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Conte : Le meneur de loups
02/11/2007 23:38
Le meneur de loups
A l’époque où il y avait quantité de loups dans nos bois, certains sorciers s’en rendaient maîtres, et se faisaient suivre, la nuit, par ces animaux qui étaient d’un dévouement incroyable pour les hommes qui avaient su les amadouer.
En voici un exemple, qui vous sera certifié par les vieilles gens de la paroisse de Bruz qui, tous, l’ont entendu raconter dans leur enfance.
Un meneur de loups jura de se venger d’un fermier de Montival, qui lui avait attiré des désagréments. Ce dernier avait pour habitude de mettre, la nuit, ses chevaux à paître dans la prairie de la Planche, qui dépendait de sa ferme. Le sorcier, sachant cela, dit un jour, dans un cabaret, que la nuit suivante il mènerait ses loups se promener de ce côté. Le fermier en fut informé et, le soir, armé d’un fusil, il alla se cacher dans les branches d’un ormeau.
Le meneur de loups arriva, à son tour, avec sa meute. Il se mit à califourchon sur l’échalier du pré et dit à ses animaux : « Allez, mes amis, et surtout choisissez le plus gras. »
À peine eut-il achevé ces mots qu’il reçut un coup de feu qui l’étendit par terre. Fut-il tué ? On n’a jamais pu le savoir.
Au bruit de la détonation, les loups, au lieu de se sauver, revinrent près de leur maître et remportèrent aussitôt chez lui, au village du Houx, dans la commune de Bruz. Ils le montèrent dans le grenier où personne ne put pénétrer.
Le cadavre de cet homme n’a jamais été retrouvé.
On a toujours supposé que, pour devenir sorcier, il avait dû vendre son âme au diable, et que Satan était venu le prendre et l’emporter.
FIN
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Dans le cimetière
02/11/2007 23:40
Dans le cimetière
Cela faisait cinq heures que la nuit était tombée sur le village auvergnat, situé à plus de quatre cents mètres d’altitude dans les montagnes du Massif Central. Au loin, trois adolescents marchaient tranquillement. Ils profitaient du temps plutôt frais pour se promener, sans but précis. A quelques mètres devant eux, on avait l’impression que la route n’existait plus, que la brume l’avait dévorée. C’était une vision particulièrement étrange.
Arrivés devant le grand portail rouillé du cimetière, Michael s’arrêta brusquement et stoppa Sabrina, sa petite amie, en la prenant par le bras. Il la tira vers les marches en pierre. Elle poussa un petit cri de surprise mais se laissa emmener par son copain qui franchissait déjà l’entrée. Alexandre, le dernier du groupe, genre grand et mince, fronça les sourcils, poussa un soupir, puis les rejoignit calmement, les mains dans les poches. Dans le cimetière, seules quelques croix en métal ou en pierre sortaient au-dessus de cet épais brouillard. Michael contournait les tombes, pénétrant davantage dans ce dédale mortel. Il avait avec lui Sabrina et lui tenait fermement la main. Puis ils se cachèrent derrière une petite chapelle de recueillement. Mike plaqua sa copine contre le mur de la vieille bâtisse et l’embrassa, en lui caressant brutalement la poitrine par-dessous son gros pull rose. Elle grimaça et se retira de son étreinte bestiale. Puis elle commença à partir. - Sabrina ! Qu’est-ce que tu fais ? lui cria-t-il. Elle se retourna, furieuse, et dit : - Tu es nul, Mike ! Tu es vraiment qu’un barbare ! - Mais qu’est-ce que je t’ai fait ? D’habitude, tu aimes ça ! - Abruti ! finit-elle. Puis elle s’engagea dans l’allée principale, appelant au passage Alex qui lisait les inscriptions sur les pierres tombales. - Viens Alex, on s’en va ! - D’accord, fit-il, tout simplement, en haussant les épaules. Ensemble, ils quittèrent rapidement ce lieu morbide. Mike murmurait quelques insultes et finit par descendre la petite pente de graviers. Ses amis piétinaient sur place. Sabrina se réchauffait les mains en soufflant dessus. Alex grattait le sol bitumé de la route avec ses chaussures. Mike était à deux mètres du portail, le sourire aux lèvres. Il se vantait d’être resté le plus longtemps des trois dans le cimetière. Puis, tout se passa au ralenti… Mike poussa un battant de la grille et mit une jambe à l’extérieur. Quand il leva la tête pour dire une idiotie à Alex, il écarquilla les yeux, la bouche ouverte : il était revenu dans le cimetière, l’allée centrale lui faisant face ! Son premier réflexe fut de se retourner, espérant qu’il délirait, mais le portail était là, devant lui, les battants refermés. A travers les barreaux, il ne voyait plus ses amis. Il fit à nouveau demi-tour et regarda les stèles les plus proches. Elles ressemblaient à d’énormes bêtes en pierre. En marmonnant encore des insultes, il décida de pénétrer à nouveau dans ce labyrinthe sinistre. Son sourire avait disparu de son visage. Ces masses de pierres et de marbres, enveloppées dans un manteau nuageux, faisaient froid dans le dos. Des chiens aboyaient au loin. On aurait dit des hurlements de loups. Ce qui n’arrangeait rien à la situation que vivait Michael, en ce moment. Arrivé à la première tombe, il ne trouva pas mieux que de lire l’épitaphe gravée en lettres d’or sur la pierre tombale. Il remarqua que la date de décès n’était pas inscrite. Etait-ce un oubli ou…mais il fut interrompu dans ses pensées par un souffle rauque provenant de derrière un caveau, situé à quelques pas de lui. Mike demanda qui était là mais il n’eut que le silence en réponse. Il ne savait plus quoi faire, vacillant sur ses jambes. Il regardait autour de lui. Un long soupir, sortant de l’autre bout du cimetière, lui brisa le peu de courage qui lui restait. - Allez ! C’est bon ! J’me casse d’ici ! se résigna-t-il à dire en retournant sur ses pas. