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VIP-Blog de happy-halloween
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Conte : Le Bedeau

    25/12/2007 10:52

    Conte : Le Bedeau


    Le Bedeau

    L’histoire que je vais vous raconter est bien vieille, nous dit le père Constant Tual,, couturier à la journée ; mais elle est cependant connue de tous les habitants du canton du Sel, car elle s’est passée à Chanteloup.

    Il y avait, au chef-lieu de cette paroisse, un jeune gars qui cumulait les fonctions de bedeau et de chantre, ce qui ne l’empêchait pas d’être cordonnier de son état.

    Comme la plupart des musiciens, puisqu’il était sonneur de cloches, il aimait bien à lever le coude, et s’oubliait volontiers au cabaret avec des amis.

    Le bedeau a un métier pénible à la Toussaint, car il faut sonner presque toute la journée, et même le lendemain, le jour des défunts.

    Il est vrai qu’il en est dédommagé par la quête qu’il va faire à domicile chez tous les habitants, non seulement du bourg, mais des villages de la commune. Comme à ce moment tous les cœurs sont angoissés par le souvenir de ceux qui leur furent chers, on se montre généreux avec celui qui a sonné pour les morts, et le sonnou, comme on l’appelle, s’en retourne chez lui les poches remplies de gros sous, et même parfois de petites pièces blanches.

    Une année que Jean Déhoux  c’était son nom rentrait de sa tournée chez les paroissiens, et qu’il avait bu dans toutes les fermes, il était quasiment chaudebaire.

    Il rencontra deux camarades de son âge auxquels il proposa une partie de boules. La proposition fut acceptée et, tous les trois, pour ne pas être dérangés dans un chemin où les charrettes passent à chaque instant, se rendirent dans les allées sablées du cimetière.

    Le bedeau, après ses libations, n’y voyait pas très clair et jouait comme un étourdi. Aussi sa boule alla-t-elle se perdre dans les hautes herbes des tombes.

    Tous les trois la cherchèrent inutilement.

    — Je sais bien où en trouver une, dit Jean Déhoux, et il alla dans l’ossuaire, près de la porte de l’église, et y prit une tête de mort.

    Ses camarades se récrièrent et voulurent l’empêcher de commettre un pareil sacrilège ; mais l’ivrogne leur répondit :

    Qu’est mort, est mort ; et je ne crains pas qu’il vienne me réclamer sa tête.

    Il joua donc, quelques instants, avec cette boule d’un nouveau genre qui bientôt eut le même sort que la précédente, et s’égara dans les ronces.

    Le malheureux en prit une seconde dans la charnière  comme il appelait l’ossuaire,  mais cette fois ses amis refusèrent de jouer plus longtemps et se retirèrent. Lui maugréa contre eux et jeta, brutalement, la seconde tête de mort dans un coin du cimetière.

    Bien qu’il aimât à boire, le bedeau de Chanteloup ne dépensait pas pour cela son argent : il préférait se faire régaler par les autres ; aussi avait-il amassé pas mal d’écus qui lui permirent d’acheter une maison avec son courtil et quelques lopins de champs.

    Il était comme qui dirait un petit propriétaire, et tout gars à Chanteloup, qui, a le cul terrou, c’est-à-dire qui possède de la terre, trouve facilement à se marier.

    Jean Déhoux avait demandé la fille d’un fermier en mariage, une belle créature sur ma foi, et il avait obtenu sa main.

    Les noces furent superbes. Il y avait plus de 300 personnes. Le soir, après le repas, les danses commencèrent dans l’aire à battre le grain.

    Le fils du propriétaire de la ferme des parents de la mariée ne quittait pas celle-ci, et ne dansait qu’avec elle. Flattée de cette préférence, elle écoutait, ravie, les compliments du jeune homme.

    Jean Déhoux était resté à boire et à chanter avec les gars qui ne savaient pas danser.

    Tout à coup un homme entra dans la pièce où étaient les buveurs et demanda le marié.

    — Me voici. Qu’y a-t-il pour votre service ?

    — Ce sont deux messieurs qui demandent à vous parler. Ils sont là, derrière le pailler, dans le champ du Four.

    Le bedeau supposa que c’étaient des étrangers qui désiraient danser, comme cela arrive quelquefois aux noces de campagne, et il alla les rejoindre.

    Deux hommes recouverts de grands manteaux se promenaient en l’attendant.

