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Tout sur Halloween

VIP-Blog de happy-halloween
  • 137 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Video : Esprit fantôme - Isibis, l'étrange esclave

    11/10/2007 22:51

    Video : Esprit fantôme - Isibis, l'étrange esclave









    Légende : Les faux-frères

    12/10/2007 05:38

    Légende : Les faux-frères


    Les faux-frères

    Il était un fois une pauvre femme qui vivait solitaire dans une chaumière au fond des bois. Elle connaissait bien la forêt, les plantes et les remèdes, et comme elle n'était pas avare de conseils ni de soins, les villageois voisins l'appelaient la Bonne Dame.

    C'était une femme d'une cinquantaine d'années, grande et mince, au visage osseux. certes, elle n'était point belle, mais ses gestes mesurés, l'éclat sombre de ses yeux, et sa voix égale avaient le don de mettre en confiance. Si elle l'avait désiré, elle aurait pu habiter dans le village même, à Champegris, mais les villageois comprenaient, ou croyaient comprendre, qu'elle avait eu des malheurs et ne désirait plus qu'une retraite paisible. Il y a avait environ dix ans qu'elle occupait la chaumière. C'était peu après la grande ruée des zombies, une époque de confusion où un grand nombre de villageois avaient péri ou fui, mais de nouveaux habitants arrivèrent des contrées voisines et ont ainsi redonné vie au petit village. 

    On respectait donc sa solitude, ne venant la consulter que pour identifier les champignons incertains, pour chercher un remède contre la toux ou les rhumatismes, ou pour un accouchement difficile. Parfois, les jeunes filles allaient lui conter leur peines de coeur. C'était une épaule sur laquelle on pouvait toujours compter.

    Un jour, la blonde Aenys, la fille du tonnelier, trouva la porte grande ouverte et la salle dévastée, la vaisselle brisée entre les meubles renversés. Et dans la chambre, la Bonne Dame gisait dans une mare de sang, vêtements déchirés, visage lacéré. Elle était morte! Aenys revint au village en hurlant. Tout d'abord, on refusa de la croire, puis trois paysans se décidèrent à aller voir. Malgré les conseils de son père, Aenys les accompagna. Elle avait adoré la Bonne Dame, et contre ceux qui avaient accompli un tel crime, elle était maintenant blême de rage et de colère.

    Le groupe s'approcha de la chaumière avec prudence. Ca et là on pouvait distinguer des empreintes de bottes sur le sol. Et le malheur frappa à nouveau. Trois zombies apparurent de derrière la maison, les armes à la main. Ils avançaient sans précipitation, sans autre expression sur leur visage glacé qu'une détermination mortelle. Deux des paysans en restèrent figés de saisissement. Le troisième, le plus jeune, un dénommé Jorgi, eut le réflexe de plonger dans le sous-bois. Quant à Aenys, elle poussa un cri de haine et se jeta sur les zombies. Un coup sur la tête la jeta à terre, où elle ne bougea plus, assommée. Les deux autres hésitèrent entre fuir et lui porter secours : cette indécision leur coûta la vie.

    Tel fut le témoignage de Jorgi lorsque il revint au village, tout seul. Je n'oublierai jamais leur visage, murmura-t-il en tremblant. Mais pourquoi ont-ils fait cela ? La Bonne Dame était si gentille.

    Ce n'est que le lendemain qu'un second groupe de paysans plus nombreux et mieux armés retourna à la chaumière. En chemin, ils croisèrent Aenys, qui revenait en titubant. Elle n'avait été que légèrement blessée et comme elle faisait la morte, les zombies s'étaient désintéressé d'elle. Les deux autres, malheureusement, étaient bel et bien morts. L'examen de la chaumière n'apporta rien de nouveau. Sauf que la trappe de la cave était ouverte, il y avait des traces de sang sur l'escalier de bois. En bas régnait le même désordre qu'en haut, tout était sans dessus dessous, mais aucun corps de la Bonne Dame.

    Les paysans ne s'y attardèrent pas, car les lieux leurs inspiraient une crainte superstitieuse. Par contre, ils découvrirent de nouvelles traces de pas qui s'enfonçaient dans le sous-bois. Là les corps des deux paysans gisaient à moitié déchiqueté, ils furent ramenés au village pour y être inhumés. Tout le village était en émoi, la colère et la peur se mêlaient, quand une bonne douzaine de villageois courageux se constituèrent partisants pour organiser une grande battue dans la région.