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de regarder sans cesse derrière lui. Devant le portail, il empoigna la clenche et ouvrit la grille qui grinça horriblement. Quelqu’un l’appela. Il avait juste entrouvert un battant, il pouvait partir mais il se retourna pour voir qui l’appelait. Les tombes semblaient le regarder. Elles paraissaient même s’être rapprochées de lui. - Michaeeel ? ! murmura une voix aiguë et chevrotante. - Mais qui est là, bon sang ? - Michaeeel ! Viens me voir, je t’en prie ! Au loin, quelque chose bougea et se cacha derrière une tombe. - Qui est là ? Merde ! demanda-t-il d’une voix tremblante. La chose se mit dans l’allée centrale. C’était une ombre tout en longueur et d’apparence humaine qui ne bougeait pas. Mike pencha sa tête sur le côté et s’approcha de l’être. - Alex ? ! C’est toi ? - Viens Michael ! C’est ta mamie ! souffla l’ombre. - Quoi ? Mais ma grand-mère est morte ! - Ne dis pas de bêtise…Viens voir mamie, je veux un gros câlin, continua-t-elle. Elle avait un désagréable sifflement dans la voix. - Tu me fais de la peine, mon petit Mike, continua-t-elle sur un ton triste. Puis elle s’avança vers lui et il put enfin voir son visage : il était blême et cireux, les yeux, recouverts d’une pellicule blanchâtre, roulaient dans leur orbite et les joues, inexistantes, montraient une énorme mâchoire gluante. Mike recula, épouvanté, la main devant la bouche. - Mon tout petit ! persista-t-elle à dire en tendant ses bras violacés vers lui. Elle était devant lui, touchant son visage de ses mains squelettiques. - Nooon !!! hurla-t-il, arrêtez ça ! Si c’est une blague, arrêtez ! Je vous en supplie ! J’ai pissé dans mon pantalon ! C’est ce que vous vouliez, non !? Mais d’autres voix s’élevèrent dans la nuit et se faisaient plus nombreuses. Mike essaya de courir, en vain. Il sentait qu’on le suivait. Mais il ne se retourna pas, cette fois-ci. Il ne vit pas les morts sortir lentement, les uns après les autres, de leur tombe, déployant difficilement leurs membres ankylosés, et se remettre à marcher après de nombreuses années d’immobilité.
Les habitants du cimetière finirent par être tous debout. Ils faisaient des gargouillis bizarres. Une désagréable odeur putride, résultant de leur décomposition avancée, sortait de leur bouche. Unanimement, ils décidèrent de prendre en chasse le pauvre Mike. Celui-ci était arrivé au portail. Il passa l’entrée. Sur la route, au lieu de s’enfuir, il regarda si les morts-vivants osaient sortir de leur lieu de repos. Quelle fut sa surprise en les voyant franchir le portail, sans hésiter. Ses jambes étaient tétanisées, il ne pouvait plus bouger. - Oh, non…C’est pas vrai…Maman…Nooon !!! Ils arrivaient sur lui, la bouche béante et décharnée. Ils le bousculèrent et se laissèrent tomber sur lui comme des pantins désarticulés. Ils lui déchirèrent les vêtements avec furie puis, leur victime mise à nu, l’un d’eux s’attaqua à son abdomen, complètement excité. D’autres croquaient férocement dans la chair de ses bras. Ils finissaient par se battre sur le corps inerte de Mike pour un morceau de viande. C’était une horreur. Une véritable boucherie…
La brume était encore là. Trois adolescents marchaient sur la route. Il faisait nuit. Au loin, on avait l’impression que la brume avait dévoré le chemin. Arrivés devant le portail du cimetière du village, Michael prit sa copine par le bras et la tira vers les marches en pierre. Devant la grille rouillée, Mike regarda longuement à travers les barreaux, tout en lâchant la main de son amie. Il semblait se rappeler de quelque chose, comme un vague souvenir lointain.
Il arrive parfois que des choses ou des événements inhabituels se produisent lorsque toutes les conditions sont réunies. Ce cimetière avait probablement été le théâtre d’un de ce type d’événement exceptionnel et rarissime qui se serait déroulé ici, mais dans un autre monde. Mais cela restera un mystère. Mike ne devait sans doute même pas le concevoir, dans son esprit étroit. Puis il se tourna vers sa petite amie, Sabrina, qui le regardait, interloquée. - Allez ! Finalement, on laisse tomber, pensa-t-il tout haut, on va laisser tout ce gentil monde dormir. Ils l’ont bien mérité. - Tu pensais à quoi ? - Non. A rien. Rien du tout. Sabrina eut un sourire crispé, elle était très étonnée du comportement étrange et inhabituel de son copain. Mais ils continuèrent quand même leur promenade nocturne, Alex les suivant un peu à l’écart.
Mike leur expliquera peut-être un jour ce qu’il a vécu dans ce lieu où tout est possible…même les pires cauchemars.
Fin
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La légende des lieux hantés de Disneyland
02/11/2007 23:56
Les véritables fantômes de Disneyland

