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VIP-Blog de happy-halloween
  • 137 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 08/10/2007 00:27
    Modifié : 14/12/2023 03:49

    Fille (0 ans)
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    Poême : Je suis une sorcière

    25/12/2007 07:59

    Poême : Je suis une sorcière


    Je suis une sorcière

    Depuis mes nuages j'aperçois le monde
    Tourmenté par l'orage d'un mal qui gronde
    J'apprête une potion que l'on dit mystique
    Dans mon chaudron des ingrédients magiques

    Sur mon balai je vole je virevolte
    Toujours affairée, je sème et je récolte
    Les graines du bonheur, les jette aux quatrre vents
    Allant toucher le coeur, de chacun des passants

    Qu'il fasse jour ou nuit, mes mots s'en vont au vent
    Pour chasser l'ennui encourager les amants
    Qu'ils voient toujours que le bon côté des choses
    Si un amour s'enfuit, des nouvelles éclosent

    Sur mon balai, je lance sur mon passage
    Du sable enchanté, pour chasser les nuages
    A tous coeurs chagrins, leur redonner l'espoir
    Et que chaque matin au bonheur il faut y croire...








    Conte : Tom et le Secret du Château Fort

    25/12/2007 08:05

    Conte : Tom et le Secret du Château Fort


    Tom et le Secret du Château Fort 

    Tom aimait tellement se promener dans le grand château fort qu'il ne voulait plus en partir. Depuis maintenant des heures, entraînant à sa suite ses parents fatigués, le petit garçon parcourait l'immense forteresse médiévale en tous sens. Il n'avait jamais vu un château aussi grand et aussi majestueux. Bien sûr, il adorait les souterrains, mais il aimait aussi courir sur le chemin de ronde qui reliait les imposantes tours surmontées de créneaux. Perché sur la pointe des pieds, accroché au parapet et plissant les yeux face au vent, il observait la forêt qui entourait le château. Il s'imaginait défendre son donjon contre les redoutables assaillants qui le cernaient. Loin en contrebas, Tom ne voyait que des touristes regagnant leur voiture, mais cela ne l'empêchait pas de s'en méfier ! Il était si haut que de sa place, les gens ressemblaient à des fourmis. Il quitta son poste de surveillance pour courir jusqu'à la meurtrière voisine.

    - Tom, arrête de courir ! lui cria sa mère une fois de plus. Il faut partir maintenant. Le château ferme dans cinq minutes et nous avons encore de la route.
    - D'accord, mais on redescend par la salle des gardes ! répondit le jeune garçon en s'engouffrant dans un escalier en colimaçon.

    Tout dans ce magnifique endroit enflammait son imagination, surtout la salle des gardes. Tom était fasciné par la collection de lances et d'épées. Mais le plus impressionnant pour lui restait les armures. Il les regardait longuement, convaincu qu'à un moment ou un autre, elles allaient se mettre à bouger…

    Il fallut que son papa grogne pour que Tom accepte enfin de quitter le château. En arrivant au parking, il jeta un dernier coup d'œil au château. Sa silhouette massive se découpait dans le jour qui déclinait. Tout à coup, Tom poussa un cri :
    - J'ai oublié Nanours !
    - Oh non, soupira sa maman. Tu as perdu ton doudou ?
    - Je sais où il est. Je l'ai posé dans la salle des gardes.
     Sa mère s'apprêtait à rebrousser chemin lorsque Tom lui dit :
    - Je peux aller le chercher tout seul, j'irai plus vite…
       
    Tom s'élança vers le château. Il se faufila entre les derniers visiteurs qui partaient. Il monta les escaliers à toute allure. Malgré le dédale de couloirs et de pièces, il n'eut aucun mal à retrouver la salle des gardes. Nanours l'attendait bien sagement. Le petit ours brun au museau usé était tombé derrière un banc.
    - Génial, tu es là ! s'exclama Tom. Dépêchons-nous, ou on va se faire gronder !
    Le petit garçon prit le chemin de la sortie. Cette fois, le château semblait différent. Les couloirs étaient déserts et il n'y avait plus aucun bruit. Lorsque Tom arriva à l'entrée, il trouva les deux lourdes portes fermées.
    - Il y a quelqu'un ? appela-t-il.

