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Conte : Le sorcier Mirlificochet
02/11/2007 23:37
Le sorcier Mirlificochet
Il y avait autrefois un sorcier appelé Mirlificochet qui était la terreur du pays.
Il ne fallait rien lui refuser, disait-on, car il jetait des sorts.
Si on le chassait des maisons aux portes desquelles il demandait effrontément l’aumône, il se retirait, marmotant des paroles entre ses dents, et, bientôt, les personnes qui le repoussaient avaient la fièvre et leurs animaux tombaient malades. Les chevaux avaient la gourme, les moutons la gale et les vaches ne donnaient plus de lait.
Un jour,il s’en alla frapper à la porte d’une bonne femme qui n’avait, pour toute fortune, qu’une poule qui lui donnait un œuf tous les matins.
Pan, pan, pan !
— Qu’est là ?
— Mirlificochet c’est ma (moi).
La vieille, tout épeurée, lui ouvrit, et lui demanda ce qu’il désirait.
— Voici un épi de blé, dit-il, que je vous prie de me garder. Je viendrai le chercher dans la vesprée.
La bonne femme lui répondit selon la coutume du pays :
— Mettez-le là.
Il ne lui sera fait ni bien, ni ma (mal).
Malheureusement la vieille eut besoin de se rendre à la fontaine chercher de l’eau pour délayer sa farine de blé noir, afin de faire de la galette, et, pendant son absence, sa poule mangea l’épi de blé.
À son retour, la pauvre femme jeta les hauts cris en voyant ce qui était arrivé, et s’arracha les cheveux de désespoir.
Elle en était là de ses lamentations quand le sorcier ouvrit la porte et réclama son épi.
— Mon doux Jésus ! s’écria la vieille, je ne l’ai plus. Je suis sortie une minute, et pendant ce temps, ma poule l’a mangé.
— Ça m’est égal, répondit Mirlificochet, mais comme j’ai pour habitude de reprendre mon bien partout où je le trouve, j’emporte votre poule qui a mon grain dans le ventre.
Malgré les récriminations de la bonne femme et les cris de la poule, il s’empara de l’oiseau et l’emporta chez lui.
Quelques jours après, le devin, comme on l’appelait encore, s’en alla frapper à la porte d’une riche fermière.
Pan, pan, pan !
— Qu’est là ?
— Mirlificochet, c’est ma.
— Qu’y a-t-il pour votre service ? demanda la fermière peu flattée d’une pareille visite.
— Je viens vous demander la permission de déposer chez vous, pour quelques instants, la poule que voici à laquelle j’ai lié les pattes et les ailes.
— Qu’à cela ne tienne, répondit la paysanne, heureuse de s’en tirer à si peu de frais.
— Mettez-la là.
Il ne lui sera fait ni bien ni ma.
Mirlificochet mit sa poule dans un coin et partit.
Dans les villages, les cochons courent en liberté par les chemins et pénètrent, sans façon, dans les maisons pour dévorer les restes des repas jetés sous les tables.
Un cochon, gros et gras, entra chez la fermière et, n’ayant rien trouvé à manger, s’avança vers la poule, garrottée dans un coin et la croqua bel et bien.
La ménagère, désolée, ne savait à quel saint se vouer, lorsque le sorcier arriva réclamer sa poule.
— Je suis dans la désolation, lui dit la métayère ; mais le cochon que vous voyez là vient de manger votre poule.
— J’en suis fâché pour vous, répliqua le devin, mais comme je prends mon bien partout où il est, j’emmène la bête qui l’a dans le ventre.
La femme eut beau dire que son mari allait la battre, Mirlificochet fit semblant de ne pas entendre et chassa le porc devant lui.
À quelque temps de là, il conduisit son cochon à la porte d’une autre ferme et frappa :
Pan ! Pan ! Pan !
— Qu’est-là ?
— Mirlificochet, c’est ma.
— Que désirez-vous ? demanda la maîtresse de la maison.