Tom Sawyer Island
"Il y a cela quelques années, voire des décennies, en 1973, les Rivers of Far-West de Disneyland en Californie ont été le théâtre d'un drame. Deux garçons, tout deux presque des adolescents, ont voulu prolongé leur séjour dans le Royaume Magique, en restant après la fermeture cachés sur Tom Sawyer Island. Ce qu'il faut savoir c'est que l'accès à cet ilôt se fait par bâteau. La nuit tombée, les deux garçons tentèrent de rejoindre l'autre rive, l'un deux en voulant porter son jeune ami qui ne savait pas nager, s'essouffla et se noya. C'est de ce tragique accident, que l'une des plus forte rumeurs de fantômes découla.
Les cast-members se racontent leurs " aventures surnaturelles " entres eux. Des employés de la maintenance de Tom Sawyer's Island continuent aujourd'hui, selon leurs dires, à voir dans les couloirs, les cavernes sombres de l'île, des ombres bouger dans la pénombre. D'autres se sentent observés la nuit. Imaginez-vous, seul dans le noir d' Adventure Isle à DLP, il y a matière à avoir froid dans le dos oui.

Et les employés ne sont pas les seuls à être " victimes " du fantôme du garçon, quelques guest racontent aussi cette sensation bizarre qu'ils éprouvent en se baladant dans les méandres et les sous-terrains de l'île. Des spécialistes entres guillemets américains du surnaturel, ont déterminé que Tom Sawyer Island était un lieu propice aux manifestations surnaturelles,ainsi que la station de SkyWay, aujourd'hui fermée, où un cast de la maintenance fit une chute fatale lors d'une réhabilitation de l'attraction."