    Sa voix se perdit dans l'écho des épais murs de pierre. Tom serra son ours contre lui. Il ne devait pas paniquer. Ses parents allaient venir le chercher. Il leur avait dit qu'il allait à la salle des gardes, et c'est là qu'il décida d'aller attendre. En remontant les étages de la forteresse, Tom n'était pas vraiment rassuré. Si le fait d'avoir ce grand château pour lui tout seul lui plaisait, le vent lugubre qui sifflait à chaque angle de corridor, les grands visages sévères sur les peintures qui semblaient le fixer l'effrayaient un peu.

    Lorsqu'il retrouva la salle des gardes, la lumière avait été éteinte et seules les veilleuses donnaient encore un peu de clarté. Les ombres des armures s'allongeaient sur le mur. Tout était silencieux. Tom prit place sur le banc et pour se rassurer, se mit à parler à son ours en peluche.
    - On ne doit pas avoir peur, Nanours. Papa et maman vont venir. En attendant, on reste là, tout seuls.
    - En es-tu certain ? répondit une voix surgie de nulle part.
    Tom se figea. Il était pétrifié. La voix semblait être sortie d'une des armures.
    - N'aie pas peur, mon garçon, reprit la voix. Je t'observe depuis que tu as pénétré dans le château et tu sembles aimer l'aventure et les mystères…

    Tom ne répondit pas. Il était recroquevillé sur son banc, prêt à hurler si une de ces armures se mettait à bouger.

    Soudain, dans l'un des murs de la salle, un passage secret s'ouvrit. Un panneau de bois pivota, révélant un petit couloir sombre qui s'enfonçait dans la muraille.
    - Entre, mon garçon, fit la voix. Tes parents seront là dans quelques instants et d'ici là, je voudrais te montrer quelque chose…
    - Laissez-moi tranquille, répondit Tom. Je ne vous connais pas.
    - Tu es pourtant chez moi, répondit la voix. Je suis le chevalier de Perthuis, et je hante mes murs depuis plus de cinq siècles. Je n'ai jamais fait de mal à qui que ce soit depuis que je suis un fantôme, mais je dois avouer que je m'ennuie un peu. C'est pourquoi je voudrais te donner envie de revenir me voir de temps en temps.

    Tom n'était pas rassuré du tout, mais la voix n'avait rien de menaçant. Il tendit le cou pour essayer de voir où conduisait le passage secret, mais il y faisait trop noir. Il se leva pour s'approcher. Une des armures tendit un bras pour l'inviter à pénétrer à l'intérieur. Tom eut un nouveau frisson.

    Il passa la tête dans l'ouverture et comme par magie, des flambeaux s'allumèrent, éclairant un escalier qui s'enfonçait dans les profondeurs de la terre.
    - Tu sais, reprit le fantôme du chevalier de Perthuis, beaucoup de gens ont cherché mon trésor, mais personne ne l'a jamais trouvé. Il m'arrive parfois de le montrer à ceux que j'aime bien.
    - Qu'est-ce qui me dit que vous n'allez pas m'enfermer dans une oubliette ?
    La voix se changea en rire.
    - Tu sais, mon petit, en visitant mon château, tu es souvent passé devant mes pièges et si j'avais voulu, tu aurais pu disparaître à de nombreuses reprises sans que personne ne te retrouve jamais. Mais là, je te parle de trésor et d'un secret que nous partagerons tous les deux…

    Tom s'engagea dans le passage. Aussitôt, le panneau de bois se referma derrière lui.
    - Ne crains rien, fit la voix. Descends me rendre visite et tu découvriras tout ce dont les enfants rêvent…

    Dans la chaude lueur des torches qui s'allumaient au fur et à mesure, Tom descendit l'escalier. Il était interminable et conduisait à l'évidence bien plus bas que le plus profond des souterrains connus. De temps en temps, une toile d'araignée barrait le chemin, mais Tom n'en avait pas peur. Après des centaines et des centaines de marches, il arriva enfin face à une solide porte en bois renforcée de ferrures rouillées. Elle s'ouvrit devant lui en grinçant.
    - Avance, tu es presque arrivé.
    Tom sentit un souffle le frôler. Il serra Nanours encore plus fort contre lui.
    - Je dois te confier quelque chose, fit la voix.