— Je voudrais vous confier mon cochon, pendant que je vais aller faire une course dans un village voisin. Et je ne serai pas longtemps avant de revenir le crir.
— Laissez-le là.
Il ne lui sera fait ni bien ni ma.
Le sorcier laissa son cochon et ferma la porte.
Tout à coup une petite fille qui revenait de l’école, ouvrit le husset, et l’animal, qui s’ennuyait au logis, profita du moment où la garçaille entrait pour se sauver à travers champs.
Tout ce qu’on put faire pour le rattraper fut inutile. La vilaine bête s’enfuit dans un bois et ne reparut pas.
Mirlificochet arriva réclamer son bien.
— Vous nous voyez tous au désespoir, dit la ménagère. Ma fille a ouvert la porte et l’animal s’est échappé.
— Comment ! s’écria le devin furieux, mon cochon est perdu ! c’est ainsi qu’on se moque du sorcier ! Eh bien, dit-il à l’enfant, tu vas faire un tour dans ma masure. Et joignant le geste à la parole, il prit la fillette par les cheveux et la jeta dans le fond d’un grand sac qu’il chargea sur son épaule. Il emporta l’enfant chez lui, en dépit des pleurs de la mère, et même des menaces de tous les serviteurs de la ferme qui n’osèrent cependant pas l’en empêcher.
La pauvre fillette évanouie de peur fut déposée dans la soue au cochon prenant ainsi la place du déserteur. Elle n’eut pour toute nourriture que les vieilles croûtes de pain et les débris de légumes destinés à l’animal.
L’infortunée, pendant tout son séjour chez le sorcier, pria nuit et jour la sainte Vierge de lui venir en aide.
Ses prières ne tardèrent pas à être exaucées.
Un matin, Mirlificochet remit l’enfant dans son sac et sortit. Il alla frapper à la porte d’une bonne femme qui, entourée de sa petite famille, était en train de cuire de la bouillie.
Le sorcier lui demanda, comme à l’ordinaire, à lui laisser son sac pour un instant, et la vieille y consentit.
Lorsque la bouillie fut cuite, la bonne femme avec une cuillère de bois remplit six grandes écuelles de terre. Elle fit ensuite un trou dans la bouillie, au milieu de chaque vase, y mit un gros morceau de beurre et dit d’un air satisfait : « Voilà le dîner des ouvriers préparé. Maintenant, ajouta-t elle, en s’adressant aux enfants, à votre tour, les mioches ; que ceux d’entre vous qui veulent gratter la bassine prennent place tout autour. »
— Moi, je veux bien, dit une voix plaintive qui s’échappa du sac.
— Qui vient de parler là ? s’écria la mère.
— C’est moi, ma marraine ; moi, Yvonnette, votre filleule, qui suis enfermée dans le sac du sorcier.
La vieille courut au sac, l’ouvrit et en fit sortir la petite fille qui, pâle et défaite, se précipita à son cou et demanda sa part de bouillie, car elle mourait de faim.
— Comment te trouves-tu là ? Que t’est-il arrivé ? demandèrent la bonne femme et les enfants.
Yvonne raconta son malheur et ses aventures en versant de grosses larmes.
Sa marraine lui donna bien vite l’un des vases destinés aux ouvriers, en l’engageant à manger pour réparer ses forces. « Je te promets, lui dit-elle, que tu ne retourneras pas chez Mirlificochet. »
En effet, elle cacha sa filleule derrière des fagots, et mit à sa place, dans le sac, un chien très méchant qu’elle avait dans son écurie.
Lorsque le sorcier vint chercher son sac, la bonne femme lui dit de le prendre.
Tout devin qu’il était, Mirlificochet ne s’aperçut pas du tour qui lui avait été joué, et s’en alla ployant sous son fardeau.
Le chien, peu habitué à voyager de la sorte, se fâcha, se démena dans le sac, et enfin se mit à gratter le dos du sorcier.