Magic Kingdom de Walt Disney World
"Changement de Royaume Magique, le Magic Kingdom de Walt Disney World, autre incident mortel. Lors de la construction de l'attraction Pirates of the Caribbean, un employé du chantier fit une chute mortelle. Selon les rumeurs qui courent à son sujet, il s'appellerait Georges. Voici l'histoire de ce fantôme qui est somme toute assez amusante ( sans manquer de respect bien sûr). La légende veut donc que si les cast-members ainsi que les visiteurs connaissant l'histoire de Georges, embarquant pour l'attraction, disent à haute voix que " Georges doesn't exist " (Georges n'existe pas.) , l'attraction tomberait immédiatement en 101 (en panne), sous la " colère " de Georges.

Pour faire redémarrer l'attraction, il faut se contredire et énoncer : "Georges est réel ". D'autres légendes amusantes (pour certains) tournent encore autours de ce Georges. Pour mettre encore l'attraction en 101, prononcez le nom de cet employé qui travailla avec lui lors du chantier de l'attraction. Pour voir si au moment où vous êtes dans l'attraction,Georges est présent, il vous faut, près de la scène de la prison, observé la porte en bois. Si elle est ouverte ou entre-ouverte, Georges est parmi vous mes amis ! Plus effrayant pour nos amis cast-members officiant à la tour ( la pièce au dessus de la zone de load, d'où le cast contrôle l'attraction) de l'attraction. Beaucoup de cast relatent qu'ils entendirent quelqu'un entrer derrière eux, et que la porte fut grande ouverte, bien sûr, il n'y avait personne… à part Georges. Généralement ils sortirent de la tour prévenir leurs camarades à la zone de load : " Georges est avec vous !"

Haunted Mansion de Disneyland
"La Haunted Mansion de Disneyland, fut le décor d'un acte des plus morbides qu'est connu le parc. Une femme, est venu à la direction du parc pour une requête très, très spéciale.

En effet, elle avait dans les mains, les cendres de son enfant, décédé. Elle demanda la permission de pouvoir répandre les cendres de son fils dans la Haunted Mansion, attraction préférée de son fils de son court vivant.
La direction refusa en bloc et prit ceci pour une blague. Malheureusement, cette femme était sérieuse, et les casts de la tour de la maison hantée la virent ajouter à la poussière de la bâtisse, les restes de son fils. Depuis ce jour, régulièrement, cast-members et visiteurs ont prétendus voir le spectre du petit garçon, pleurer et réclamer sa mère.

Haunted Mansion de Walt Disney World en Floride
La Haunted Mansion de Walt Disney World en Floride, elle, a connu plus de phénomènes que sa cousine californienne. En voici trois exemples. Un des fantômes, de vrais fantômes, qui hanterait la Mansion, serait en fait celui d'un homme décédé lors d'une soirée, où lui et un autre homme, faisait l'attraction, un peu avant la fermeture. Ils avaient bu pour fêter un anniversaire ou une chose comme cela.

Il lui prit l'envie d'aller voir de plus près l'effet spécial de la scène de spiritisme (Madame Leota), mais il faut savoir que dans la Haunted Mansion du MK, devant et derrière la voie qu'emprunte le doombuggy, il y a des affaissements, un genre de fossé, d'environ 10-15 pieds de hauteur. ( 1 pied = environ 30cm), il y a aussi une paroi en cas d'évacuation, mais il demeurre un large espace entre cette paroi et la plate-forme sur laquelle Leota se trouve. Il sortit de son doombuggy et se brisa le cou en tombant dans ce fossé. Morbide.