    La porte se referma derrière Tom. Un des murs de la petite pièce voûtée bascula, révélant un énorme coffre moyenâgeux couvert de poussière.
    - Je ne suis plus qu'un fantôme et à part vous observer, je n'ai rien à faire. Parfois, je voudrais bien admirer mon trésor mais, en tant qu'esprit, je ne peux même pas soulever le couvercle qui le protège. Veux-tu le faire pour moi ? J'ai confiance en toi.

    Tom s'approcha du coffre. Il lui fallut toute sa force pour réussir à l'entrouvrir. Aussitôt, un reflet doré apparut. Le jeune garçon souleva encore, soufflant sous l'effort. A présent, le coffre était grand ouvert. Le fantôme du chevalier ne lui avait pas menti. Il avait sous les yeux ce dont rêvent tous les enfants : un trésor !
    - Voilà bien longtemps que je ne l'avais pas contemplé, fit la voix, émue.
    Tom sentit le souffle le frôler à nouveau.
    - Tu ne dois en parler à personne, mon petit.
    - Promis !
    - Pour te récompenser, tu as le droit de garder une pièce, une seule.
    Les yeux de Tom se mirent à briller.
    - Va, sers-toi, insista la voix. Un jour ce coffre sera vide, mais ce ne sera pas une mauvaise nouvelle : cela voudra dire que j'aurai rencontré autant de gens bien qu'il y a de pièces et qu'aucun ne m'aura trahi. Alors, je serai en paix.

    Tom prit une pièce et referma ses petits doigts dessus. Aussitôt, il sentit une immense fatigue. Il voulait continuer à admirer le trésor, mais ses yeux se fermèrent malgré lui. Tout à coup, il s'endormit.

    Lorsque sa mère le secoua doucement, Tom se réveilla. Il était allongé sur le banc de la salle des gardes, son ours contre lui.
    - Eh bien, mon Tom, tu nous as fait une sacrée peur ! lui fit sa maman, trop heureuse de le retrouver.
    - Maman, il m'est arrivé un truc incroyable.

    Tom observa autour de lui. Son aventure n'était sûrement qu'un rêve. L'armure avait les bras bien le long du corps et même en étudiant de près, aucun passage n'était détectable dans le mur. Un peu déçu, Tom avança derrière sa mère. C'est alors que dans sa poche, il sentit quelque chose de rond. Il sortit l'objet : c'était une pièce d'or !
    En quittant le château, Tom déclara :
    - Au revoir, monsieur le Chevalier. Promis, je reviendrai vous voir ! Et comptez sur moi, je ne dirai rien !
    - A qui parles-tu ? demanda sa mère.
    - Au seigneur de ce château.
    - Ah là là, les enfants, quelle imagination vous avez !

    FIN

     






    Conte : Le jeune homme et la mort

    25/12/2007 08:14

    Conte : Le jeune homme et la mort


    Le jeune homme et la mort

    Un jeune homme voulait se marier. La mort brutale se dresse devant lui :

    " le jour de ton mariage, dit-elle, tu vas mourir. "

    Le jeune homme tressaille. Il ne dit rien. Il s’en va, il arrive au pied du mont Pletchna. Là-haut, assis sur son trône aérien, un vieillard à longue barbe blanche apparaît, son sceptre à la main. Son visage est lumineux. Il demande :

    " Mon garçon, pourquoi es-tu ici ? où vas-tu ? "

    " Moi, dit le jeune homme, je fuis la mort "

