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VIP-Blog de happy-halloween
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

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    Conte : Le chat

    02/11/2007 23:11

    Conte : Le chat


    Le chat

    Dans les anciens temps, un pêcheur du nom d'Antoine vivait, au flanc de la montagne, qui surplombe, à pic, le magnifique lac du Bourget. Il y possédait une masure de torchis et de chaume qu'il quittait, dès l'aube, pour s'en aller pêcher.

    Un matin, qu'il n'arrivait pas à tirer de l'eau le moindre fretin, il promit d'offrir à Dieu, en le rendant à son élément naturel, le premier poisson qu'il prendrait. Antoine estimait que Dieu ne se laisserait pas gagner de générosité et que ce premier poisson en amènerait plus d'un autre.

    Dieu l'entendit… Car sa ligne, tout aussitôt, se prolongea d'un poisson, énorme et beau comme il ne croyait pas qu'il pût en exister de pareil ! "Un poisson qui se vendrait cher au poids !" pensait Antoine par habitude. Mais sa promesse lui revint en mémoire. Il soupira… Il hésita… Fallait-il vraiment avoir le courage de remettre à l'eau ce merveilleux poisson ? Pour qu'un autre que lui le repêchât et en tirât profit. Dieu ne pouvait exiger un tel sacrifice. Dieu ne mangeait pas. Que lui importait donc qu'on lui fît hommage de ce poisson-ci plutôt que du suivant ? "Tu as dit "le premier", lui souffla un bon ange. - Eh bien ! répliqua le madré Savoyard, ce sera le premier… à partir d'à présent !" Et il lança sa ligne à nouveau. Dans la même seconde, il la releva ! Un poisson deux fois gros comme le précédent frétillait au bout du fil. "Rejette-le intima la voix de l'ange. - C'est facile à dire ! grommela le pêcheur. On voit bien, cher ange, que vous êtes un pur esprit. Pour mon compte, j'ai femme et enfants… Avec le prix de ce poisson-là, nous vivrons une semaine… - Ton poisson appartient à Dieu ! - Alors, je n'ai pas à le lui donner !" répliqua l'homme, chicanier de son naturel. L'ange joignit ses ailes pour se cacher le visage et se mit à pleurer. Antoine avait relancé sa ligne une troisième fois et, immédiatement, il eut, à l'adresse de l'ange, un sourire goguenard… Sa prise promettait de dépasser encore les deux premières. Elle était si lourde que l'extrémité du jonc ployait et que l'habile pêcheur eut beaucoup de peine à amener le fil jusqu'à lui. Avec précaution, il le souleva hors de l'eau… Alors il ne retint pas un cri de stupeur. Un petit chat noir se débattait, agrafé à l'hameçon. Antoine le délivra, le soupesa au creux de sa main… Une poignée de duvet n'eut pas été plus légère que cette bestiole qui, tout à l'heure, avait failli casser sa ligne. Antoine ne chercha pas à déchiffrer l'énigme mais il décida qu'il emporterait le chaton. Sa femme serait contente, elle qui se plaignait que leurs provisions fussent le festin des rats.

    Il voulut continuer à pêcher. Mais il eut beau lancer et relancer sa ligne, renouveler les appâts, changer de place… On eut pu croire qu'il ne restait plus un seul poisson dans le lac. "Bast ! fit-il. Je n'ai pas trop à me plaindre." N'insistant pas davantage, il enroula son fil, se saisit du panier où se débattaient les deux gros poissons qui allaient le rendre riche pour la moitié d'un mois, et commença de gravir la côte. Dans la poche de sa blouse, le chaton sauvé des eaux miaulait et griffait.

    A vingt mètres de sa masure, il vit sa femme qui l'attendait sur le seuil, placide et patiente ainsi qu'à l'habitude. Sans avoir échangé un mot, tous deux rentrèrent dans l'unique pièce qu'éclairait à peine la lumière du jour et où flottait une odeur d'étable et de lait caillé. A terre (il n'y avait ni plancher ni carrelage), sur une paillasse, vagissaient trois enfants. Le plus jeune semblait de quelques semaines, l'aîné n'avait pas deux ans. Le père ouvrit son panier et le rude visage de la femme se plissa imperceptiblement de satisfaction. Pourtant, elle feignit d'être déçue : "Sont pas trop petits ! dit-elle. Mais sont peu…" Antoine ne s'émut pas. Il savait que, en eût-il apporté cent, elle eût témoigné de la même maussade indifférence. C'est le caractère de la race de ne jamais se montrer trop content des biens qui vous arrivent. Un proverbe prétend que, s'il pleuvait des ducats, les Savoyards se plaindraient que le Bon Dieu cassât leurs ardoises. "Voici le dernier morceau !" annonça-t-il, présentant le chaton. Avec un haussement d'épaules, elle le lança doucement aux enfants qui piaillaient.