Autre rencontre surnaturelle, celle de Jay, un jeune cast qui travaillait au Magic Kingdom pendant 6 mois. Une nuit de Juillet, il était affecté à fermer l'attraction, le parc fermait relativement tard en cette période. Après avoir fermé l'entrée des guests à l'attraction, il entra à l'intérieur pour aider l'équipe de maintenance. Le nettoyage et l'inspection se fait une fois l'attraction coupée, les doombuggies arrêtés et toutes les lumières de travail allumées. Lui et un autre cast-member de la maintenance finirent d'inspecter la scène du corridor, quand ils arrivèrent à celle de la scène de Madame Leota.

Ils furent surpris de constater que les lumières de cette scènes étaient éteintes, alors que celles du corridor étaient allumées. Ils continuèrent quand même leur inspection quand son camarade lui demanda si il avait entendu quelquechose, il lui répondit que non et se mirent à écouter. Ils perçurent un faible battement régulier, comme un tambour, ils tinrent tout de même à finir leur inspection quand ils constatèrent que plus ils avançaient, plus le son devenait fort. Ils sortirent au plus vite de la scène Leota, le son disparut soudain. Peut-on relier cette histoire à l'accident qui survint au même endroit, à savoir celle de Madame Leota ? A vous d'en juger."
L'Homme à la canne
"Autre histoire maintenant, celle qui fait le plus frémir les cast-members d'office à la Haunted Mansion, tard le soir. C'est l'histoire de " L'Homme à la canne ". Dès les années 70's, cette histoire circulait déjà en backstages. Une nuit, une jeune cast-member travaillait en zone de load, là où les guests embarquaient. Il était tard et les guests n'étaient pas nombreux à entrer dans la maison hantée, une seule des deux stretch-rooms fonctionnait. Cela veut dire qu'il y a un laps de temps entres chaque arrivée de groupes de visiteurs, qui laisse le cast-member seul dans la zone, avec cette musique, ces effets sonores, à observer l'obscurité en attendant le prochain arrivage de visiteurs.
Donc c'est pendant ce laps de temps que notre cast-member vit arriver, un doombuggy venir de la zone d'unload (où les guests débarquent), il devrait être vide, mais elle constata que se tenait à l'intérieur du véhicule, un vieil homme, assis au milieu avec sa main appuyée sur sa canne devant lui. La CM essaya de parler au monsieur, de lui dire qu'il fallait descendre après le tour, mais il ne répondait pas, le regard fixé droit devant lui. Le doombuggy entama un nouveau tour dans la pénombre avec l'homme à la canne à l'intérieur.

Le doombuggy
La cast s'empara du téléphone lui permettant de contacter son collègue de la zone d'unload et lui demanda qu'est-ce que c'était que cet homme qui n'a pas voulu descendre. Le CM de l'unload lui répondit que rien d'anormal ne s'était passé, et que tous les visiteurs sont sortis normalement de l'attraction. Ils contactèrent le responsable de l'attraction, lequel attendit avec les deux CMs le doombuggy, qui bien sûr ressortit vide. Je peux vous dire que cette histoire de l'Homme à la canne fait frémir les opérateurs des zones de débarquements et embarquements de Haunted Mansion, surtout aux heures tardives où une seule stretch-room est mise en service."
Froid dans le dos n'est ce pas ? Qui à dit que les lieux très touristiques n'étaient pas hantés, les fantômes ne se cachent pas uniquement dans l'enceinte de bâtisses abandonnées ou de simple maisons abandonnées.