    Jean avança vers eux, mais recula aussitôt, épouvanté, lorsqu’ils ouvrirent leurs manteaux et qu’il vit deux squelettes, sans tête, qui s’emparèrent de ses mains sans qu’il songeât à faire de résistance, ni à pousser un cri tant sa frayeur était grande. Ces spectres le conduisirent dans le cimetière.

    Vers deux heures du matin, lorsque les danses cessèrent, la mariée chercha son époux sans pouvoir le trouver. Elle n’en fut nullement contrariée supposant qu’il était à cuver son vin dans un grenier. Elle accepta le bras de son jeune danseur qui la conduisit chez elle.

    Le lendemain, des enfants, en se rendant au catéchisme, découvrirent auprès d’une tombe le cadavre du bedeau de Chanteloup. Il avait été décapité et tenait sa tête dans une main comme pour jouer aux boules.

    FIN






    Conte : Le petit mineur

    25/12/2007 10:55

    Conte : Le petit mineur


    Le petit mineur

    Le petit mineur est le lutin protecteur des ouvriers de la mine, qu’il affectionne et qu’il aime. Passant sa vie au milieu d’eux, il surveille, inspecte les travaux, et évite autant qu’il le peut des malheurs à ses amis.

    Si un travailleur s’asseoit, un instant, pour se reposer ou pour manger un morceau de pain dans un endroit dangereux, aussitôt le petit mineur l’en prévient. Il fait pleuvoir dru comme grêle, sur la tête de l’ouvrier, de la poussière, des graviers et même des cailloux pour l’obliger à déguerpir au plus vite.

    D’autres fois, lorsque les terrains doivent s’écrouler sans qu’on s’en doute, ou bien encore quand les échafauds et les boiselages sont pourris et menacent de s’effondrer, le lutin qui voit tout, qui entend tout, donne l’alarme. Il frappe des coups précipités et distincts aux endroits dangereux ; il imite, à s’y méprendre, le bruit des craquements souterrains et fait prendre la fuite aux mineurs. Ceux-ci vous affirmeront même qu’ils ont été appelés par leurs noms au moment d’une catastrophe. Les faits sont venus trop souvent, hélas ! confirmer les prédictions du petit mineur, et n’ont fait qu’accroître, comme on le pense, son pouvoir surnaturel.

    Pendant des manœuvres de pompes, de halage de cages de minerai, au moment où quelque travailleur courait un danger imminent, soit qu’il fût prêt à passer quand la cage descendait dans le puits, soit dans toute autre circonstance périlleuse, on a entendu, soudain, au milieu des ténèbres, et au moment suprême, des commandements étranges qui avaient pour effet de conjurer le danger ; ce danger passé, personne n’avait donné d’ordres ; ce ne pouvait donc être que le petit mineur.

    Que de fois n’a-t-on pas vu des puits sur le point d’être abandonnés parce que leurs galeries étaient devenues stériles. Les ingénieurs, les directeurs, avaient déclaré que toutes les recherches était désormais inutiles, qu’il n’y avait plus rien à espérer. Soudain, au milieu du silence profond de ces noirs souterrains, des coups de pioche se faisaient entendre,  mais très distinctement,  à intervalles réguliers, et lorsqu’on se dirigeait du côté du bruit, on reconnaissait que la terre avait été fouillée. En creusant le sol, à cet endroit, on retrouvait le filon perdu.

    Les mineurs de Pont-Péan ont une telle croyance dans le lutin, que la veille de la Sainte-Barbe, ils vont le consulter pour savoir s’ils mourront dans l’année. Ils descendent à cet effet dans la mine, à leurs chantiers, et là, chaque mineur allume une chandelle qu’il laisse brûler. Si la lumière s’éteint avant d’être consumée, c’en est fait de leur existence : le génie invisible est passé qui a fixé le terme de la vie de son protégé.

    FIN






    Conte : La tête du mort

    28/01/2008 03:37

    Conte : La tête du mort


    La tête du mort

    Il y a bien près de cent ans, une jeune femme vint s’offrir comme domestique dans une auberge de Pont-Péan, qui servait de pension à des employés de la Mine. Elle semblait honnête et fut acceptée.

    Cette femme, étrangère au pays, était fort belle, mais d’une beauté étrange : ses yeux noirs, durs et brillants, semblaient lire jusqu’au fond de l’âme de ceux qu’elle regardait. Jamais elle ne riait ni ne plaisantait avec qui que ce soit, et semblait même sous l’empire de souvenirs pénibles.