    Le chat grandit. Il grandit si vite, il grandit tant qu'il atteignit bientôt la taille d'une panthère et ce fut, pour ses maîtres, un grand soulagement quand il quitta la masure. Hélas ! il n'en avait point oublié le chemin. Trop souvent, il y venait rôder… Ce chat était épouvantable à voir, avec son poil couleur de suie, ses griffes qui ressemblaient à des yatagans, ses yeux verts et phosphorescents qui vous aveuglaient dans l'ombre. Ses mâchoires, lorsqu'elles se refermaient sur une tête de mouton, la broyaient aussi facilement que vous croquez une pastille. De petits enfants disparurent. Des hommes. Des femmes. La terreur se répandit partout. On organisa des battues, menées par les meilleurs tireurs de la région. Tous avaient vu le chat fantastique. Tous avaient été, plus ou moins, ses victimes. Mais ni la vaillance, ni la ruse, ni le désir de venger un deuil cruel ne triomphèrent de l'horrible bête. Le chat s'avérait invulnérable. L'apercevait-on juché sur un sommet ? A peine l'avait-on mis en joue qu'on le retrouvait derrière soi. Le croyait-on à gauche ?… Voilà qu'il se trouvait à droite. Ou bien, on le voyait bondir de quelque haute roche, dessinant, sur le ciel bleu, une souple courbe noire qui s'effaçait aussitôt comme s'il se fût volatilisé dans l'air. Puis le jeu changeait. Il demeurait immobile. Balles et flèches roulaient et glissaient sans même déchirer sa fourrure infernale. La nuit venue, les paysans barricadés chez eux remontaient leurs couvertures par-dessus leurs oreilles quand ils entendaient les sinistres miaulements répercuté à l'infini par l'écho des montagnes. Ils évoquaient, en se signant, le voyageur attardé dont on ne retrouverait plus le lendemain qu'un lambeau de vêtement…

    Antoine, plus que quiconque, désirait la mort du chat. Pourtant, il tremblait de la provoquer. Il avait compris que l'animal était le châtiment de Dieu. Depuis la pêche miraculeuse où il avait renié sa parole envers le Maître de toutes choses, jamais plus il n'avait attrapé de poissons. Pour que sa femme, ses enfants et lui-même ne mourussent pas de faim, il avait demandé de l'embauche à des bûcherons. Mais le sort s'acharnait. Un arbre, en tombant, lui cassa la clavicule. Puis il se blessa sur sa propre hache. Enfin, le feu s'était déclaré à la coupe de bois à laquelle il travaillait. Avant chaque malheur, il avait rencontré le chat et le chat l'avait fixé en crachant du feu. Un certain matin, un ânier piémontais qui passait par là, découvrit, en travers de leur seuil défoncé, le pêcheur, sa femme, et leurs trois enfants. Leur cou béait sous l'empreinte sanglante de crocs gigantesques. Leur visage était lacéré d'estafilades en pleine chair.

    Le chat qui continuait ses ravages se mit à observer un rythme inexplicable, de vingt en vingt. S'étant instauré gardien du col menant de l'un à l'autre versant, il laissait franchir la montagne à dix-neuf personnes, hommes ou femmes, et dévorait la vingtième. Or, les raides sentiers ne permettaient pas qu'on allât de front. Il y avait toujours un vingtième et le vingtième était toujours la proie du chat.

    Une fois, un jeune soldat, qui rentrait de congé, connut qu'il arriverait le vingtième. Il pensa bien à reculer. Mais déjà, il avait eu le tort de céder aux instances de sa famille désireuse de le retenir le plus possible. Sa permission expirait. Un nouveau retard lui vaudrait une mauvaise note, sinon d'être accusé de désertion. Il fallait essayer de passer. Or, comme il arrivait au col redoutable, il entendit sonner l'angelus. Dans une petite église en contrebas, des femmes pénétraient, serrant leurs mantes sombres. Deux enjambées suffirent pour qu'il se mêlât à elles. L'office fini, il s'en fut à la sacristie solliciter de Monsieur le Curé qu'il bénît son fusil. Arme à la main, le soldat reprit sa route… A peine avait-il avancé de quelques pas qu'il vit la bête, debout au faîte d'un rocher, qui l'attendait. Les derniers rayons du soleil rendaient plus noir encore son noir pelage mais ses narines lançaient des flammes et ses yeux brillaient comme braises. Presque inconscient de son geste, le soldat visa. Toutes griffes dehors, le monstre s'était élancé. Il ne retomba pas sur la route. Le coup qui l'atteignit avant qu'il eût touché terre le projeta au bord de la pente abrupte où il tenta de s'agripper. Une deuxième détonation lui fracassa la tête et le précipita dans l'abîme, au fond du lac. On dit que la gerbe d'écume qu'il souleva dans sa chute éclaboussa jusqu'aux crêtes environnantes. Le soldat, un court instant abasourdi par sa victoire, remercia Dieu, puis, calmement, se remit en marche.