    En réalité, la Bonne Dame n'était pas si bonne que ça; et pour tout dire elle était même carrément mauvaise. C'était une sorcière vouée à ses rituels. D'abord voyageuse errante, elle avait finalement jeté son dévolu sur Champegris et la région. Comme bon nombre de sorcières démoniaques, elle rêvait d'une domination absolue, mais elle était prudente. Plutôt que tout gâcher par un envoûtement hâtif, elle tissait patiemment sa toile au fond de sa retraite en amadouant ses visiteurs.

    Sous couvert de bonne guérisseuse, d'une amie bienvaillante toujours présente, il ne lui était pas difficile de collectionner des reliques de chaque villageois et leur jetait des sorts. L'un après l'autre, elle  les envoûtait corps et âmes. Quand ils seraient tous possédés, elle commencerait le rituel du diable, et quand le village serait entièrement à son service, elle irait conquérir le village suivant, et ainsi de suite jusqu'à posséder le monde. Tel était son souhait, dominer la terre et asservir ses sujets au nom de Satan.

    Un jour, un voyageur perdu aperçut sa chaumière et lui demanda l'hospitalité. La sorcière le reçu sans idées préconçues, mais lorsque il lui avoua que, venant du Sud, il ne connaissait pas l'existence de Champegris, elle se dit alors que sa disparition ne risquerait pas d'être signalée. Et comme elle avait besoin d'un garde du corps, elle décida d'en faire sa chose, elle l'endormit, le tua, et lui jeta un sort pour que son cadavre s'anime en zombie.

    Trois ans plus tard, un visiteur eu droit au même sortilège, et l'horreur  se répéta encore une fois. Les deux zombies demeuraient dans la cave de sa chaumière, et les villageois n'en avaient évidemment aucune connaissance. Puis vint un troisième voyageur, et le même scénario se reproduisit. Hélas, en animant le dernier cadavre, la sorcière fit une grave erreur de sortilège qu'elle ne put rattraper. Le zombie devint enragé, il se retourna contre sa créatrice et l'attaqua.

    Elle réussit à s'échappé par un sortilège, mais gravement blessée, la sorcière remonta avec peine le vieil escalier en bois. Soudain elle fut rattrapée avant même d'avoir pu refermer la porte. Le zombie la projeta dans la chambre et s'acharna sur elle jusqu'à son dernier souffle et la dévora. En mourant, elle concrétisa ce qui avait toujours été l'essence même de son être, une entité de haine. Par ailleurs, sa mort libéra les deux autres zombies qui devinrent sauvages également. Après avoir quelque peu renversé les meubles, ils finirent par trouver la porte et partirent dans les sous-bois. On devine malheureusement la suite.

    Aenys a été possédée par l'entité de haine lorsque elle s'est penchée sur le cadavre de la Bonne Dame et l'âme de cette denière a pris possession de son corps. Comme cette entité est immortelle et poursuit son chemin dans le but de régner sur la terre pour dominer les humains, elle choisit toujours auparavant l'enveloppe corporel qui abritera son âme.

    Serez-vous le prochain ?

     

    Fin







    Histoire de l'Ogre lumineux

    15/10/2007 00:54

    Histoire de l'Ogre lumineux


    L'ogre lumineux

    Il était une fois un ogre très gros, très laid et très poilu. Il était si imposant et si impressionnant qu’il terrorisait tous les enfants des contrées voisines. Pourtant, tous ses amis ogres se moquaient de lui et il était la risée de toute sa famille. L’ogre velu, qui se prénommait Boris, ne savait pas crier. Il avait une voix fluette et n’aimait pas la chair fraîche. Il se nourrissait essentiellement de noisettes et de feuillages.

    Etrange, pour un ogre, un ogre végétarien. Un jour qu’il se promenait dans la forêt, il croisa son voisin Grégoria.

    - Hé Boris ! Bouh ! Tu m’as fait trop peur ! Dit-il en ricanant.

    - Bonjour Grégoria

    - Alors, on chasse des noisettes ?!


    Il partit en rigolant bêtement.
    Boris savait bien que tous ces ogres étaient stupides, mais il était très triste que sa famille ne le comprenne pas. Sa mère disait souvent : 

    Un ogre aussi grand, aussi fort, aussi terrifiant et impressionnant, le plus costaud de mes sept fils et l’aîné de surcroît ! Il n’est même pas fichu de faire de mal à une mouche !