    Le vieillard réfléchit, il hoche la tête, se frotte la barbe, et se tourne vers le jeune homme :

    " Crois-moi, personne encore n’a réussi à échapper à cette horrible peste. Mais, écoute, c’est moi qui détiens le pouvoir de couper le fil de la vie, c’est moi qui dis : Prends l’âme d’un tel, qu’un tel ait une vie brève, un tel une longue vie. "

    Mais qui es-tu, Bâb ?
    On m’appelle le Temps
    Si tu as une telle puissance entre les mains, Bâb, je me jette à tes pieds, délivre-moi, tu vois que je suis un jeune garçon, plein de désirs, pourquoi la mort me fait-elle une telle vilenie, que lui ai-je fait ?
    Le vieillard s’apitoie et dit :

    " Puisqu’elle t’a fait peur, et que tu t’es sauvé, sois un vagabond, va maintenant, à cent pas d’ici, à droite sous un prunier sauvage coule une source limpide comme un œil de grue, va, bois cette eau, ta peur s’évanouira et la patience tu acquérras, va ton chemin ! que Dieu soit avec toi, va ! "

    Le jeune homme baise les mains du vieillard, le remercie, va boire l’eau qui dissipe sa peur et le rend patient. Il se met en route, il marche, il marche… Il arrive dans une ville au bord de la mer, il y travaille plusieurs années, il gagne beaucoup d’argent, il retourne dans son village.

    A peine entré dans sa maison, soudain, la mort se dresse devant lui.

    " Tu t’étais sauvé, hein ? Mais qui peut s’arracher de mes mains ? Allons, donne-moi ton âme ! "
    La mère se jette entre eux :

    " Mon jeune enfant, dit-elle, pourquoi veux-tu le tuer ? Si tu veux une âme, prends la mienne ! "

    La mort lui retire son âme, depuis les pieds jusqu’à la gorge. La mère ne supporte pas la douleur, elle dit :

    " Ah ! Ah ! Ne prends pas mon âme ! "

    Le père se jette entre eux :

    " Mon fils unique, le pilier et la lumière de ma maison, ne le tue pas, si tu veux une âme, prends la mienne ! "

    La mort lui retire son âme, depuis les genoux jusqu’au bout de la langue. Le père ne supporte pas la douleur, il dit :

    " Par la grâce de
    ton soleil, ne prends pas mon âme ! "

    Alors le garçon dit :

    " Je ne leur en veux pas, ils ont voulu partager ma faute.

    Puisque tu es venue, viens, allons chez ma fiancée, si elle ne veut pas donner son âme, alors, contre mon gré, tu prendras la mienne. "

    Ils vont chez la fiancée. Quand la jeune fille les voit, elle ne fait aucun cas de la mort, elle court, elle se serre contre son bien-aimé, elle l’embrasse passionnément, elle l’enlace, on dirait qu’ils ne sont qu’une âme et qu’un corps.

    " Holà, dit la mort, ça suffit ! mon temps est compté. Quelle est ta décision maintenant ? "

    Qu’est-ce que tu veux ? demande la jeune fille.
    L’âme du garçon.
    Ne prends pas la sienne, prends la mienne !
    La mort lui retire son âme depuis les ongles jusqu’au bout des cheveux. La jeune fille dit :

    " Pourquoi me tortures-tu ? Si tu veux mon âme, prends-la d’un seul coup ! Seulement, avant de la prendre, laisse-moi embrasser mon fiancé encore une fois

    La mort prend l’âme de la jeune fille, mais elle est très étonnée, elle regarde le garçon, elle regarde la fille… Son cœur s’attendrit, elle lui rend son âme, elle les laisse et s’en va.

    Les fiancés, débordant de joie, rentrent à la maison. Ils font la noce pendant trois jours et trois nuits, ils réalisent leurs vœux.

    Trois pommes sont tombées du ciel, une pour la mariée, une pour le marié et une pour le vieillard à barbe blanche qui a été, est et sera jusqu’à la fin du monde. Amen.

    FIN






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