    Pour commémorer ces faits, on dénomma Mont du Chat ce chaînon du Jura qu'avait terrorisé le diabolique animal. On ne le revit plus jamais. Des gens dignes de foi affirment qu'il recouvra la vie sous les eaux mais qu'il y demeurera captif jusqu'à la consommation des siècles. Il en ressent de grandes colères. Alors son poil se hérisse et provoque, à la surface du lac d'émeraude, ces brusques frémissements qui font chavirer les barques.

    FIN






    Légende : Les crânes hurleurs

    02/11/2007 23:13

    Légende : Les crânes hurleurs


        La légende des crânes hurleurs  

    Ces fortes têtes qui, même une fois mort, refusent de se taire

    Pour beaucoup de peuples primitifs le crâne était l'objet d'une terreur superstitieuse. Il y voyaient le siège de l'âme. Les chasseurs de tête conservaient le crâne de leurs ennemis comme de précieux trophées. Les guerriers scandinaves buvaient dans des crânes, car ils pensaient qu'ainsi ils héritaient des vertus martiales de leurs adversaires.

     

    Les crânes ont toujours joué un rôle important dans les pratiques des sorcières et des magiciens. Il y a eu un procès célèbre au sujet des crânes, celui qui fut intenté en 1612 à Anne Chattox, qui commandait à toute une bande de sorcières du Lancashire. Elle fut accusée d'avoir déterré trois crânes dans un cimetière pour s'en servir dans des rites démoniques. Évidemment, elle fut pendue.

    Au XVIIe siècle, une jeune fille nommée Anne Griffiths, qui vivait à Burton Agnes Hall ( ci-dessus le célèbre manoir où habitera plus tard Elizabeth I ), dans le Yorkshire, fut attaquée et sauvagement battue par des voleurs. Au moment où elle allait mourir, elle exprima le désir singulier que sa tête soit ensevelie dans le manoir qu'elle aimait tant. Mais son voeu ne fut pas respecté, et elle fut enterrée dans le cimetière du village. Peu de temps après les funérailles, la maison se mit à retentir des gémissements affreux, de bruits étranges et sinistres, et les portes claquèrent toutes seules. On déterra le crâne, on le scella dans un mur du manoir, et depuis lors Burton Agnes Hall connait la paix.

     

       Le cas Bettiscombe Manor   

    De toutes les histoires de crânes qui courent en Angleterre, la plus singulière est probablement celle du crâne hurleur de Bettiscombe Manor, dans le Dorset. C'est dans un château habité par la famille "Pinney" que l'histoire du crâne dont je vais vous parlez est née. Au XVIIIe siècle, un Pinney parti pour les Indes occidentales et en revint avec un serveur noir. Ce serviteur mourut très rapidement, mais avant de mourir, il fit promettre à son maître qu'il serait enterrer dans sa patrie, une île des Caraïbes appelée Nevis. Le châtelin ne tint pas sa promesse et fit ensevelir son serviteur dans le simetière local. Assitôt, des cris effroyables s'élevèrent de la tombe et terrifièrent le voisinage. Il fallu exhumer et le rapporter dans la demeure pour obtenir un retour au calme.

    Les occupants actuels du manoir, Mr et Mrs Pinney pensent maintenant que la dernière volonté du noir à été respectée et que toute cette histoire est sortie de l'imagination d'un anticaire du XIXe siècle, le juge J.S Udal.

    En fait, ce crâne, examiné par un spécialiste, se révéla être celui d'une petite fille décédée environs 2000 ans auparavant. Mais la légende est tenace. Encore aujourd'hui, on dit que si on enlève le crâne il se met à hurler, et la personne qui oserait le déplacer mourrait dans la même année.






    Conte : Souchinet

    02/11/2007 23:14

    Conte : Souchinet


    Souchinet

    Un charbonnier et une charbonnière vivent ensemble. Ils sont si pauvres qu'ils ont de la peine à vivre. Et pourtant la femme désire si passionnément un fils qu'elle implore même le diable d'apaiser son envie.
    Son mari la met en garde :
    " Fais attention, tu pourrais attirer la colère du ciel ! "

    Peine perdue, la femme n'en fait qu'à sa tête. Pour lui faire plaisir, l'homme lui rapporte, un jour, un morceau de souche. On dirait un petit enfant. Il suffit de retailler les pieds et de creuser les orbites. C'est presque à s'y méprendre. La charbonnière l'enveloppe dans des langes et lui chante d'une voix triste :
    " Dodo, dodo, mon petit Souchinet !
    Dodo, mon petit chéri !
    Mon petit bébé de bois ! "

    Tout à coup, Souchinet gigote, ouvre les yeux et crie :
    " Maman, je veux manger ! "

    La charbonnière et le charbonnier ne cherchent pas plus loin. La femme fait cuire toute une casserole de bouillie.
    " Tiens Souchinet et ne chipote pas ! "
    Souchinet ne songe pas à chipoter. Il ouvre une bouche comme un four et engloutit la bouillie avec la casserole, la cuiller et la mouvette ! Tout disparaît d'un coup.