    Son père lui avait même dit que si le dimanche suivant à la chasse il ne ramenait aucun petit enfant perdu pour le repas, il le chasserait définitivement du domaine familial. Boris était fort en peine, il ne voulait pas faire de mal. Malgré tout, les enfants avaient très peur de lui. Il était donc condamné à errer seul à tout jamais et rejeté de tous.

    Un beau jour, il croisa une petite fille avec des couettes rousses. A sa vue, elle partie en courant à toutes jambes, puis voyant qu’il ne la poursuivait pas, elle le fixa de loin.

    Le dimanche suivant, Boris participa à la chasse traditionnelle, et comme ce qui devait arriver arriva, il rentra bredouille et fut expulsé du domaine. Il passa ses nuits, seul, dans la forêt. Les lutins, les lapins de garenne et autres licornes à poils longs se riaient de lui, de cet ogre différent.

    - Eh ! L’ogre ! Attrape-moi si tu peux !
    Disaient-ils tous en chœur.

    Boris ne réagissait pas. Alors que le matin se levait tout juste, Boris sentit un chatouillement sur le mollet, une petite fille le tapait sur la jambe.

    - Salut l’ogre !

    La petite fille avait deux couettes rousses attachées par des gros nœuds rouge et vert, elle portait une jupe-culotte en soie et un joli collier en pierres précieuses.

    A son habitude, Boris ne réagissait toujours pas.

    - Je sais bien moi que tu es un ogre gentil !

    - Va t’en petite sotte sinon je vais te manger toute crue !

    - Viens me chercher alors ?

    L’ogre se mit à fondre en sanglot. La petite fille le consola.

    - Un ogre gentil ça n’existe pas. Qui es-tu donc ? Reprit l’ogre.

    - Je m’appelle princesse Lolisa du domaine de LuCyillol. Ravie de faire ta connaissance. Es-tu bien un ogre de la contrée voisine ?

    Elle fit une révérence à l’ogre.

    - Oui, je suis Boris et je suis bien un ogre, un vrai…

    Après quelques échanges, ils se lièrent d’amitié et passèrent ainsi de nombreux jours ensemble à s’amuser comme des petits fous à travers les bois, les villages…Ils rirent beaucoup. Si bien qu’un jour, Lolisa voulut le présenter à sa famille.

    - Non, je ne veux pas. Ils auront peur de moi.

    - Mais non ! dit Lolisa. Tu es mon ami.

    Lolisa arriva dans son village avec Boris. Dès que l’ogre mit un pied dans les terres tous les gens prirent la fuite en criant. La famille de Lolisa eût très peur, si peur, qu’elle chassa l’ogre à coup de pierre et Boris repartit seul se tapir dans les recoins les plus éloignés du bois voisin. Lolisa dit à sa famille qu’ils étaient tous méchants de réagir ainsi.

    Mais, elle fut punit et ne put sortir de sa tour pendant un long temps. Lolisa était la fille du Roi et de la Reine et vivait dans un magnifique château dans les hauteurs d’un village qui s’appelait « LuCyillol ». Elle se devait de montrer l’exemple et d’avoir une tenue digne de son ascendance royale.

    Boris, pour sa part, crut que Lolisa l’avait oublié et il pleura toutes les larmes de son corps (c’est-à-dire beaucoup car il était bien gros et grand). Il pleura tellement qu’il fit déborder le ruisseau voisin ! Lolisa de son côté eut une idée. Une fois sa punition levée, elle partit aussitôt à la recherche de Boris.

     Elle marcha à travers bois et forêt, parcourut plusieurs villages à dos d’âne ailé.

    Epuisée, fatiguée mais motivée, elle ne lâcha pas prise. Au bout d’un certain temps, elle finit par le trouver. Quant il l’aperçut souriante, il lui sauta au cou ! Elle fut légèrement étouffée par ce geste, forcément…quant un ogre vous saute au cou !

    - Ecoute-moi, allons ensemble trouver le sorcier pour qu’il te donne forme humaine.

    - Mais il n’existe pas, voyons ! Ce sont des légendes !

    - Bien sûr que si ! Suis-moi…


    Ils marchèrent longtemps, pendant des heures entières… Le jour allait bientôt tomber quand ils virent une cabane en bois. Ils racontèrent le problème au sorcier. Ce dernier concocta une potion. Cependant, il y eut un problème. Il manquait un ingrédient essentiel : de la poudre d’étoile.