La légende de Phantom Manor
"Phantom Manor" est la version européenne de Haunted Mansion, ancien concept de la maison hantée mais revisitée par Walt Disney et son équipe d’imagineurs. L’attraction est à la fois humoristique et divertissante, bien que Disney n’ait pas réussi à en faire une réelle attraction de peur et de frisson sauf pour les plus jeunes. Les effets spéciaux utilisés sont souvent la raison invoquée par les adultes pour justifier leur appréciation positive de l’attraction.
La version de Disneyland Paris déroge au « dogme » établi par Walt Disney et qui stipulait qu’aucun élément des parcs ne devait paraître sale, abandonné ou simplement non entretenu.
Les « imagineers » ont construit sur le bord sud de la rivière de Frontierland, un manoir d’aspect délabré, d’architecture assez simple évoquant une demeure construite aux abords d’une petite ville du Far-West ou des maisons en bois de la fin du XIXe siècle à San Francisco. La végétation avec ses arbres aux branches tordues et les abords aux détails « sinistres » (poussière, toiles d’araignée, lampes à moitié visibles, murs et bois écaillés artificiellement), participent au thème de l’attraction.

A la sortie du manoir, un petit cimetière offre une vue magnifique sur Big Thunder Mountain mais aussi sur un ensemble rocheux inspiré des concrétions sulfuriques entourant les geysers du Yellowstone. Un squelette de dinosaure (vraisemblablement un allosaure) et deux geysers au fonctionnement intermittent agrémentent les bassins d’eau.
Afin de plaire aux visiteurs européens, réputés plus exigeants que les américains, les imagineurs de Disney (créateurs d’attractions Disney, mot né du mélange de « imagination » et de « ingénieur ») ont développé autour de l’attraction, une légende beaucoup plus fournie que celle de ses cousines, Haunted Mansion.
La principale différence avec le scénario de Haunted Mansion est l’intégration de l’histoire de Phantom Manor dans celles du parc français et principalement autour de Thunder Mesa, la ville de Frontierland.
En voici la légende :
Thunder Mesa, 1860 : petite ville prospère de l’Ouest américain.Un de ses fondateurs, M. Henry Ravenswood, possédait une mine qui était exploitée par la Thunder Mesa Mining Company et qui constituait le poumon économique de la ville. Une mine « maudite », car d’après des rumeurs, un « oiseau tonnerre », esprit indien, se cachait dans les profondeurs de la mine, veillant sur un trésor inestimable et sur le filon d’or de cette même mine, et quiconque tenterait de le lui dérober s’attirerait les foudres de sa colère sous forme d’un tremblement de terre.

M. Ravenswood, qui possèdait une des plus grosses fortunes de tout l’Ouest, s’était fait construire un manoir victorien sur une colline, à la place d’un ancien cimetière indien. M. Ravenswood avait une fille, fiancée à un homme qu’elle aimait passionnément mais qui, disait-on, n’aurait pas voulu habiter plus tard dans ce manoir ce qui rendit M. Ravenswood fou de rage.

La veille du mariage de sa fille, un terrible tremblement de terre semblant provenir de la mine frappa Thunder Mesa. Henry Ravenswood ainsi que sa femme, Martha Ravenswood, y perdirent la vie : l’oiseau tonnerre avait été découvert. La mine fut fermée le lendemain, le jour du mariage de la fille Ravenswood, jour où le futur marié manqua à l’appel.

Désespérée, la mariée s’enferma dans le manoir, et plus personne ne sortit, ni n’entra dans la bâtisse à compter de ce jour. La mariée, disait-on à Thunder Mesa, attendait toujours son amour, le recherchait dans le manoir. Et l’on la voyait parfois regarder d’un air las, par une des fenêtres du premier étage du Manoir. Les arbres du parc autour de la bâtisse commençaient à mourir, comme torturés par des esprits malfaisants et bientôt on commença à appeler le manoir « Phantom Manor ».

Trente années plus tard, en 1890, deux domestiques réussirent à s’enfuir du manoir, où ils disaient avoir été tyrannisés par des esprits maléfiques dont un semblait être M. Ravenswood. Le manoir fut rouvert aux plus courageux… qui apprendront que le fiancé avait en fait été pendu par M. Ravenswood et son corps caché quelque part dans le manoir.
Si par hasard vous vous retrouviez un jour dans une vieille ville de l’Ouest, et que vous aperceviez un vieux manoir abandonné sur une petite colline, pourquoi ne pas oser passer les portes de cette maison, juste un instant, vous, mortel…”

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