encore la botte.

    L'or tomba en résonnant, mais la botte resta vide. Le diable s'en assura lui-même en y regardant avec des yeux ardents.

    - Quels effrontés mollets as-tu donc ? s'écria-t-il en faisant la grimace.

    - Voudrais-tu, répliqua le soldat, me voir un pied de bouc comme le tien ? Depuis quand es-tu devenu avare ? Allons, va chercher d'autres sacs, ou sinon pas d'affaire entre nous.

    Le maudit s'éloigna encore. Cette fois il resta plus longtemps absent, et quand il revint à la fin, il pliait sous le poids d'un sac énorme qu'il portait sur son épaule. Il eut beau le vider dans la botte, elle se remplit moins que jamais. La colère le prit, et il allait arracher la botte des mains du soldat, quand le premier rayon du soleil levant vint éclairer le ciel. A l'instant même il disparut en poussant un grand cri. La pauvre âme était sauvée.

    Le paysan voulait partager l'argent ; mais le soldat lui dit : « Donne ma part aux pauvres. Je vais aller chez toi, et avec le reste nous vivrons paisiblement ensemble, tant qu'il plaira à Dieu.

    FIN






    Conte : la Mort marraine

    18/10/2007 00:41

    Conte : la Mort marraine


    La Mort marraine

    C'était un très pauvre homme qui avait douze enfants et qui devait travailler nuit et jour pour arriver à leur donner leur pain quotidien ; Quand naquit son treizième enfant, le pauvre homme, ne sachant plus vers qui se tourner, s'en alla se planter dans une grande rue, bien décidé, dans sa détresse, à demander au premier venu, homme ou femme, de servir de parrain ou de marraine à ce dernier enfant. Le premier qui se présenta n'était autre que le Bon Dieu, qui savait bien tout ce que le pauvre homme avait sur le cœur, et qui lui dit :

    - Je veux bien servir de parrain à ton enfant, mon brave homme, ta pauvreté me fait peine, et je veillerai sur lui pour qu'il soit heureux sur cette terre.
    - Qui es-tu ? demanda l'homme.
    - Je suis le Bon Dieu.
    - Alors je n'ai aucun besoin de Toi comme parrain, déclara l'homme. Tu donnes aux riches et tu laisses les pauvres se mourir de faim !

    Et il se détourna du Seigneur pour s'en aller plus loin. Alors, ce fut le Diable qui vint à sa rencontre et qui lui dit :

    - Que cherches-tu ? Si tu me prends comme parrain, pour ton enfant, il aura l'or à profusion et les richesses à foison, sans parler de tous les plaisirs de la vie, par-dessus le marché.
    - Qui es-tu ?
    - Je suis le Diable.
    - Alors, je ne veux pas de toi comme parrain, dit l'homme. Tu trompes et tu déçois les hommes que tu induis en tentation.

    Il lui tourna le dos et s'en alla plus loin, où vint vers lui la Mort squelettique, qui lui offrit d'être la marraine de l'enfant.

    - Qui es-tu ? demanda l'homme.
    - Je suis la Mort, devant qui tous sont égaux.
    - Ta justice est la même pour tous, dit l'homme, tu ne fais pas de différence entre le riche et le pauvre et tu prends tout le monde semblablement. Tu seras la marraine de mon enfant.
    - Je donnerai à ton fils la richesse et la célébrité qui ne manquent jamais à ceux qui m'ont comme amie.
    - Le baptême se fera, dimanche prochain, dit l'homme, je compte donc sur toi sans faute.

    La Mort se présenta comme elle l'avait promis et tint l'enfant sur les fonds baptismaux comme le devait une parfaite marraine.

    Après des années, quand le garçon fut devenu grand, sa marraine vint le voir un jour et lui dit de la suivre. Il l'accompagna donc et ils allèrent dans la forêt, où elle lui fit connaître une plante qui poussait là.

    - Tu vas recevoir à présent ton cadeau de baptême, lui dit-elle. Je vais faire de toi un médecin fameux : quand tu seras appelé auprès d'un malade, je t'apparaîtrai chaque fois, et si tu me vois à la tête du malade, tu pourras hardiment annoncer que tu te charges de le guérir. Tu n'auras qu'à lui administrer de cette plante, et il se rétablira. Mais si tu me vois à ses pieds, tu sauras qu'il m'appartient et tu pourras affirmer, en toute assurance, que rien au monde, ni aucun médecin, ne pourra le sauver. Mais garde-toi bien d'employer la plante contre mon gré, sinon tu aurais à t'en repentir.

    Il ne fallut pas longtemps pour que le jeune homme devint le docteur le plus fameux au monde. " Au premier coup d'œil qu'il jette sur le malade, disait-on de lui, il sait déjà où il en est, s'il guérira ou s'il devra mourir. " On accourait de partout pour le consulter, on lui amenait des malades de tous les coins du monde et il recevait tant d'or qu'il devint très vite un homme richissime. Et voilà que le roi tomba malade et qu'il fut appelé à son chevet pour dire si la guérison était possible. Comme il entrait dans la chambre, il vit aussitôt la Mort qui se tenait aux pieds de sa Majesté, et il sut qu'aucune plante ici-bas ne pouvait plus rien pour ce malade-là. " Si je pouvais, pour une fois, ruser avec la Mort, pensa le médecin, elle le prendra sûrement très mal de ma part, mais quand même, je suis son filleul et son ressentiment finira par tomber. Je vais risquer la chose. " Vivement, il prit l'auguste malade et le coucha dans l'autre sens, de façon que la Mort se trouvât à la tête pendant qu'il lui administrait la plante guérisseuse. Le roi se rétablit et retrouva la parfaite santé. Mais la Mort vint trouver le médecin, lui fit un sombre et menaçant visage en lui disant, le doigt levé, d'un ton sévère : " Tu m'as dupée. Je te le pardonne, pour cette fois, parce que tu es mon filleul. Mais ne t'y risque pas une seconde fois. Ce serait sans pardon pour toi et je t'emmènerais sur l'heure. "