Finiras-tu bientôt de ragaler, vilaine bête ? Je vas joliment te corriger, tout à l’heure.
L’animal n’en continua pas moins à gigoter et à enfoncer ses ongles dans les reins de Mirlificochet.
Ce dernier passait sur un pont et, sentant une douleur très violente, il crut que la fille le mordait. Dans sa colère, il lança son sac dans la rivière.
Le chien, une fois dans l’eau, supposant à son tour et à juste titre, qu’on voulait le noyer devint furieux ; il parvint, avec les pattes et les dents, à briser sa prison et sortit de l’eau.
En apercevant le sorcier sur la rive l’animal s’élança sur lui, le mit en pièces et le dévora.
Le pays fut ainsi débarrassé du terrible sorcier Mirlificochet.
FIN
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Conte : Le meneur de loups
02/11/2007 23:38
Le meneur de loups
A l’époque où il y avait quantité de loups dans nos bois, certains sorciers s’en rendaient maîtres, et se faisaient suivre, la nuit, par ces animaux qui étaient d’un dévouement incroyable pour les hommes qui avaient su les amadouer.
En voici un exemple, qui vous sera certifié par les vieilles gens de la paroisse de Bruz qui, tous, l’ont entendu raconter dans leur enfance.
Un meneur de loups jura de se venger d’un fermier de Montival, qui lui avait attiré des désagréments. Ce dernier avait pour habitude de mettre, la nuit, ses chevaux à paître dans la prairie de la Planche, qui dépendait de sa ferme. Le sorcier, sachant cela, dit un jour, dans un cabaret, que la nuit suivante il mènerait ses loups se promener de ce côté. Le fermier en fut informé et, le soir, armé d’un fusil, il alla se cacher dans les branches d’un ormeau.
Le meneur de loups arriva, à son tour, avec sa meute. Il se mit à califourchon sur l’échalier du pré et dit à ses animaux : « Allez, mes amis, et surtout choisissez le plus gras. »
À peine eut-il achevé ces mots qu’il reçut un coup de feu qui l’étendit par terre. Fut-il tué ? On n’a jamais pu le savoir.
Au bruit de la détonation, les loups, au lieu de se sauver, revinrent près de leur maître et remportèrent aussitôt chez lui, au village du Houx, dans la commune de Bruz. Ils le montèrent dans le grenier où personne ne put pénétrer.
Le cadavre de cet homme n’a jamais été retrouvé.
On a toujours supposé que, pour devenir sorcier, il avait dû vendre son âme au diable, et que Satan était venu le prendre et l’emporter.
FIN
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Dans le cimetière
02/11/2007 23:40
Dans le cimetière
Cela faisait cinq heures que la nuit était tombée sur le village auvergnat, situé à plus de quatre cents mètres d’altitude dans les montagnes du Massif Central. Au loin, trois adolescents marchaient tranquillement. Ils profitaient du temps plutôt frais pour se promener, sans but précis. A quelques mètres devant eux, on avait l’impression que la route n’existait plus, que la brume l’avait dévorée. C’était une vision particulièrement étrange.