    Elle produisit une vive impression sur l’esprit d’un comptable de la Mine, qui en devint éperdument amoureux.

    Il demanda sa main qu’elle refusa d’abord, bien que ce fut un parti avantageux pour une servante. Le jeune homme ne se découragea pas : il redoubla d’attentions pour elle, et s’y prit de telle façon qu’il finit par vaincre sa résistance et la décida à l’épouser.

    Le jour de la noce ayant été fixé, le fiancé alla, selon l’usage, inviter ses parents et amis à son mariage.

    L’idée d’épouser cette belle fille, qu’il aimait de tout son cœur, le rendait fou de joie et, dans chaque maison où il entra, il accepta de boire et de trinquer à la santé de la nouvelle mariée ; aussi, en s’en revenant, était-il d’une gaîté extraordinaire.

    En passant par un chemin creux, il mit le pied sur un gros caillou rond qui le fit trébucher.

    — Toi aussi, dit-il au caillou, en éclatant de rire, je t’invite à ma noce.

    A son grand étonnement, il entendit le caillou lui répondre :

    — J’accepte ton invitation et tu peux être certain que j’assisterai à ton mariage.

    Le jeune homme cessa de rire, se baissa et au lieu d’un caillou vit une tête de mort.

    Ses cheveux se dressèrent sur sa tête, une peur effroyable s’empara de lui, et il se sauva à toutes jambes jusqu’à Pont-Péan.

    Quand il arriva dans le village il était tard, et tout le monde dormait. Il rentra seul dans sa chambre où son sommeil fut agité jusqu’au lendemain matin ; mais lorsqu’il vit le jour pénétrer chez lui, il crut avoir fait un mauvais rêve et attribua à l’ivresse l’histoire de la tête de mort qu’il finit par oublier complètement.

    La messe de mariage eut lieu à Bruz. Après la cérémonie,on alla manger la beurrée dans les divers cabarets du bourg et l’on ne revint à Pont-Péan que pour le repas.

    C’était en octobre ; la nuit vient de bonne heure et, lorsque les invités entrèrent dans la grange où le festin devait avoir lieu, il faisait quasiment nuit. On alluma quelques quinquets fumeux apposés aux poutres.

    Les servantes apportèrent les soupières pleines de soupe.

    Lorsqu’on enleva le couvercle de celle qui avait été placée devant la mariée, il en sortit une tête de mort qui se mit à sauter sur la table autour des assiettes et des plats.

    Les femmes jetèrent des cris perçants et se sauvèrent. La mariée eut une crise de nerfs, perdit connaissance, et l’on fut obligé de l’emporter chez elle. Aussitôt qu’on l’eut enlevée, la tête de mort disparut et les hommes, se rassurant les uns les autres, se remirent à table où ils furent rejoints par les bonnes femmes alléchées par l’odeur des mets qui parvenait jusqu’à elles.

    Bientôt les têtes s’échauffèrent, car les mineurs boivent ferme, et les chants commencèrent.

    Lorsque, vers dix heures, le marié put, sans contrarier ses amis, aller rejoindre sa femme, il rentra chez lui.

    La pièce était dans l’obscurité la plus complète. Il avança doucement vers le lit, et appela sa bien-aimée par les noms les plus tendres. Personne ne lui répondit. Il approcha davantage et mit la main sur l’oreiller où il supposait que devait reposer une tête fraîche et charmante.

    Il recula d’horreur : ses doigts s’étaient posés sur le crâne froid et glacé de la tête de mort.

    — Ne crains rien, lui dit celle-ci : il vaut mieux, pour toi, que tu me trouves ici que celle que tu cherches, qui est possédée du démon.

    Elle est partie au loin sans même songer au chagrin qu’elle allait te causer.

    Non, l’infâme n’est plus là. Elle a fui pour m’éviter, mais je saurai la rejoindre.

    Je l’ai aimée plus que toi peut-être,cette misérable sans cœur et sans entrailles qui, après s’être donnée à moi, a voulu recouvrer sa liberté. Elle n’a pas hésité, pendant que je dormais à côté d’elle, à me trancher la tête à coups de hache.

    Par d’habiles mensonges, elle a pu faire croire à son innocence et éviter le châtiment de son crime ; mais la tête qu’elle a coupée la poursuivra jusqu’à sa dernière heure.

    FIN

     






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