    Or, peu après, la fille du roi tomba très gravement malade. Le roi, dont elle était l'unique enfant en pleurait nuit et jour à s'en brûler les yeux. Il fit proclamer que qui saurait l'arracher à la mort deviendrait son époux et recevrait la couronne en héritage. Le médecin fameux, quand il se présenta au lit de la malade, vit la Mort à ses pieds. Il aurait dû se rappeler l'avertissement de sa marraine et sa menace, mais la princesse était si belle, et devenir son époux lui promettait un tel bonheur, qu'il en fut ébloui, enivré, et n'eut plus d'autre idée. Il ne vit point que la Mort le surveillait d'un regard courroucé, levant son bras décharné en fermant son poing osseux pour le menacer. Non, il ne la vit point et tourna le malade pour lui remettre la tête aux pieds et les pieds à la tête, lui faisant prendre aussitôt la plante merveilleuse. Et le rouge lui revint aux joues, la vie reprit en elle et sa guérison fut assurée.

    La mort, voyant, pour la seconde fois, lui échapper une vie qui lui appartenait, s'avança d'un pas lent vers le médecin et lui dit : " De toi, c'en est fini, c'est maintenant ton tour. "

    Elle le prit et le serra si fort de sa froide main que toute résistance lui fut impossible. Il la suivit dans une cavité souterraine immense, où il vit, en rangées innombrables, des milliers et des milliers de flambeaux de toutes tailles, les uns grands, d'autres à demi consumés déjà, d'autres enfin tout près de s'éteindre et n'ayant plus qu'une minuscule flamme vacillante. A chaque instant, d'aucuns s'éteignaient et d'autres s'allumaient, et l'on eût dit que les petites flammes ne faisaient que sauter d'ici pour se poser là.

    - Tu vois, dit la Mort, ce sont les flammes de vie des hommes. Les grandes sont celles des enfants, les moyennes sont celles des vieillards qui sont près de mourir. Mais il y a aussi beaucoup d'enfants et de jeunes gens qui n'ont, eux, qu'une toute petite flamme.
    - Montre-moi la mienne, demanda le médecin, qui s'imaginait la voir, encore bien haute.

    La Mort lui indiqua une flamme si minuscule que c'était à peine si elle brûlait encore, tellement elle était près de s'éteindre. " Tu vois, te voilà ", lui dit-elle.

    - Oh ma chère marraine, supplia le médecin atterré, allumez m'en une autre, de grâce ! Faites-le pour l'amour de moi, que je puisse jouir encore d'un temps de vie, devenir un roi et l'époux de la belle princesse !
    - Je ne le puis, dit la Mort. Il faut qu'une flamme s'éteigne pour qu'une autre s'allume.
    - Alors posez la vieille sur une nouvelle, qui continuera de la faire brûler quand elle sera au bout ! proposa le médecin.

    La mort feignit d'accéder à son désir et choisit une belle flamme toute jeune et vivace, comme pour y mettre la flamme presque inexistante. Mais elle avait à se venger et, comme par mégarde, elle laissa tomber la flamme minuscule qui s'éteignit aussitôt. Et le médecin tomba inerte sur le sol, livré désormais aux mains de la seule Mort.

     Les frères Grimm

     






    Conte : une grande faim

    18/10/2007 03:37

    Conte : une grande faim


    Une grande faim

    Il était une fois, à la campagne, dans une petite maison, un garçon nommé Pierre. Il avait un problème : c’était d’avoir toujours faim ; sa mère avait beau travailler, elle n'arrivait plus à le nourrir, alors elle se renseigne auprès d’un sorcier. Celui-ci lui conseille d’aller trouver un loup dans la forêt ,  de le tuer et de le manger ,  car c’est le seul moyen d’ arriver à stopper la maladie.

    Le lendemain matin , sa mère et lui vont dans la forêt pour tuer le loup . Après un long trajet, arrivés dans un coin sombre de le forêt, Pierre voit une créature à la fourrure grise et aux yeux perçants : c’était un loup. Il va vite retrouver sa mère pour lui dire ce qu’il a vu.

    Quand ils retournent là  où ils ont aperçu l’animal, il n’y est plus ; alors, ne perdant pas courage, ils  repartent à la recherche de la bête. Quelques minutes plus tard ,  ils réussissent à le trouver , caché sous des fourrés. A leur grande surprise, il parlait la langue humaine, et dit :

    - J’ai très faim !  Pierre lui répond à son tour :

     - Moi aussi , j’ai très faim.

    Alors, d’un seul coup , le loup se jette sur l’enfant car il voulait le dévorer , mais Pierre  ne se laisse pas faire :  il se jette à son tour  sur le loup ; sa mère voulai l'aider , mais l'animal lui mord la main et elle hurle de douleur. Pierre sort alors un poignard  et tue le loup .Heureux et soulagé d'avoir réussi cette terrible épreuve, Pierre met l'animal dans un sac pour le manger le soir même. Sa mère et lui rentrent  ensuite chez eux.

    Arrivés à la maison, la mère dépèce le loup , le coupe en morceaux, le fait cuire et le met dans une assiette bien fumante , puis l'apporte à son fils, espérant que ça le guérirait . En mangeant l’animal, Pierre sent que son ventre se remplit petit à petit, et il se sent de mieux en mieux : il comprend alors qu'il était en train de guérir.

    Voici donc comment Pierre réussit à se rassasier, et il vécut heureux pour toujours avec sa mère.

    FIN






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