    - Comment ? dit la petite Lolisa. Cela n’existe pas !

    Le sorcier ricana dans sa barbe (alors qu’il n’en avait pas !)

    - Bien sûr que si ! Ca existe ! répondit Boris. Suis-moi…

    Lolisa sourit. L’ogre l’emmena au bord de la rivière mitoyenne. Il écrasa des pierres, plus exactement des ardoises argentées. Il en fit de la poudre, qu’il mit soigneusement dans un petit sac en osier renforcé par un fin tissu de soie que lui avait confié le sorcier. Ils retournèrent ensuite à la cabane. Le sorcier leur dit à peu près ces mots :

    - Bravo ! De la poussière d’étoile ! Aussi vrai que ce qui arriva, l’ogre devint humain, encore plus humain qu’il n’était déjà.

    - Mais tu n’as pas changé ? Tu es le même ! s’exclama Lolisa.

    Le sorcier dit tout bas :

    - Va voir ta famille et conte leur l’histoire de l’ogre lumineux qui trouva la poussière d’étoile.

    Lolisa, l’ogre Boris et le sorcier se saluèrent.

    En chemin Lolisa et Boris croisèrent Grégoria qui poursuivait deux petits enfants égarés.

    - C’est Foli et Boulo ! Non d’une licorne à pois ! Boris ! S’il te plaît fais quelque chose !

    A ces mots Boris rugit ! Il rugit si fort qu’on aurait dit que sa voix avait enfin muée. Il attrapa les pieds velus et larges de Grégoria et ce dernier tomba la tête la première sur un rocher. Grégoria vit plein de petits oiseaux et perdit connaissance. Boris dit aux deux enfants égarés de fuir à toutes jambes. Foli et Boulo firent un signe de la tête et racontèrent à tout le monde ce qui s’était passé. Mais Grégoria se releva et prit dans sa main Lolisa.

    - Repose-là immédiatement ! dit Boris

    - Je vais en faire mon quatre heure ! Miam ! Elle a l’air si jeune et si fraîche. Peut-être devrais-je là garder pour la faire mijoter avec un peu de sarriette… ?


    A ces mots, Boris arracha un arbre et frappa sur Grégoria de toutes ses forces. Avant que son corps n’atteigne le sol, il réussit à prendre possession de Lolisa, effrayée mais heureuse. Il lui jeta délicatement de la poussière d’étoile sur le corps et Lolisa se sentit revivre.

    Il l’accompagna discrètement jusqu’à LuCyillol où la petite fille retrouva sa famille et ses amis. Puis, il partit. Ils prirent rendez-vous pour le jour suivant à l’orée des bois fauves pour aller ensemble s’imposer à LuCyillol. Boris était très angoissé, mais Lolisa paraissait apaisée et confiante. Pendant la nuit, autour d’un feu, elle avait raconté à sa famille et aux gens de son village l’histoire de Boris sauvant les deux garnements Foli et Boulo et la sauvant elle des griffes de l’infâme ogre Grégoria.

    Lorsqu’ils arrivèrent ensemble, main dans le doigt, ils entendirent de la musique, des cris de liesse, des odeurs de repas, de gâteaux. C’était la fête ! La fête pour Boris. En effet, tous portaient un regard neuf sur l’ogre Boris, il était devenu le sauveur, le héros. Il n’était plus ogre malgré son apparence mais un humain parmi les humains.

    De plus, tous connaissaient la légende de la poussière d’étoile : il y a bien longtemps un sorcier avait jeté un sort maléfique dans la forêt et toutes les terres avoisinant LuCyillol, le sortilège apportait misère et pénurie sur le royaume, auquel s’ajoutait la menace constante des ogres. Seul celui qui réussirait à trouver de la poussière d’étoile deviendrait le protecteur lumineux du royaume.

    Ainsi, l’ogre Boris fut celui-là. A partir de ce jour, ils virent tous Boris comme un protecteur et ils vécurent heureux tous ensemble. Malgré tout, ils n’eurent pas « beaucoup d’enfants ». La légende se poursuit tout de même, celle d’un ogre lumineux, qui aurait trouvé de la poussière d’étoile.

    FIN

    Moralité :

    Le regard n’est pas figé, il faut juste lui montrer le chemin…La Confiance en soi et la Confiance donnée aux autres est au centre de l’humain.

     








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