Arrivés devant le grand portail rouillé du cimetière, Michael s’arrêta brusquement et stoppa Sabrina, sa petite amie, en la prenant par le bras. Il la tira vers les marches en pierre. Elle poussa un petit cri de surprise mais se laissa emmener par son copain qui franchissait déjà l’entrée. Alexandre, le dernier du groupe, genre grand et mince, fronça les sourcils, poussa un soupir, puis les rejoignit calmement, les mains dans les poches. Dans le cimetière, seules quelques croix en métal ou en pierre sortaient au-dessus de cet épais brouillard. Michael contournait les tombes, pénétrant davantage dans ce dédale mortel. Il avait avec lui Sabrina et lui tenait fermement la main. Puis ils se cachèrent derrière une petite chapelle de recueillement. Mike plaqua sa copine contre le mur de la vieille bâtisse et l’embrassa, en lui caressant brutalement la poitrine par-dessous son gros pull rose. Elle grimaça et se retira de son étreinte bestiale. Puis elle commença à partir. - Sabrina ! Qu’est-ce que tu fais ? lui cria-t-il. Elle se retourna, furieuse, et dit : - Tu es nul, Mike ! Tu es vraiment qu’un barbare ! - Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? D’habitude, tu aimes ça ! - Abruti ! finit-elle. Puis elle s’engagea dans l’allée principale, appelant au passage Alex qui lisait les inscriptions sur les pierres tombales. - Viens Alex, on s’en va ! - D’accord, fit-il, tout simplement, en haussant les épaules. Ensemble, ils quittèrent rapidement ce lieu morbide. Mike murmurait quelques insultes et finit par descendre la petite pente de graviers. Ses amis piétinaient sur place. Sabrina se réchauffait les mains en soufflant dessus. Alex grattait le sol bitumé de la route avec ses chaussures. Mike était à deux mètres du portail, le sourire aux lèvres. Il se vantait d’être resté le plus longtemps des trois dans le cimetière. Puis, tout se passa au ralenti… Mike poussa un battant de la grille et mit une jambe à l’extérieur. Quand il leva la tête pour dire une idiotie à Alex, il écarquilla les yeux, la bouche ouverte : il était revenu dans le cimetière, l’allée centrale lui faisant face ! Son premier réflexe fut de se retourner, espérant qu’il délirait, mais le portail était là, devant lui, les battants refermés. A travers les barreaux, il ne voyait plus ses amis. Il fit à nouveau demi-tour et regarda les stèles les plus proches. Elles ressemblaient à d’énormes bêtes en pierre. En marmonnant encore des insultes, il décida de pénétrer à nouveau dans ce labyrinthe sinistre. Son sourire avait disparu de son visage. Ces masses de pierres et de marbres, enveloppées dans un manteau nuageux, faisaient froid dans le dos. Des chiens aboyaient au loin. On aurait dit des hurlements de loups. Ce qui n’arrangeait rien à la situation que vivait Michael, en ce moment. Arrivé à la première tombe, il ne trouva pas mieux que de lire l’épitaphe gravée en lettres d’or sur la pierre tombale. Il remarqua que la date de décès n’était pas inscrite. Etait-ce un oubli ou…mais il fut interrompu dans ses pensées par un souffle rauque provenant de derrière un caveau, situé à quelques pas de lui. Mike demanda qui était là mais il n’eut que le silence en réponse. Il ne savait plus quoi faire, vacillant sur ses jambes. Il regardait autour de lui. Un long soupir, sortant de l’autre bout du cimetière, lui brisa le peu de courage qui lui restait. - Allez ! C’est bon ! J’me casse d’ici ! se résigna-t-il à dire en retournant sur ses pas. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de regarder sans cesse derrière lui. Devant le portail, il empoigna la clenche et ouvrit la grille qui grinça horriblement. Quelqu’un l’appela. Il avait juste entrouvert un battant, il pouvait partir mais il se retourna pour voir qui l’appelait. Les tombes semblaient le regarder. Elles paraissaient même s’être rapprochées de lui. - Michaeeel ? ! murmura une voix aiguë et chevrotante. - Mais qui est là, bon sang ? - Michaeeel ! Viens me voir, je t’en prie ! Au loin, quelque chose bougea et se cacha derrière une tombe. - Qui est là ? Merde ! demanda-t-il d’une voix tremblante. La chose se mit dans l’allée centrale. C’était une ombre tout en longueur et d’apparence humaine qui ne bougeait pas. Mike pencha sa tête sur le côté et s’approcha de l’être. - Alex ? ! C’est toi ? - Viens Michael ! C’est ta mamie ! souffla l’ombre. - Quoi ? Mais ma grand-mère est morte ! - Ne dis pas de bêtise…Viens voir mamie, je veux un gros câlin, continua-t-elle. Elle avait un désagréable sifflement dans la voix. - Tu me fais de la peine, mon petit Mike, continua-t-elle sur un ton triste. Puis elle s’avança vers lui et il put enfin voir son visage : il était blême et cireux, les yeux, recouverts d’une pellicule blanchâtre, roulaient dans leur orbite et les joues, inexistantes, montraient une énorme mâchoire gluante. Mike recula, épouvanté, la main devant la bouche. - Mon tout petit ! persista-t-elle à dire en tendant ses bras violacés vers lui. Elle était devant lui, touchant son visage de ses mains squelettiques. - Nooon !!! hurla-t-il, arrêtez ça ! Si c’est une blague, arrêtez ! Je vous en supplie ! J’ai pissé dans mon pantalon ! C’est ce que vous vouliez, non !? Mais d’autres voix s’élevèrent dans la nuit et se faisaient plus nombreuses. Mike essaya de courir, en vain. Il sentait qu’on le suivait. Mais il ne se retourna pas, cette fois-ci. Il ne vit pas les morts sortir lentement, les uns après les autres, de leur tombe, déployant difficilement leurs membres ankylosés, et se remettre à marcher après de nombreuses années d’immobilité.
Les habitants du cimetière finirent par être tous debout. Ils faisaient des gargouillis bizarres. Une désagréable odeur putride, résultant de leur décomposition avancée, sortait de leur bouche. Unanimement, ils décidèrent de prendre en chasse le pauvre Mike. Celui-ci était arrivé au portail. Il passa l’entrée. Sur la route, au lieu de s’enfuir, il regarda si les morts-vivants osaient sortir de leur lieu de repos. Quelle fut sa surprise en les voyant franchir le portail, sans hésiter. Ses jambes étaient tétanisées, il ne pouvait plus bouger. - Oh, non…C’est pas vrai…Maman…Nooon !!! Ils arrivaient sur lui, la bouche béante et décharnée. Ils le bousculèrent et se laissèrent tomber sur lui comme des pantins désarticulés. Ils lui déchirèrent les vêtements avec furie puis, leur victime mise à nu, l’un d’eux s’attaqua à son abdomen, complètement excité. D’autres croquaient férocement dans la chair de ses bras. Ils finissaient par se battre sur le corps inerte de Mike pour un morceau de viande. C’était une horreur. Une véritable boucherie…
La brume était encore là. Trois adolescents marchaient sur la route. Il faisait nuit. Au loin, on avait l’impression que la brume avait dévoré le chemin. Arrivés devant le portail du cimetière du village, Michael prit sa copine par le bras et la tira vers les marches en pierre. Devant la grille rouillée, Mike regarda longuement à travers les barreaux, tout en lâchant la main de son amie. Il semblait se rappeler de quelque chose, comme un vague souvenir lointain.
Il arrive parfois que des choses ou des événements inhabituels se produisent lorsque toutes les conditions sont réunies. Ce cimetière avait probablement été le théâtre d’un de ce type d’événement exceptionnel et rarissime qui se serait déroulé ici, mais dans un autre monde. Mais cela restera un mystère. Mike ne devait sans doute même pas le concevoir, dans son esprit étroit. Puis il se tourna vers sa petite amie, Sabrina, qui le regardait, interloquée. - Allez ! Finalement, on laisse tomber, pensa-t-il tout haut, on va laisser tout ce gentil monde dormir. Ils l’ont bien mérité. - Tu pensais à quoi ? - Non. A rien. Rien du tout. Sabrina eut un sourire crispé, elle était très étonnée du comportement étrange et inhabituel de son copain. Mais ils continuèrent quand même leur promenade nocturne, Alex les suivant un peu à l’écart.
Mike leur expliquera peut-être un jour ce qu’il a vécu dans ce lieu où tout est possible…même les pires cauchemars.
Fin
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