    Mais aussitôt, il se remet à crier :
    " Maman, je veux manger ! "
    Que faut-il lui donner ?
    Il n'y a plus une miette de nourriture dans la chaumière ! La femme s'en va chez les voisins. Après bien des prières, elle obtient un pot de lait et un pain de seigle.

    Dès qu'elle dépose la précieuse nourriture sur la table, Souchinet l'avale d'un trait, sans demander la permission.
    " Grand Dieu, s'écrie la maman épouvantée, tu as tout mangé ?
    - Mais je vais te dévorer aussi ! "
    A peine a-t-il prononcé ces mots que la mère se retrouve dans son estomac. Le père arrive et n'en peut croire ses yeux. Son petit garçon de bois se tient dans un coin, le corps gros comme une maison et la bouche ouverte comme une porte cochère.

    " Que Dieu nous garde des mauvais esprits ! " s'écrie le pauvre homme.
    " Peux-tu me dire où est maman ?
    - Je l'ai mangée et je vais te dévorer aussi. "
    Aussitôt le père se retrouve lui aussi dans l'estomac de l'enfant.

    C'est alors que Souchinet s'en va dans le bois. Il voit une fillette qui pousse une brouette et s'esclaffe :
    " Regarde-moi ce petit bonhomme !
    Il ne meurt pas de faim !
    Où t'es-tu ainsi rempli le ventre ?

    - J'ai mangé, répond Souchinet, j'ai tout mangé :
    La bouillie avec la casserole, le lait avec le pot, la miche de pain, maman et papa.
    Et toi aussi, je vais te dévorer ! "
    Avant que la malheureuse fillette ne puisse faire un geste, elle prend le chemin de l'estomac de Souchinet et la brouette aussi.

    Souchinet poursuit sa route par les chemins et les sentiers. Et voilà que rentre des champs un paysan avec une charretée de foin.
    Tout étonné, il s'exclame :
    " Holà ! Qu'as-tu fait pour te remplir ainsi la panse ?
    - J'ai mangé, répond Souchinet, j'ai tout mangé :
    "La bouillie avec sa casserole, le pot de lait, la miche de pain, papa et maman, la fillette avec sa brouette et toi, grand sot, je vais te dévorer aussi. "

    Le bon paysan n'a pas le temps de se retourner. Souchinet le gobe tout rond, avec sa charrette, son foin, le joug des chevaux. Là-dessus un berger arrive, revenant du pâturage, avec son troupeau de moutons.

    Il s'arrête de jouer de sa flûte et s'écrie :
    " Tu as l'air de ne pas t'être privé de bonnes choses !
    - J'ai mangé, j'ai tout mangé, raconte Souchinet :
    La bouillie avec la casserole, le pot de lait, la miche de pain, papa et maman, la fillette avec le trèfle, le paysan avec sa charretée de foin, et, toi, grand sot, je vais te dévorer aussi. "

    En deux temps, trois mouvements, le berger dégringole avec son troupeau dans l'estomac de cet insatiable. Il y fait noir comme dans un four. Le berger et ses moutons ne savent plus où ils en sont.

    A ce moment, la plus petite des brebis, une agnelette toute sotte, se met à bêler :
    " Bééé, nous avons laissé, sur le pré, ma petite sœur, l'agnelette dorée. Le loup va la manger.

    En entendant cela, le vieux père bélier se met en colère et, de toutes ses forces, donne de grands coups de cornes, dans le ventre de Souchinet.
    Le ventre éclate comme un vieux tonneau. Souchinet s'étale tout à plat, sur le pré. Et vous imaginez le cortège !

    D'abord vient le berger avec son troupeau. Le paysan sur le bélier claque du fouet, derrière eux. La fillette clopine avec sa brouette. Puis le père et la mère s'enfuient à toutes jambes. Enfin roulent la miche de pain, le pot à lait vide, la casserole avec la cuiller et la mouvette.

    Maintenant, le charbonnier et la charbonnière ne s'avisent plus, même en rêve,  de souhaiter que le diable leur envoie un enfant. Ils préfèrent attendre que le Bon Dieu leur en fasse don. Et croyez-moi, ils n'attendront pas longtemps.

    FIN






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